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Parc national du Simien

Éthiopie
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Infrastructures de transport de surface
  • Modification du régime des sols
  • Autres menaces :

    Perte de biodiversité

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Présence de groupes armés
  • Perte de la biodiversité
  • Empiétements à l'intérieur des limites du site
  • Construction d'une route
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 7 (de 1978-1996)
Montant total approuvé : 233 171 dollars E.U.
1996 Technical workshop on the conservation of Simien ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1991 Reconstruction of infrastructure and purchase of ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1987 Contribution to the publication costs of the management ... (Approuvé)   3 500 dollars E.U.
1982 Expert service and financial contribution for a ... (Approuvé)   21 000 dollars E.U.
1982 In situ training of wardens of Simien National Park (Approuvé)   9 691 dollars E.U.
1981 Equipment for Simien National Park (Approuvé)   113 450 dollars E.U.
1979 Joint mission to prepare a technical cooperation ... (Approuvé)   5 530 dollars E.U.
1978 Simien: request for equipment and specialists services (Non approuvé)   0 dollars E.U.
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédentes délibérations : Les autorités régionales de Bahir Dar, où est situé ce site, ont fait part de leur désaccord quant à la décision du Comité d'inclure le Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1996. Depuis, le Département éthiopien de la faune sauvage et des parcs nationaux d’Ethiopie, le Bureau de l'UNESCO à Addis-Abeba et le Centre ont continué à informer les autorités de Bahir Dar sur la signification et les conséquences de la décision du Comité d'inclure le Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. A sa dernière session (Kyoto, 1998), le Comité a noté que les responsabilités de la gestion du Parc avaient été transférées des autorités centrales à la région. Une réunion des partenaires intéressés avait été organisée et avait abouti à la création d'un "groupe de dialogue" de différents bureaux nationaux et régionaux afin de discuter d'activités de suivi en vue de la conservation du Parc. La réunion avait demandé l'organisation d'un second séminaire de partenaires intéressés, avant juin 1999, en collaboration avec le PNUD, l'Autriche, l'UNESCO, le FENU, les autorités régionales de Bahir Dar et les donateurs. Cette seconde réunion de partenaires aurait pour objectif d'établir une stratégie pour : (i) limiter la population humaine, actuellement estimée entre 8 000 et 10 000 personnes, à l'intérieur du Parc ; (ii) réhabiliter le Parc et rétablir des populations d'espèces sélectionnées comme le Walia Ibex qui a quitté le Parc à cause de la présence humaine et des très importantes zones cultivées dans son périmètre ; (iii) tracer une route pour remplacer celle qui traverse actuellement le Parc ; et (iv) établir une structure de coordination, y compris créer éventuellement un comité interorganisations qui rechercherait la participation de donateurs, en vue du développement durable de l'écosystème des montagnes du Simen. Selon la suggestion du Comité, le Centre a pris contact avec les autorités éthiopiennes et étudie la possibilité d’appuyer l’organisation de la seconde réunion de partenaires intéressés avec les 30 000 dollars approuvés par le Comité en 1996 et non encore utilisés.

Nouvelles informations : Les autorités éthiopiennes n’ont pas encore répondu à la lettre qui leur faisait part des recommandations faites par le Comité à sa dernière session à Kyoto, Japon (1998).

Action requise
Le Bureau pourrait souhaiter étudier les informations qui pourraient être disponibles lors de sa session et prendre la décision appropriée à cet égard.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Vingt-deuxième session du Comité – paragraphe VII.6. Vingt-troisième session du Bureau – paragraphe IV.5.

Nouvelles informations : Le Centre n’a toujours pas reçu de réponse de l’Etat partie à la lettre transmettant les observations et recommandations de la vingt-troisième session du Bureau (5­ 10 juillet 1999). L’UICN a toutefois demandé à s’entretenir avec les autorités éthiopiennes compétentes afin d’améliorer les communications entre l’UNESCO et les autorités régionales de Bahir Dar qui étaient en désaccord avec la décision de la vingtième session du Comité (Mérida, Mexique, 1996) d'inclure le Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. L’UICN n’a pas encore reçu de réponse à ses demandes. L’absence complète de toute réponse écrite de l’Etat partie aux communications répétées du Bureau et du Comité constitue une contrainte permanente pour la mise à jour des informations sur l’état de conservation de ce bien et pour la planification de mesures en vue de sa réhabilitation.

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.A.5
Parc national du Simen (Ethiopie)

