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Le Directeur général de l'UNESCO et la Présidente du Chili lancent un projet de formation en écotourisme sur l’île de Pâques

vendredi 29 mai 2009
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Le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, et la Présidente de la République du Chili, Michelle Bachelet Jeria, ont présenté aujourd'hui à Paris un projet conjoint de formation au développement et à l'écotourisme durable, destiné aux communautés locales du Parc national Rapa Nui, un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1995.

Pour lancer ce projet, financé par le gouvernement japonais, une déclaration d'intentions a été signée par Koïchiro Matsuura et la ministre chilienne de l'Education, Mónica Jiménez de la Jara. Le projet vise à générer des stratégies touristiques respectueuses de la valeur universelle exceptionnelle qui a valu au Parc national Rapa Nui son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

« Une société qui est capable de préserver son patrimoine est capable de préserver son histoire et son identité », a déclaré Michelle Bachelet Jeria, qui a souligné que le projet constituait « une initiative remarquable, visant à faire de la communauté l'acteur fondamental de la mise en valeur et de la promotion de son propre patrimoine ».

Célèbre pour ses moai, des géants de pierre d'origine polynésienne, Rapa Nui accueille plus de 60 000 visiteurs par an. Cette île habitée très écartée des continents est ainsi devenue une des principales destinations touristiques chiliennes, ce qui soumet son fragile écosystème à une pression croissante que ce projet devrait atténuer. Pour le Directeur général, il vise à « réduire l'impact négatif du tourisme [...] en recherchant un équilibre entre les nécessités de la préservation et celles du développement de la communauté ilienne ».

Pour sa part, la Présidente du Comité du patrimoine mondial, María Jesús San Segundo, Ambassadeur et Délégué permanent de l'Espagne auprès de l'UNESCO, a souligné que le projet conjoint renforce « cet esprit de coopération culturelle internationale qui fait de la Convention de 1972 un des meilleurs exemples de multilatéralisme efficace. Une preuve du fait qu'en travaillant ensemble, les 186 Etats parties sont plus forts que quand ils agissent séparément ».

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