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Temple troglodyte de Rangiri Dambulla

Sri Lanka
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Nuisibles
  • Perturbations du mode de vie et des systèmes de savoir traditionnels
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Utilisations et associations rituelles/spirituelles/religieuses
  • Autres menaces :

    Détérioration continue des peintures ; Détérioration générale du Temple d'Or

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Temple récemment construit (en 1999), étranger à l'ensemble classé patrimoine mondial (problème résolu)
  • Changement du mode de vie et des savoirs traditionnels
  • Impacts du tourisme/visiteurs/loisirs
  • Usages rituel/spirituel/religieux et associatif
  • Conditions locales affectant le tissu physique (Impacts de l’infiltration d’eau et d’autres forces naturelles)
  • Système de gestion/plan de gestion (Absence de stratégie relative au tourisme et à l’interprétation)
  • Nuisibles (Impacts de l’activité des insectes)
  • Autre (Détérioration continue des peintures ; Détérioration générale du Temple d'Or)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 1 (de 1997-1997)
Montant total approuvé : 3 333 dollars E.U.
1997 Technical cooperation for 6 inscribed cultural sites (Approuvé)   3 333 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Novembre-décembre 1994: mission ICOMOS au Sri Lanka ; décembre 1998 : mission de suivi de l’ICOMOS au Sri Lanka, à Dambulla, Kandy et Galle; mars 2015 : mission de suivi réactif de l’ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

L’État partie n’a pas soumis de rapport sur l’état de conservation, comme demandé par le Comité du patrimoine mondial dans la Décision 43 COM 7B.75 à sa 43e session (Bakou, 2019).

Dans le plan de gestion du Temple d’Or de Dambulla, révisé en 2019 et soumis avec le
rapport de l’État partie sur l’état de conservation du bien de 2019, lequel est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/561/documents/, l’État partie s’est engagé à promouvoir neuf actions immédiates (à l’horizon d’un an) et quatorze actions à court terme (2-4 ans) répondant à des problèmes de conservation, d’interprétation et de gestion hautement prioritaires, dont un certain nombre avaient été mis en exergue par le Comité lors de ses précédentes sessions, notamment :

  • Réfléchir à des solutions adaptées pour les divers problèmes de conservation du bien et en soumettre la documentation ;
  • Exécuter les tâches de recherche et de planification nécessaires en vue de finaliser une stratégie générale de gestion des visiteurs, en adoptant une approche équilibrée de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, de son rôle en tant que site de pèlerinage, de ses impératifs de conservation et des besoins des visiteurs ;
  • Etudier activement les moyens de garantir la transmission des savoirs et savoir-faire traditionnels en matière de peinture murale et de sculpture.

En septembre 2020, il a été transmis à l’État partie un examen technique par l’ICOMOS du plan de gestion du Temple troglodyte de Rangiri Dambulla (2019-26), reçu le 8 novembre 2019.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

En l’absence d’un rapport sur l’état de conservation du bien, les progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre du Plan de gestion révisé 2019 ne peuvent être évalués. En dépit des avancements précédemment rapportés, le bien demeure dans un état précaire et des efforts considérables sont encore nécessaires pour réaliser  une conservation durable des peintures murales et des sculptures, transmettre les savoirs et savoir-faire traditionnels, et parvenir à un juste équilibre entre les besoins et les intérêts des communautés religieuses, des pèlerins, des touristes et de la population locale.

Cela étant, le plan de gestion pour le bien de 2019 identifie clairement les problèmes rencontrés au sein du bien, lesquels ont pour beaucoup déjà fait l’objet de demandes du Comité, et propose un plan d’action hiérarchisé pour y répondre. Une fois mises en œuvre, ces actions devraient soutenir une approche intégrée prenant en considération la conservation du bien et son utilisation, les besoins des pèlerins et des autres visiteurs, et une meilleure transmission de la connaissance de la VUE aux deux groupes. Il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de poursuivre la finalisation des actions identifiées dans le Plan de gestion 2019 et de soumettre les solutions et rapports résultant des actions immédiates et à court terme au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives.

