Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 43 COM 7B.99 adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
- Félicite l’État partie pour les avancées enregistrées malgré le contexte de la pandémie du COVID-19 ;
- Prend note des efforts de l’État partie pour renforcer la capacité d’autorités locales, en particulier l’Institut du patrimoine et de la culture de Carthagène (IPCC), et demande que ces efforts soient poursuivis par l’État partie ;
- Prend également note de la mise en œuvre du plan spécial de gestion et de protection (PSGP) pour l’enceinte fortifiée et du château de San Felipe depuis 2018, et encourage l’État partie à poursuivre ces efforts ;
- Regrette que la finalisation et l’approbation des deux autres PSGP envisagés pour le bien, et la définition des limites du bien et la création de zones tampons, n’aient toujours pas été achevées, et prie instamment l’État partie de finaliser et approuver les PSGP en tant que priorité absolue ;
- Demande également à l’État partie de soumettre une modification mineure des limites conformément aux paragraphes 163-164 des Orientations pour clarifier les limites à la suite du processus d’inventaire rétrospectif et de créer des zones tampons, immédiatement après l’achèvement et l’approbation des PSGP pour le bien ;
- Exprime sa vive inquiétude quant à l’impact du projet Aquarela sur les attributs qui soutiennent la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et prie aussi instamment l’État partie d’éviter tout autre dommage et de travailler à la démolition du bâtiment existant en tant que principale mesure d’atténuation ;
- Demande en outre à l’État partie de répondre aux préoccupations concernant la gentrification et le changement de dynamique sociale, l’accès du public au bien, et l’appropriation sociale du patrimoine dans les PSGP correspondants en cours d’élaboration pour le bien, afin de protéger son intégrité ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de mettre pleinement en œuvre les recommandations de la mission consultative de l’COMOS de 2017, en accordant une attention particulière à l’efficacité de la gestion, aux structures de gestion, et aux plans d’action pour la conservation, y compris la préparation d’un plan de conservation pour le centre historique de Carthagène ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e