Le Comité du patrimoine mondial,
1. Notant que l’État partie accepte une modification du nom initial proposé,
2. Inscrit les Aires protégées de la Région florale du Cap, Afrique du Sud, sur la Liste du patrimoine mondial sur la base des critères naturels (ii) et (iv) :
Critère (ii) : La Région florale du Cap est considérée comme une région de valeur universelle exceptionnelle car elle représente des processus biologiques et écologiques en cours associés à l’évolution du biome du fynbos qui est unique. Ces processus sont généralement représentés au sein de la Région florale du Cap et présents dans les huit zones protégées. Les stratégies de reproduction des plantes, y compris leur capacité d’adaptation au feu et les structures de dispersion des graines par les insectes sont particulièrement intéressantes sur le plan scientifique. La biologie de la pollinisation et le cycle des matières nutritives sont d’autres processus écologiques distinctifs du site. La Région florale du Cap est un centre de spéciation actif où l’on trouve, dans la flore, des structures intéressantes d’endémisme et de rayonnement adaptatif.
Critère (iv) : La Région florale du Cap est une des régions les plus riches pour les plantes comparée à des régions de taille semblable dans le monde. Le nombre d’espèces par genre dans la région (9:1) et par famille (52) est parmi les plus élevés en comparaison avec les autres régions du monde riches en espèces. La densité des espèces est aussi parmi les plus élevées du monde. On y trouve le taux d’endémisme le plus élevé (31,9 %) et c’est un des 18 centres (points chauds) de la diversité biologique au monde.
3. Félicite l’État partie des progrès réalisés dans la préparation de plans de gestion pour les différentes unités ;
4. Félicite en outre l’État partie pour son travail novateur dans le cadre du projet CAPE (« Action du Cap pour la population et l’environnement ») et d’autres projets pour renforcer l’appui de la population à la conservation de la région ;
5. Encourage l’État partie à envisager attentivement de développer des programmes socio-économiques novateurs pour atténuer la pauvreté et pour l’éducation et l’information du public ;
6. Encourage en outre l’État partie à envisager de présenter, à une date ultérieure, une nouvelle proposition d’inscription de ces sites en tant que paysages culturels associés à l’occupation humaine ancienne de la région, et pour la valeur emblématique particulière de la Table Mountain.