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La permanence des patrouilles anti-braconnage au parc national Niokolo Koba assurée grâce au Fonds de réponse rapide

mercredi 18 mai 2011
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Le parc national du Niokolo Koba au Sénégal a été inscrit sur la Liste des sites du patrimoine mondial en péril en 2007 en raison de la forte intensité de braconnage.  L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a apporté un appui aux patrouilles anti-braconnage pendant plusieurs mois dans le parc, mais le financement se terminera fin mai.  Le gouvernement du Sénégal s'est engagé à accroître son soutien financier au parc, mais les fonds ne seront probablement pas disponibles avant la fin de 2011 ou début 2012.

Préoccupé par les impacts sur la faune résultant de l'absence de tout moyen anti-braconnage, le directeur du parc a présenté une demande au Fonds de réponse rapide (FRR) le 3 mai dernier, indiquant que le soutien aiderait le parc à maintenir ses patrouilles anti-braconnage jusqu'à ce que le financement du gouvernement soit disponible.  Le FRR a approuvé la demande le 13 mai.

Étant l'une des plus grandes aires protégées en Afrique de l'Ouest, le parc national Niokolo Koba contient une gamme d'écosystèmes diverses, tels les forêts galeries, les savanes et des collines rocheuses.  Le parc marque la limite ouest du chimpanzé et abrite de nombreuses autres espèces comme l'élan de Derby (la plus grande antilope d'Afrique), et des prédateurs tels que le lion et le chien sauvage d'Afrique, ce dernier considéré en voie de disparition par l'UICN.  Les populations de ces espèces sont en déclin depuis de nombreuses années en raison du braconnage et de l'altération des habitats. La girafe a déjà disparu du parc et l'éléphant est sur le point de le faire.

Reconnaissant la nécessité d'une intervention, l'UICN a soutenu un programme d'urgence anti-braconnage depuis la fin de 2010.  Ce programme s'est concentré sur la surveillance du parc par des équipes mobiles et le suivi des populations de grands mammifères.  Malgré les progrès accomplis à ce jour, l'infrastructure du Parc ne permet pas un mouvement optimal des équipes de surveillance dans cette vaste zone.

Une demande FRR a été faite pour réparer et restaurer plusieurs véhicules, pour permettre au personnel de surveillance de couvrir une plus grande surface lors de la surveillance de routine et des patrouilles. Comme le gouvernement s'est engagé à assumer un rôle plus important dans la gestion du site à l'avenir, le FRR a décidé de soutenir les efforts en cours pour le restant de l'année 2011.  La capacité du parc de maintenir sa propre flotte de véhicules à long terme a été renforcée par la fourniture d'équipements pour le garage géré par les autorités du parc.

Le suivi anti-braconnage systématique d'une mobilité accrue fournira des connaissances essentielles sur l'état écologique du parc et aidera à veiller à ce que les conditions minimales de gestion de conservation soient en place jusqu'à ce que d'autres fonds deviennent disponibles.

Un des rôles de la FRR est d'agir en tant que bailleur de fonds de transition entre les périodes de financement et d'assurer que les progrès réalisés à ce jour ne soient pas compromis. Le problème chronique de braconnage est abordé par d'autres initiatives impliquant les communautés locales, par exemple, un projet de l'Union africaine mis en œuvre par l'UICN, qui traite la gestion du bétail dans les communautés qui entourent le parc.

Le FRR est un programme de petites subventions d'urgence qui offre un soutien rapide afin permettre des réponses immédiates aux menaces majeures pour la conservation de la faune, principalement destiné aux sites du patrimoine mondial de l'UNESCO.  Le FRR est géré de façon conjointe entre Fauna et Flora International et le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO.  Le FRR est soutenu financièrement par la Fondation des Nations Unies , Halcyon Land & Sea et par l'UNESCO, et vise à répondre aux demandes de financement d'urgence allant jusqu'à un maximum de 30.000 US$ en moins de huit jours ouvrables.

Pour plus d'informations sur le FRR, vous pouvez consulter http://www.rapid-response.org/ , ou envoyer un courriel à rrf@fauna-flora.org .

mercredi 18 mai 2011
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