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Reconstruction des mausolées détruits de Tombouctou (Mali)

Après un conflit armé ayant entraîné la destruction de plusieurs mausolées historiques, ceux-ci ont été reconstruits à l'aide de systèmes de connaissances traditionnelles dans le cadre d'une campagne de coopération internationale. La reconstruction des mausolées de Tombouctou a ceci de particulier que les responsables de leur destruction ont été reconnus coupables de crimes de guerre, dans l’une des premières affaires pénales de ce type. Cette décision de justice a ainsi reconnu la protection du patrimoine comme un élément essentiel des efforts de maintien de la paix.

À propos de Tombouctou

Le site de Tombouctou a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1988 sur la base des critères (ii), (iv) et (v), en raison de sa valeur universelle exceptionnelle en tant que capitale intellectuelle et spirituelle de l’Afrique aux XVe et XVIe siècles. Ses trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia) témoignent de son âge d'or. Bien que régulièrement restaurés, ces monuments sont aujourd'hui menacés par la désertification, les problèmes de gestion concernant en particulier l’implication des communautés locales et le manque de moyens pour la gestion et l’entretien du site.

Le site a figuré sur la Liste du patrimoine mondial en péril entre 1990 et 2005 puis de nouveau en 2012, lorsqu’il a été occupé par des groupes armés. Le rapport sur l’état de conservation datant de 2019 a identifié trois facteurs affectant le bien : la destruction délibérée du patrimoine, l’absence de systèmes de gestion fonctionnels et la guerre. 

En 2012, plusieurs bâtiments de Tombouctou, dont 14 des 16 mausolées qui composent le site du patrimoine mondial, ont été détruits dans un contexte de conflit armé et de troubles civils. Des attaques ont aussi visé le monument Al-Farouk, qui a été complètement démoli. Selon les estimations, 4 203 manuscrits entreposés à l’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed-Baba (IHERI-ABT) ont été brûlés ou volés par des groupes armés. En 2016, la Cour pénale internationale a condamné Ahmad Al-Faqi Al-Mahdi pour avoir dirigé les attaques qui ont détruit ces monuments.

Reconstruction et restauration des mausolées de Tombouctou

Suite à cette destruction, l’UNESCO et la France ont rapidement élaboré un plan d’action à la demande du Gouvernement malien afin de réhabiliter le patrimoine culturel et les anciens manuscrits endommagés. Une équipe composée d’experts locaux et internationaux de l’UNESCO a collaboré avec les responsables communautaires et religieux, les autorités nationales et militaires et la population locale impliquée dans la préservation du patrimoine culturel de Tombouctou. Les travaux de reconstruction ont été effectués par une corporation locale de maçons traditionnels, encadrée par la Mission culturelle, le Bureau de gestion du site, la Direction nationale du patrimoine culturel, les responsables des mausolées et les comités de gestion des mosquées de Djingareyber, Sidi Yahia et Sankoré. Le projet a été financé par le Gouvernement du Mali et l’UNESCO. Il a également bénéficié des contributions financières de l’Union européenne et de plusieurs pays – Suisse, Andorre, Royaume de Bahreïn, Croatie et Maurice – ainsi que du soutien logistique de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Après l’adoption de la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations Unies en 2013, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a collaboré avec l’UNESCO pour assurer la protection des sites du patrimoine culturel du Mali. Pour la première fois, une résolution reconnaissait la protection du patrimoine culturel comme faisant partie intégrante des efforts de maintien de la paix. L’UNESCO a donc formé le personnel africain et européen de la MINUSMA chargé du maintien de la paix à reconnaître le patrimoine culturel et appliquer les lois internationales en la matière. Avec le soutien de nombreux partenaires techniques et financiers, le programme mis en place par l’UNESCO est parvenu à reconstruire les mausolées au prix d’un effort commun, consacré par leur réouverture au public trois années après leur destruction.

