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Site archéologique de Leptis Magna

Libye
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Activités illégales
  • Désertification
  • Guerre
  • