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Décision 24 BUR IV.B.49
Sanctuaire historique de Machu Picchu (Pérou)

Le Secrétariat a informé le Bureau que, sur demande du Comité à sa vingt-troisième session, les autorités péruviennes ont soumis une réponse aux recommandations de la mission UNESCO-UICN-ICOMOS à Machu Picchu en octobre 1999. Le Secrétariat a également informé le Bureau qu'il avait reçu de la Délégation permanente péruvienne une demande de collaboration pour entreprendre de nouvelles études géologiques sur les possibilités de glissements de terrain sur les versants de la montagne qui abrite la Ciudadela. Ces études seraient entreprises dans le cadre du projet UNESCO-Université de Kyoto « Evaluation des risques de glissements de terrain et limitation des risques pour les sites du patrimoine culturel et autres lieux de grande valeur sociétale ».

L'UICN comme l'ICOMOS ont reconnu les efforts du Gouvernement pour traiter les recommandations de la mission UNESCO-UICN-ICOMOS. L'UICN a toutefois mentionné les observations faites par une mission entreprise par le Comité des affaires sociales du Parlement finlandais dans le cadre de l'assistance fournie par la Finlande (Programa Machu Picchu). La mission a jugé essentiels les problèmes de gestion de l'eau et des déchets solides, de l'augmentation de la pression touristique et du retard de mise en œuvre du Programa Machu Picchu. L'ICOMOS a appuyé ces observations et a mentionné en particulier la nécessité de contrôler le développement urbain du village d'Aguas Calientes.

Le Bureau a pris note du rapport soumis par le Gouvernement péruvien en réponse aux recommandations formulées par la mission UNESCO-UICN-ICOMOS d'octobre 1999 et approuvées par le Comité du patrimoine mondial à sa session de décembre 1999. Il a félicité les autorités péruviennes des mesures prises, particulièrement concernant le fonctionnement de l'Unité de gestion et la réglementation régissant l'utilisation du Chemin inca (Camino Inca). Il a demandé aux autorités de tenir le Secrétariat informé de toute évolution de la situation de la gestion et de la préservation de la zone concernée et de transmettre les études et plans pertinents dès qu'ils seront disponibles. Le Bureau a engagé les autorités à poursuivre la mise en œuvre des recommandations de la mission UNESCO-UICN-ICOMOS et de soumettre un rapport d'avancement à cet effet d'ici le 15 septembre 2000, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa vingt-quatrième session.

L'observateur du Pérou a indiqué que son Gouvernement  était engagé dans la préservation du site et la réalisation des mesures recommandées par le Comité. Il a remercié le Gouvernement finlandais de son appui.

Le délégué du Maroc a fait remarquer que le tourisme écologique semblait une question commune à plusieurs sites dont on avait débattu à cette session et que les expériences pourraient s'avérer utiles pour des sites non classés au patrimoine mondial et pour les réserves de biosphère. L'UICN a répondu qu'elle avait établi un Groupe d'étude sur le tourisme et les aires protégées, que des orientations sur cette questions étaient en préparation conjointement avec le PNUE et l'Organisation mondiale du tourisme et qu'elles seraient disponibles en 2001.

Lors de l'examen de l'état de conservation des biens du patrimoine mondial, il a été observé à plusieurs reprises que le Comité du patrimoine mondial n'était informé que très tard de grands travaux entrepris sur des sites du patrimoine mondial. Le Secrétariat s'est référé au paragraphe 56 des Orientations invitant les États parties à informer le Comité de leurs intentions d'entreprendre ou d'autoriser, dans une zone protégée par la Convention, des restaurations importantes ou de nouvelles constructions, qui pourraient modifier la valeur de patrimoine mondial du bien. Il a fait remarquer que très peu seulement des rapports sur l'état de conservation émanaient des États parties eux-mêmes et qu'ils résultaient presque tous de rapports et de consultations avec les organes consultatifs, de personnes privées ou d'ONG. Le Secrétariat a également informé le Bureau que le Directeur général de l'UNESCO, reconnaissant la nécessité de renforcer le mécanisme permettant de renforcer le suivi de l'état de conservation des sites après leur inscription, avait demandé au Centre de mettre au point des accords-cadres de coopération entre des agences extérieures de développement – telles que la Banque japonaise de Coopération internationale et l'Agence française de Développement – pour entreprendre un examen attentif des impacts potentiels sur les sites du patrimoine mondial avant d'entreprendre de grands projets d'infrastructure.

Code de la Décision
24 BUR IV.B.49
Thèmes
Conservation
États Parties 1
Année
2000
Rapports sur l'état de conservation
2000 Sanctuaire historique de Machu Picchu
Documents
Contexte de la Décision
WHC-00/CONF.202/17
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