© El-Boukhari Ben Essayouti

Le projet a suivi une approche globale tenant compte du patrimoine matériel et immatériel de Tombouctou. D’une part, le processus de reconstruction a été perçu comme une occasion de recueillir des informations sur l’architecture en terre à Tombouctou. Les matériaux, les méthodes de construction et les besoins en matière d’entretien des bâtiments traditionnels en terre ont été étudiés et décrits, formant ainsi une ressource précieuse pour de futurs travaux du même ordre. D’autre part, le projet a permis de dresser un inventaire des traditions orales, croyances et pratiques associées à ce patrimoine. Et enfin, 40 jeunes maçons ont été formés aux techniques traditionnelles de construction dans le cadre de ce projet. Ils disposent maintenant des savoir-faire nécessaires pour bâtir et entretenir les inestimables bâtiments en terre de la ville, y compris les mausolées, les mosquées et les autres monuments historiques. 

© El-Boukhari Ben Essayouti
© El-Boukhari Ben Essayouti

La reconstruction et la restauration du patrimoine architectural en terre de Tombouctou ont mis en lumière le potentiel du patrimoine culturel en tant qu’outil de consolidation de la paix et de renforcement de la résilience. En outre, le projet a montré l’importance du rôle joué par les artisans locaux et les maçons traditionnels dans la préservation du patrimoine culturel. Il est également permis d’évaluer les menaces auxquelles ces professions font face aujourd’hui. Une fois la phase de reconstruction terminée, il faudra faire bon usage de cette expérience pour consolider les acquis, en veillant à ce que les autorités nationales et locales fournissent les moyens nécessaires à la conservation et à l’entretien.  


Sources:

Contribution à la mise en œuvre de la Recommandation de 2011 concernant le paysage urbain historique

Ce projet mené à bien grâce à la coopération internationale est un exemple remarquable du rôle de la restauration du patrimoine en tant qu’outil de consolidation de la paix. Bien que sa mise en œuvre ne soit pas directement liée à la Recommandation concernant le paysage urbain historique, il contribue à l’application de l’approche défendue dans ce texte car il repose sur les piliers suivants :

  • Conservation du patrimoine culturel mondial
  • Mise en place de partenariats multipartites à plusieurs niveaux pour promouvoir la conservation du patrimoine et le développement durable
  • Adoption d’une approche axée sur la communauté qui tient compte des populations locales et des coutumes traditionnelles

Contribution au développement durable

Si pleinement mise en œuvre conformément aux plans décrits, l'initiative pourrait contribuer au développement durable et aux objectifs de développement durable.

Objectif 4. Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie

  • Cible 4.4 : l’initiative visait à augmenter le nombre de jeunes et d’adultes disposant des compétences pertinentes, notamment techniques et professionnelles, en formant 40 jeunes maçons qui peuvent désormais être sollicités pour des travaux de construction et d’entretien des mausolées, des mosquées et des monuments historiques de la ville.

Objectif 11. Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables

  • Cible 11.4 : l’initiative contribue aux efforts de protection et de préservation du patrimoine culturel et mondial.

Objectif 17. Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement et le revitaliser.

  • Cible 17.3 : l’initiative a mobilisé des ressources financières supplémentaires de diverses provenances, y compris des organisations internationales, en faveur des pays en développement.
  • Cible 17.16 : l’initiative a renforcé le Partenariat mondial pour le développement durable, associé à des partenariats multipartites permettant de mobiliser et de partager des savoirs, des connaissances spécialisées, des technologies et des ressources financières.
  • Cible 17.17 : l’initiative a encouragé et promu des partenariats publics et des partenariats avec la société civile, impliquant efficacement plusieurs parties prenantes et partenaires parmi lesquels des organisations internationales, le gouvernement national, le gouvernement local et les responsables communautaires. 

Contribution au Nouveau Programme pour les villes

Dans le même temps, par sa mise en œuvre des objectifs de développement durable, l’initiative est également conforme aux principes et axes d’actions définis dans le Nouveau Programme pour les villes. En effet, elle vise à :

  • Reconnaître et mettre à profit la culture et la diversité dans les villes
  • Permettre et renforcer la participation
  • Améliorer la qualité de vie des résidents
  • Favoriser l’engagement citoyen et susciter un sentiment d’appartenance et d’appropriation chez les habitants
  • Protéger et promouvoir les expressions culturelles
  • Renforcer la cohésion sociale, l’inclusion et la sécurité
  • Promouvoir la coopération entre les parties prenantes et les différents niveaux de gouvernement

Remarque : les impacts potentiels décrits et relatifs aux différents projets mentionnés ne sont qu'indicatifs et se basent sur les informations communiquées. Le Centre du patrimoine mondial ne procède pas à une vérification indépendante des projets et de leurs impacts.

