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Décision 22 COM VII.33/34
SOC : Cathédrale Notre-Dame, ancienne Abbaye Saint-Rémi et Palais de Tau à Reims (France)

VII.34 Cathédrale Notre-Dame, ancienne Abbaye Saint-Rémi et Palais de Tau à Reims (France)

Le Comité a rappelé que le Bureau, à sa vingt-deuxième session, avait demandé aux autorités françaises de produire un rapport sur le projet d'aménagement des alentours de la cathédrale et de construction d'une médiathèque à proximité du site. Le Secrétariat a indiqué qu'il avait reçu des informations d'une organisation non gouvernementale signalant que le permis de démolir les bâtiments existants à l'emplacement de la médiathèque avait été délivré et que l'autorisation de construire la médiathèque aurait été donnée.

L'ICOMOS a annoncé qu'il avait envoyé une mission d'experts à Reims et que celle-ci estimait que l'échelle du bâtiment de la médiathèque était trop importante, que sa hauteur et sa forme ne constitueraient pas un paysage urbain équilibré, que l'échelle monumentale du bâtiment est totalement déplacée par rapport aux alentours immédiats du bâtiment et ne pourrait donc s'y intégrer. L'ICOMOS a également estimé qu'il faudrait créer une zone tampon clairement délimitée autour des monuments inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et établir un plan de gestion pour les monuments et leur zone tampon.

S'agissant du projet d'aménagement des alentours de la cathédrale (le "parvis"), le délégué de la France a confirmé les informations communiquées par les autorités françaises, comme quoi une commission avait été créée pour étudier la préservation et l'aménagement du parvis, et l'ICOMOS était invité à s'y associer. Il a souligné que les abords de la cathédrale avaient été entièrement détruits durant la Première Guerre mondiale et qu'aucune cohérence n'avait été donnée depuis lors à cet espace urbain et à son cadre architectural. Il a indiqué qu'une zone de protection serait définie, comme le permet désormais la Législation française, en substitution du rayon de 500m autour des monuments historiques. Il a ajouté que la médiathèque était indispensable pour revitaliser la zone et que le projet de construction avait été revu et approuvé.

Le Comité a pris note des informations fournies par l'ICOMOS et le délégué de la France. Il a incité les deux parties à poursuivre le dialogue sur l'aménagement des abords de la cathédrale et à le tenir informé des progrès réalisés à cet égard.

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