Le Bureau a rappelé que les autorités régionales de Bahir Dar, où est situé ce site, ont fait part de leur désaccord quant à la décision du Comité d'inclure le Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1996. Depuis, le Département éthiopien de la faune sauvage et des parcs nationaux d’Ethiopie, le Bureau de l'UNESCO à Addis-Abeba et le Centre ont continué à informer les autorités de Bahir Dar sur la signification et les conséquences de la décision du Comité d'inclure le Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. A sa dernière session (Kyoto, 1998), le Comité a noté que les responsabilités de la gestion du Parc avaient été transférées des autorités centrales à la région. Une réunion des partenaires intéressés avait été organisée et avait abouti à la création d'un "groupe de dialogue" de différents bureaux nationaux et régionaux afin de discuter d'activités de suivi en vue de la conservation du Parc. La réunion avait demandé l'organisation d'un second séminaire de partenaires intéressés, avant juin 1999, en collaboration avec le PNUD, l'Autriche, l'UNESCO, le FENU, les autorités régionales de Bahir Dar et les donateurs. Cette seconde réunion de partenaires devrait mettre au point une stratégie pour : (i) limiter la population humaine dans le Parc ; (ii) réhabiliter le Parc et rétablir des populations d'espèces sélectionnées comme le Walia Ibex ; (iii) tracer une route pour remplacer celle qui traverse actuellement le Parc ; et (iv) établir une structure de coordination, y compris créer éventuellement un comité interorganisations avec la participation de donateurs, en vue du développement durable de l'écosystème des montagnes du Simen. Selon la suggestion du Comité, le Centre a informé les autorités éthiopiennes que les 30.000 dollars EU approuvés par le Comité en 1996 et non encore utilisés pourraient être mis à disposition comme contribution à l'organisation de la seconde réunion de partenaires intéressés.

Le Bureau s'est déclaré préoccupé de l'absence de communication appropriée entre le Centre et les autorités régionales de Bahir Dar au sujet de l’état de conservation de ce site. Le Bureau a demandé au Centre et à l'UICN de consulter le Coordonnateur résident des Nations Unies en Ethiopie et le gouvernement central éthiopien pour mettre au point une stratégie permettant d'améliorer les communications avec les autorités régionales de Bahir Dar. L'UICN a informé le Bureau qu'elle aide le gouvernement national éthiopien pour des projets de préservation de l'environnement et qu'elle va essayer d'utiliser ses contacts pour améliorer les communications entre le Centre et les autorités régionales de Bahir Dar. Le Bureau a demandé au Centre et à l'UICN de présenter un rapport sur les résultats de leurs efforts à cet égard et il a recommandé que le Comité maintienne ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

23 COM X.A.6
SOC : Parc national du Simen (Ethiopie)

X.6 Parc national du Simen (Ethiopie)

Le Comité a noté avec préoccupation que le Centre n'a toujours pas reçu de réponse de l'État partie à la lettre transmettant les observations et recommandations de la vingt-troisième session du Bureau (5-10 juillet 1999). L'UICN avait demandé de s'entretenir avec les autorités compétentes, notamment celles de Bahir Dar, qui étaient en désaccord avec la décision de la vingtième session du Comité (Mérida, Mexique, 1996) d'inclure le Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. L'UICN n'a pas encore reçu de réponse à ses demandes. L'absence complète de toute réponse écrite de l'État partie aux communications répétées du Bureau et du Comité constitue une contrainte permanente pour la mise à jour des informations sur l'état de conservation de ce bien et pour la planification de mesures en vue de sa réhabilitation.

Par lettre datée du 28 octobre 1999 au Directeur du Centre, le Secrétaire général de l'Agence nationale éthiopienne pour l'UNESCO a :

  • remercié le Centre de sa préoccupation et de ses efforts sans réserves pour réhabiliter le Simen ;
  • fait remarquer que le gouvernement régional a réhabilité le site et que le nombre de walia ibex a augmenté de 550 unités et que le nombre d'autres animaux a augmenté ;
  • informé le Centre que des études sont en cours pour trouver des solutions aux établissements installés autour du Parc, que 75% du travail a été accompli, que des analyses vont être achevées et que les résultats et les recommandations seront bientôt disponibles ; et
  • a demandé à l'UNESCO d'envisager de retirer ce site de la Liste du patrimoine mondial en péril, étant donné la haute priorité assignée à sa conservation par les autorités régionales.

Lors d'une réunion entre le Centre et un membre du Bureau de l'UNESCO à Addis Abeba, il a été convenu que l'on pourrait prévoir une visite du site par une équipe de l'UNESCO comprenant du personnel du Bureau d'Addis Abeba et du Centre, pour expliquer aux autorités régionales l'importance de la signification de l'inclusion du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril et les moyens possibles qui permettraient au Comité de contribuer aux efforts de réhabilitation dans le périmètre du Simen et aux alentours.

Le Comité a décidé de maintenir ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril et de recommander que le Président du Comité entreprenne une mission en Ethiopie pour rencontrer les autorités nationales et régionales compétentes et recréer les bases d'un échange régulier de communications officielles entre l'État partie et le Comité, le Centre et l'UICN afin de suivre l'état de conservation du bien et réduire les menaces qui mettent en péril son intégrité. Le Comité a demandé au Centre de consulter le Bureau de l'UNESCO à Addis Abeba pour étudier la nécessité d'une mission de l'UNESCO dans la Région de Dar Bahir et du site pour préparer le travail et des négociations que le Président du Comité doit entreprendre.

Le Comité pourrait souhaiter maintenir ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril et recommander que le Président du Comité entreprenne une mission en Ethiopie pour rencontrer les autorités nationales et régionales compétentes et recréer les bases d’un échange régulier de communications officielles entre l’Etat partie et le Comité, le Centre et l’UICN afin de suivre l’état de conservation du bien et réduire les menaces qui mettent en péril son intégrité.

Année du rapport : 1999
Éthiopie
Date d'inscription : 1978
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(x)
Liste en péril (dates) : 1996-2017
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.