Pour en savoir plus

Lisez:

Regardez les vidéos:

Contact

UNESCO Bureau National pour le Mali. unesco.org/fieldoffice/bamako


Attention : Les études de cas sur cette plateforme concernent pratiques de protection du patrimoine en sites du patrimoine mondial et au-delà. La publication des cas d’étude sur ce site web n’implique pas l’inclusion du site dans la liste du patrimoine mondial ou dans un des programmes thématiques. Les pratiques partagées ne sont pas évaluées de quelque façon par le Centre du patrimoine mondial ou présentées ici comme pratiques exemplaires, ni elles représentent solutions complètes pour les problèmes de gestion du patrimoine. Les points de vue exprimés par les experts et les gestionnaires des sites sont personnels et ne reflètent pas nécessairement les vues du Centre du patrimoine mondial. Les pratiques et visions partagées ici sont comprises pour donner un aperçu et élargir le dialogue sur la conservation du patrimoine afin de poursuivre la gestion du patrimoine urbain en général.

Décisions / Résolutions (9)
Code : 43COM 8C.2

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
  • Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
  • Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)

En savoir plus sur la décision
Code : 43COM 7A.54

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.29, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
  3. Note avec satisfaction les progrès continuant à être réalisés par l’État partie dans la réhabilitation, la conservation et la gestion du bien et dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité (décision 40 COM 7A.6) ;
  4. Salue l'appui continu des principaux partenaires, notamment l'Union européenne (UE) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), à la mise en œuvre de la 2ephase du Plan d'action de réhabilitation du patrimoine culturel et de sauvegarde des manuscrits anciens du Mali, ayant permis d'intervenir, entre autres, sur le monument Al Farouk, les mosquées Sidi Yahia et Sankoré, les cimetières abritant des mausolées de saints, les musées locaux et pour la sauvegarde de manuscrits anciens ;
  5. Note avec satisfaction l’organisation de réunions de consultation et de sensibilisation menées auprès de la Mairie, des chefs de quartier, du Préfet et du Gouverneur de région et de la société civile, mais exprime sa préoccupation quant aux lacunes dans la synergie d'action de tous les acteurs concernés et nécessaires ;
  6. S’inquiète du manque d’effectifs, de budget de fonctionnement suffisant et d'équipements de bureau de la Mission culturelle qui freinent la gestion efficace du bien, notamment à travers la mise en œuvre du Plan de gestion et de conservation 2018-2022, et réitère ses encouragements à l'État partie d'augmenter les ressources financières, logistiques et humaines de la Mission culturelle, pour lui permettre de renforcer les actions de sensibilisation et de concertation en vue de redynamiser l’intérêt, l’interaction et la coordination des acteurs à tous les niveaux institutionnels ;
  7. Se préoccupe de l'état de conservation de certaines composantes du bien, telle que la mosquée de Djingareyber et les mausolées qui n’ont pas pu bénéficier de travaux de conservation en raison de pluies abondantes durant l’hivernage, ainsi que des vibrations créées par les passages d'engins militaires lourds menaçant notamment la mosquée de Djingareyber, et réitère sa demande à l’État partie d'étudier, en concertation avec la MINUSMA, les options de réorganisation de la circulation à proximité des édifices concernés afin d’atténuer ces effets ;
  8. Exhorte l'État partie à prendre des mesures adéquates, et en étroite concertation avec toutes les autorités municipales et régionales, pour empêcher l'installation illégale de containers ou de constructions en tôle, et pour lutter contre la pollution du tissu ancien de la ville et des cimetières par des déchets pouvant constituer un impact visuel et environnemental négatif, et ainsi menacer le bien en empêchant l'accès aux mosquées et mausolées en cas d'urgence ;
  9. En vue des actions nécessaires en matière de conservation, de sensibilisation et de mise en valeur, renouvelle son appel à l’ensemble de la communauté internationale pour qu’elle soutienne les efforts de l’État partie et contribue à la mise en œuvre de la 2ephase du Plan d’action pour la réhabilitation du patrimoine culturel et la sauvegarde des manuscrits anciens ;
  10. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  11. Décide de continuer d’appliquer le mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  12. Décide également de maintenir Tombouctou (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

