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Du nouveau sur l’Homme de Pékin ?

mardi 21 juin 2005
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Les résultats des dernières reconnaissances géologiques et géophysiques effectuées sur le site de l’homme de Pékin à Zhoukoudian (Chine) seront présentés le mardi 5 juillet (11h) à l’Espace EDF Electra au 6 rue Récamier, 75 007 Paris, lors d’une conférence scientifique conjointe UNESCO / EDF. Elle réunira Yves Coppens, Professeur au Collège de France, Yves Bamberger, Directeur de la Recherche et Développement d’EDF, Jacques Roudier, Directeur général du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, et le Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, Francesco Bandarin.

Des recherches ont été entreprises sur le site de Zhoukoudian (à 42 km de Beijing) dès les années 20. On y a découvert les restes de Sinanthropus pekinensis, qui vivait au pléistocène moyen, puis des restes d’Homo sapiens sapiens, datables de – 18 000 à – 11 000 ans. Le site apporte un témoignage exceptionnel sur les sociétés humaines du continent asiatique à une époque très reculée et il illustre le processus de l’évolution. Le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987. 

Le projet « Homme de Pékin » a été initié en juillet 1994, dans le cadre d'une coopération tripartite entre l'UNESCO, l'Académie des Sciences de Chine et l'association Assistance-Ethno sous le parrainage de Federico Mayor et du Professeur Yves Coppens, et  regroupant des partenariats publics et privés dont Mondial Assistance,  EDF, le GAN, Guerlain et la CTR.

Ce projet avait fait l'objet de 2 accords : un accord cadre bi-latéral entre l'UNESCO et Assistance-Ethno en 1994 et un accord d'exclusivité tripartite entre l'UNESCO, l'Académie des Sciences de Chine et l'association Assistance-Ethno en 1995. C'était la première fois qu'une association signait ce type d'accord.

Tout en cherchant à améliorer la gestion du site, le projet commun vise principalement à stimuler la coopération scientifique et la recherche sur le site de l'Homme de Pékin. C'est dans ce cadre que la Fondation EDF, le premier partenaire de l'opération, a poursuivi ce programme et a envoyé une première mission d'expertise géologique et géophysique en 1997 qui a permis de localiser de nouvelles cavités. Elle a été suivie de deux autres missions : la première, en novembre 2003, a mis en œuvre de nouvelles techniques de sondage géologique (GPR, tomographie, ondes sismiques) dans le repérage des cavités. Son résultat prometteur a amené EDF a entreprendre une seconde mission en novembre 2004, destinée à effectuer des carottages afin d'identifier le contenu des cavités susceptibles de renfermer des fossiles encore inconnus.

mardi 21 juin 2005
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