Le plan de gestion donne la priorité à moyen terme (4-7 ans) à l’élaboration d’une politique et stratégie de gestion du tourisme, ce qui a déjà été demandé par le Comité en tant que stratégie de gestion du tourisme (Décision 42 COM 7B.16) et stratégie de gestion des visiteurs (Décision 43 COM 7B.75), tandis que certaines des études de composante et actions du plan de gestion ont une priorité à court terme. De son côté, le rapport de l’État partie sur l’état de conservation de 2019 indiquait qu’un projet de stratégie de gestion du tourisme serait soumis en 2019 et qu’un système de gestion des pèlerins serait également développé par des experts locaux, bien que cela ne soit pas identifié comme une action dans le plan de gestion. Au vu du risque de confusion entre ces diverses demandes et réponses, il serait utile de réitérer clairement la précédente demande du Comité. Il est par conséquent recommandé au Comité de prier l’État partie de finaliser une stratégie de gestion des visiteurs, incluant une stratégie de gestion du tourisme et une stratégie de gestion des pèlerins, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives.

Il devrait être demandé à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, comme cela avait été précédemment demandé dans la Décision 43 COM 7B.75. La mission devrait évaluer l’état de conservation du bien et, en particulier, la mise en œuvre du plan de gestion révisé, les travaux de documentation et de conservation du bien en cours, les progrès accomplis dans la stratégie de gestion des visiteurs et la proposition de modification mineure des limites afin d’étendre la zone tampon du bien, comme précédemment demandé.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.150
Temple troglodyte de Rangiri Dambulla (Sri Lanka) (C 561)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la Décision 43 COM 7B.75, adoptée à sa 43e session (Bakou 2019),
  3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien avant l’échéance du 1er décembre 2020, comme demandé par le Comité dans dans la décision susmentionnée;
  4. Salue néanmoins les efforts et progrès accomplis par l’État partie pour améliorer l’état général de conservation et la gestion du bien ;
  5. Prie instamment l’État partie de poursuivre la mise en œuvre du plan de gestion révisé du Temple d’Or de Dambulla (2019-2026) en le perfectionnant, comme recommandé par l’ICOMOS dans son examen technique ;
  6. Demande à l’État partie de soumettre les approches de conservation et rapports afférents résultant des priorités immédiates et à court terme identifiées dans le plan de gestion 2019 au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  7. Prie de nouveau instamment l’État partie de finaliser une stratégie de gestion des visiteurs, incluant une stratégie de gestion du tourisme et une stratégie de gestion des pèlerins, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Demande également à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien, comme demandé dans la Décision 43 COM 7B.75, pour évaluer l’état de conservation du bien et, en particulier, la mise en œuvre du Plan de gestion révisé, les travaux de documentation et de conservation du bien en cours, les progrès accomplis dans la stratégie de gestion des visiteurs et la proposition de modification mineure des limites afin d’étendre la zone tampon du bien ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.

Projet de décision : 44 COM 7B.150

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la Décision 43 COM 7B.75, adoptée à sa 43e session (Bakou 2019),
  3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien avant l’échéance du 1er décembre 2020, comme demandé par le Comité dans dans la décision susmentionnée;
  4. Salue néanmoins les efforts et progrès accomplis par l’État partie pour améliorer l’état général de conservation et la gestion du bien ;
  5. Prie instamment l’État partie de poursuivre la mise en œuvre du plan de gestion révisé du Temple d’Or de Dambulla (2019-2026) en le perfectionnant, comme recommandé par l’ICOMOS dans son examen technique ;
  6. Demande à l’État partie de soumettre les approches de conservation et rapports afférents résultant des priorités immédiates et à court terme identifiées dans le plan de gestion 2019 au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  7. Prie de nouveau instamment l’État partie de finaliser une stratégie de gestion des visiteurs, incluant une stratégie de gestion du tourisme et une stratégie de gestion des pèlerins, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Demande également à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien, comme demandé dans la Décision 43 COM 7B.75, pour évaluer l’état de conservation du bien et, en particulier, la mise en œuvre du Plan de gestion révisé, les travaux de documentation et de conservation du bien en cours, les progrès accomplis dans la stratégie de gestion des visiteurs et la proposition de modification mineure des limites afin d’étendre la zone tampon du bien ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session en 2023.
Année du rapport : 2021
Sri Lanka
Date d'inscription : 1991
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(vi)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 44COM (2021)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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