En savoir plus sur la décision
Code : 42COM 7A.14

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7A.29, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Note avec satisfaction les progrès réalisés dans la mise en œuvre par l’État partie des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire toujours difficile dans le nord du Mali, notamment à travers les travaux de réhabilitation et de sécurisation des trois mosquées, des bibliothèques privées et des musées, du monument El-Farouk et l'aménagement de la Place de l'indépendance, ou encore l’extension de l’IHERI-AB ;
  4. Félicite l'État partie pour l'élaboration du nouveau Plan de gestion et de conservation 2018 – 2022, et sur l'implication accrue de la communauté locale dans les actions menées en faveur du bien ;
  5. Accueille favorablement les interventions de sécurisation prévues sur deux cimetières, et recommande à l'État partie d'élargir ses efforts à tous les cimetières abritant les mausolées de saints à travers des mesures additionnelles, notamment le recrutement et la formation de surveillants pour chaque cimetière ainsi que l'éclairage public ;
  6. Exprime sa préoccupation quant à la situation sécuritaire toujours instable et notamment certains impacts de la présence militaire, tels que les effets potentiellement néfastes des vibrations causées par les engins militaires sur les édifices classés, et recommande également à l’État partie d'étudier, en concertation avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), les options de réorganisation de la circulation à proximité des édifices concernés afin d'atténuer ces effets ;
  7. Encourage l'État partie à augmenter les ressources financières, logistiques et humaines de la Mission culturelle de Tombouctou, afin qu'elle puisse mieux remplir sa fonction centrale et assurer la mise en œuvre du nouveau Plan de gestion et de conservation ;
  8. Lance un appel à l’ensemble de la communauté internationale pour qu’elle soutienne les efforts de l’État partie et contribue à la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme de réhabilitation du patrimoine culturel et de sauvegarde des manuscrits anciens du Mali ;
  9. Encourage également le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à explorer la possibilité de mettre en place un programme de soutien à distance à court terme, afin de permettre le dialogue sur le renforcement des capacités et la rédaction de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  10. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  11. Décide de poursuivre l’application du mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  12. Décide également de maintenir Tombouctou (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

En savoir plus sur la décision
Code : 41COM 7A.29

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.6, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite l’État partie pour les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire difficile dans le nord du Mali, et l’encourage à les poursuivre avec le soutien de ses partenaires ;
  4. Exprime sa préoccupation sur la fragilité de la situation sécuritaire à Tombouctou qui n’a pas permis d’organiser la mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif demandée afin d’évaluer l’état général de conservation du bien ;
  5. Demande à l’État partie d’actualiser et de mettre en œuvre le règlement d’urbanisme dans le périmètre inscrit, le tissu ancien et les zones tampons du bien, dans les meilleurs délais ;
  6. Appelle la communauté internationale à continuer d’apporter son soutien à l’État partie, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, par tous les moyens possibles, pour la conservation et la protection du bien ;
  7. Réitère sa demande à l’État partie d’inviter, lorsque la situation dans la région nord du Mali sera stabilisée, une mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif en vue d’évaluer l’état général de conservation du bien, et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives ;
  8. Réitère également sa demande à l’État partie de finaliser, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et l’ICCROM, la proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et un calendrier clair de mise en œuvre, et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1erfévrier 2018, pour adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  10. Décide de poursuivre l’application du mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  11. Décide également de maintenir Tombouctou (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

