Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Administration
Assistance internationale
Budget
Communauté
Communication
Conservation
Convention du patrimoine mondial
Credibilité de la Liste du ...
Inscriptions sur la Liste du ...
Liste du patrimoine mondial en péril
Listes indicatives
Mécanisme de suivi renforcé
Méthodes et outils de travail
Orientations
Partenariats
Rapport périodique
Rapports
Renforcement des capacités
Valeur universelle exceptionnelle








Décision 44 COM 7A.20
Ancienne ville de Damas (République arabe syrienne) (C 20 bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 43 COM 7A.33 et 43 COM 7A.37, adoptées à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Prenant en compte la décision 44 COM 7A.24 sur les biens du patrimoine mondial de la République arabe syrienne,
  4. Exprime sa préoccupation à propos de l'effondrement d'une partie de la muraille extérieure de l'Ancienne ville de Damas, dans la zone située entre Bab al-Salam et Bab Touma, et prend note de la documentation et des travaux d’urgence entrepris dans le cadre de l’assistance d’urgence approuvée en octobre 2020 pour identifier et résoudre les causes de l'effondrement afin de diminuer les risques ;
  5. Se félicite des résultats positifs obtenus par l'État partie dans la réduction du nombre des incendies dans le périmètre du bien grâce à la mise en œuvre effective du plan d'intervention d'urgence de 2013 et encourage l'État partie à poursuivre ses efforts et à analyser l’origine des incendies ;
  6. Encourage également l'État partie à intensifier ses efforts afin d’utiliser les techniques et matériaux de construction traditionnels pour les travaux de restauration, de renforcer son action en faveur de la création du Centre de production traditionnelle de matériaux de construction, qui devait se faire en 2019, de former une main-d'œuvre spécialisée et d’appliquer les règlements en matière de licences, pour répondre aux menaces potentielles cumulées qui pèsent sur l'authenticité du bien ;
  7. Encourage en outre l'État partie à poursuivre la mise en œuvre des recommandations de la réunion de soutien d’urgence de l'UNESCO de 2016 et de l'atelier d'assistance technique de l'UNESCO de 2016, à poursuivre ses efforts pour élaborer un Plan de gestion du bien et à envisager de présenter une demande d'assistance internationale à cette fin ;
  8. Réitère sa demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'ICOMOS, conformément au paragraphe 172 des Orientations, des informations sur tout projet de reconstruction et de restauration proposé à l'intérieur du bien, et ce avant que des décisions difficilement réversibles ne soient prises ;
  9. Réitère la nécessité d’effectuer la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM dès que la situation sécuritaire le permettra, afin de procéder à une évaluation complète de l'état de conservation du bien ;
  10. Prend note avec satisfaction des travaux entrepris par l'Etat partie, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour l'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et de l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  11. Adopte la proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), les mesures correctives et le calendrier comme suit :
    1. État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril :
      1. Levée des menaces importantes découlant du conflit qui a débuté en 2011,
      2. Restauration des attributs détériorés/compromis, ou au moins la garantie que l’État partie a planifié les travaux de restauration appropriés et a lancé le processus pour chaque édifice endommagé spécifié,
      3. Suppression ou engagement à supprimer les aménagements illégaux ou non autorisés,
      4. Rétablissement du système de protection et de gestion du bien avec, si nécessaire, un renforcement des capacités pour assurer la gestion des risques liés à la situation de conflit et atténuer d’autres risques indirects tels que les incendies, les fuites d’eaux usées et les constructions illégales dans les zones prioritaires,
      5. Renforcement de la capacité du système de protection et de gestion du bien grâce à l’élaboration d’un plan directeur, afin de gérer les facteurs supplémentaires qui menacent l’intégrité et l’authenticité de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien,
    2. Mesures correctives:
      - Mises en œuvre depuis 2013:
      1. Restauration de certains édifices endommagés sur la base de la documentation existante, notamment avec la participation d’ONG, de l’université de Damas, des communautés locales et des jeunes,
      2. Le contrôle des constructions est en place et un code technique pour la restauration est en cours d’élaboration,
      3. Une stratégie est élaborée pour atténuer les risques liés aux infrastructures d’électricité et d’assainissement (entraînant des incendies et des infiltrations d’eau), ainsi que les risques liés à la détérioration des résidences et des lieux commerciaux. Sa mise en œuvre est engagée grâce à des études et des partenariats avec les communautés locales, l’université de Damas, les ONG et les associations d’artisans, et en traitant la question de la disponibilité des matériaux traditionnels,
      4. L’actualisation du plan directeur de l’Ancienne ville de Damas est lancée,

      - Pas encore mises en œuvre :

      1. Mise en place et activation d’un mécanisme juridique pour les prêts de microcrédits et les permis de restauration pour les biens privés,
      2. Organisation d’ateliers de formation pour les artisans et soutien à la fourniture de matériaux traditionnels,
      3. Poursuite de la mise en œuvre de la stratégie d’atténuation des risques visant à atténuer les risques liés aux infrastructures d’électricité et d’assainissement dans les zones prioritaires,
      4. Approbation et lancement de la mise en œuvre du plan directeur,
      5. Renforcement des efforts de financement et de la coopération avec les communautés locales, les ONG et l’université de Damas en vue d’atténuer les risques et de mettre en œuvre le plan directeur,
    3. Calendrier de mise en œuvre des mesures correctives
      La mise en œuvre des mesures correctives devrait être achevée dans un délai de trois ans;

  12. Appelle la communauté internationale à soutenir l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives susmentionnées ;
  13. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  14. Décide de maintenir l’Ancienne ville de Damas (République arabe syrienne) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
      Code de la Décision
      44 COM 7A.20
      Thèmes
      Conservation
      États Parties 1
      Année
      2021
      Rapports sur l'état de conservation
      2021 Ancienne ville de Damas
      Documents
      WHC/21/44.COM/18
      Rapport des décisions adoptées lors de la 44e session étendue du Comité du patrimoine mondial
      Contexte de la Décision
      WHC-21/44.COM/7A
      top