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Des universitaires mobilisés pour la sauvegarde du patrimoine mondial africain

jeudi 3 mai 2018
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Des stagiaires travaillant au site de Lalibela, en Ethiopie. © UNESCO | Nada Al Hassan

Conformément au mandat de l'UNESCO de promouvoir la culture et l'éducation en Afrique, le Centre du patrimoine mondial, en coopération avec le Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain du (FPMA) et le Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique australe à Harare, a organisé un atelier régional intitulé « Patrimoine mondial et institutions éducatives en Afrique » au Great Zimbabwe University, Masvingo (Zimbabwe) du 26 au 28 avril 2018. Cet événement marque une étape importante dans la participation des établissements d'enseignement africains à la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial.

Cet atelier international est la réponse directe à la Déclaration de Ngorongoro (2016). Il a réuni des institutions éducatives africaines et des experts du patrimoine mondial pour échanger sur les questions liées à la participation des institutions éducatives à la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial de 1972.

Il est le premier d'une série d'activités de l'UNESCO conçue pour répondre au besoin urgent de renforcer durablement les capacités africaines en s'appuyant sur le vaste réseau d'expertise disponible dans les institutions éducatives africains.

Cet atelier de trois jours a réuni plus de 65 personnes provenant d'institutions éducatives africaines clés, de gestionnaires de sites et d'experts du patrimoine mondial africain, représentant 13 pays africains et le Japon.

 L'atelier était structuré autour des thèmes suivants:

  • La proposition d'inscription et l'état de conservation des sites du patrimoine mondial ;
  • L'alignement des programmes universitaires africains sur les besoins interdisciplinaires des sites du patrimoine mondial ;
  • La contribution des universités à la gestion durable des ressources du patrimoine, y compris les systèmes de savoir traditionnel, les innovations dans le secteur du patrimoine, ainsi que les synergies entre les institutions éducatives dans et au-delà du continent africain.

 Les 28 présentations, suivies de discussions intensives et inspirantes, ont mis en évidence un certain nombre de points clés, notamment :

  • Éduquer les jeunes dans le domaine du patrimoine ainsi que dans les champs y afférant permet la transmission de connaissances et compétences ainsi que l’adaptation aux changements sociaux et culturels induits par les innovations technologiques. Un tel enseignement permet également de promouvoir le développement durable, la diversité culturelle et la paix ;
  • Pour renforcer les capacités d’une manière durable, il convient d'accroître l’implication des universités africaines afin de soutenir l'énorme potentiel que revêt le patrimoine dans le développement durable sur le continent ;
  • Une approche en « silo » persistant entre et au sein des institutions du patrimoine et des institutions d'enseignement supérieur en Afrique, une meilleure communication et collaboration pourrait améliorer la production de récits convaincants et informatifs sur le patrimoine africain, d'une manière durable ;
  • Cet atelier est une initiative stratégique visant à renforcer la coopération entre les experts du patrimoine national, les institutions du patrimoine et les institutions d'enseignement supérieur dans la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial sur le continent africain.

Cet atelier était axé sur les institutions éducatives anglophones et sera suivi d'un atelier francophone / lusophone avant la fin de 2018.

Le Centre du patrimoine mondial remercie
le Fonds-en-dépôt Néerlandais et le gouvernement du Zimbabwe
pour leur généreux soutien financier.

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