En savoir plus sur la décision
Code : 40COM 7A.6

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7A.21, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien, comme demandé par le Comité ;
  4. Félicite l’État partie pour les travaux importants de reconstruction des 14 mausolées de Saints détruits pendant la période d’occupation de Tombouctou en 2012 et remercie les partenaires qui se sont mobilisés dans le cadre du projet de reconstruction du patrimoine culturel du Mali et demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial la stratégie de reconstruction qui a guidé ce travail et les études architecturales et archéologiques réalisées afin que les principes qui ont sous-tendu ce travail de reconstruction soient clairement documentés et le rôle de la corporation des maçons pleinement apprécié ;
  5. Exprime sa préoccupation sur la fragilité de la situation sécuritaire à Tombouctou qui n’a pas permis à l’État partie d’inviter la mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif demandée afin d’évaluer l’état génaral de conservation du bien ;
  6. Note avec satisfaction l’organisation à Bamako d’une réunion d’évaluation de l’état de conservation du bien sur la base de l’ensemble des missions techniques, études et rapports d’activités réalisés, ainsi que des constats et témoignages des gestionnaires des sites et des représentants des communautés locales, et qui a permis d’élaborer des mesures correctives et d’engager la préparation de l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  7. Adopte les mesures correctives suivantes afin d'assurer des conditions d'intégrité et d'authenticité du bien :
    1. Pour la conservation des composantes physiques du bien :
      1. Réaliser les travaux de restauration/réhabilitation des 2 mosquées de Sankoré et Sidi Yahia pour renforcer leur stabilisation et sauvegarde et mettre en place un mécanisme de gestion participative impliquant étroitement les Imams,
      2. Etablir et mettre en œuvre des mesures de contrôle du niveau d’ensablement des composantes physiques du bien,
      3. Réhabiliter les clôtures des cimetières abritant les mausolées du patrimoine mondial afin de renforcer leur sécurisation,
    2. Pour la protection et la gestion du bien :
      1. Réviser et mettre en œuvre le plan de gestion et de conservation du bien et des zones tampons, prenant en compte un plan de gestion des risques, les menaces soulevées sur la valeur universelle exceptionnelle du bien et une planification des activités de conservation préventives et curatives des composantes du bien,
      2. Identifier les sources de financement à court, moyen, et long terme, garantissant la mise en œuvre de ce plan de gestion,
      3. Elaborer une cartographie géo-référencée précisant les limites des zones tampons pour chacune des composantes,
      4. Actualiser et mettre en œuvre le règlement d’urbanisme dans le périmètre inscrit, le tissu ancien et les zones tampons et évaluer son efficacité,
      5. Elaborer un guide d’entretien et un plan de conservation des mausolées reconstruits,
      6. Redynamiser le comité de gestion de l’ensemble des composantes du bien impliquant les responsables municipaux,
      7. Renforcer les capacités institutionnelles et techniques des acteurs et professionnels impliqués dans la gestion et la conservation du bien,
      8. Renforcer les capacités opérationnelles de la structure de gestion du bien : dotation en budget nécessaire pour les activités de conservation urgente,
      9. Améliorer la situation sécuritaire au niveau des mosquées et des mausolées et dans l’ensemble de la ville en général ;
  8. Appelle la communauté internationale à offrir son soutien à l’État partie, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, par tous les moyens possibles en faveur de mesures de conservation et de gestion prioritaires et de programmes de renforcement des capacités ;
  9. Demande à l’État partie d’inviter, lorsque la situation dans la région nord du Mali sera stabilisée, une mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif en vue d’évaluer l’état général de conservation du bien, et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives ;
  10. Demande également à l’État partie de finaliser, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et l’ICCROM, la proposition de DSOCR et un calendrier clair de mise en œuvre, et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial dans la mesure du possible d’ici le 1er février 2017, pour adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017;
  11. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  12. Décide de poursuivre l’application du mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  13. Décide également de maintenir Tombouctou (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

En savoir plus sur la décision
Code : 40COM 8C.2

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/16/40.COM/7A, WHC/16/40.COM/7A.Add et WHC/16/40.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 40 COM 7A.26)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 40 COM 7A.27)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 40 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 40 COM 7A.1)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 40 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 40 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 40 COM 7A.36)
  • Égypte, Abou Mena (décision 40 COM 7A.9)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 40 COM 7A.50)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 40 COM 7A.43)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 40 COM 7A.28)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 40 COM 7A.33)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 40 COM 7A.49)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 40 COM 7A.48)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 40 COM 7A.10)
  • Iraq, Hatra (décision 40 COM 7A.11)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 40 COM 7A.12)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 40 COM 7A.13)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 40 COM 7A.44)
  • Mali, Tombouctou (décision 40 COM 7A.6)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 40 COM 7A.7)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 40 COM 7A.45)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 40 COM 7A.14)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 40 COM 7A.15)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 40 COM 7A.3)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 40 COM 7A.4)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 40 COM 7A.16)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 40 COM 7A.17)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 40 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 40 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 40 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 40 COM 7A.21)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 40 COM 7A.34)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 40 COM 7A.37)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 40 COM 7A.38)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 40 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 40 COM 7A.40)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 40 COM 7A.41)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 40 COM 7A.47)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 40 COM 7A.46)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 40 COM 7A.30)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 40 COM 7A.8)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 40 COM 7A.31)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 40 COM 7A.5)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 40 COM 7A.23)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 40 COM 7A.24)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 40 COM 7A.25).

En savoir plus sur la décision
Code : 38COM 7A.24

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7A.19, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Félicite l’État partie pour avoir accompli des progrès significatifs qui ont permis de lancer la reconstruction des mausolées le 14 mars 2014 ;
  4. Note avec satisfaction la préparation d’une stratégie de réhabilitation et de reconstruction du patrimoine culturel endommagé du nord du Mali, qui détaille la méthode de reconstruction des mausolées détruits, et apprécie la place donnée au rôle des communautés, aux familles responsables et à la corporation des maçons dans ce processus ;
  5. Accueille avec satisfaction la reconstruction des deux mausolées contigus au mur d’enceinte ouest de la mosquée de Djingareyber (Sheik Babadjer et Amadou Fulani), ainsi que le travail de documentation quotidienne qui a été entrepris tout au long de cette reconstruction, dans le but de mieux comprendre l’organisation du chantier, les relations de travail entre les maçons et les familles propriétaires, et planifier la reconstruction du restant des mausolées.
  6. Rappelle l’importance du travail de constitution d’une documentation fournie sur chacun des mausolées, compte-tenu du caractère et de la spécificité uniques de chacun d’entre-deux, et encourage l’État partie à achever le travail de documentation commencé en juin 2013, ainsi que toutes les études et diagnostics qui sont encore nécessaires pour définir les différentes solutions techniques de reconstruction, et l’état physique auquel chacun des mausolées sera reconstruit et de soumettre les résultats pour examen;
  7. Remercie l’ensemble des pays et institutions qui ont contribué financièrement au plan d’action de l’UNESCO et du Mali, adopté le 18 février 2013 à Paris, et plus particulièrement la Suisse, l’Union européenne, l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume du Bahreïn, le Fonds pour le patrimoine mondial africain (AWHF), la Croatie, Andorre, et l’Ile Maurice ;
  8. Demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM pour évaluer l’état général de conservation du bien et les progrès réalisés dans la reconstruction des mausolées et la réhabilitation des mosquées, préparer l’ensemble des mesures correctives, ainsi qu’un État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et faisant état de la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;
  10. Décide de poursuivre l’application du Mécanisme de suivi renforcé du bien;
  11. Décide également de maintenir Tombouctou (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril. 

En savoir plus sur la décision
Code : 14COM VIIC

Tombouctou 

119Rev

Mali

Le Comité a décidé d'inscrire ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en raison des risques d'ensablement qui menacent Tombouctou. Un programme de sauvegarde a été établi, afin de parer aux dangers les plus pressants, dont la consolidation de la mosquée de Djingareiber et l'amélioration des systèmes d'évacuation des eaux pluviales en terrasse.

En savoir plus sur la décision
Code : 12COM XIVA

Tropiques humides de Queensland

486

Australie

N(i)(ii)(iii)(iv)

Le Comité a noté que, conformément aux recommandations du Bureau à sa dernière session en juin 1988, le Bureau avait réexaminé cette proposition d'inscription en prenant en considération l'évaluation révisée de l'UICN et les informations supplémentaires fournies par l'Australie, qui avaient été demandées par le Bureau. Après ce nouvel examen, le Comité a décidé d'inscrire ce bien sur la Liste du patrimoine mondial et a recommandé qu'un système de gestion approprié soit établi. Le Comité a également recommandé que l'UICN continue d'assurer le suivi de l'état de conservation de ce bien et fasse rapport au Comité dans les deux ou trois prochaines années.

En savoir plus sur la décision
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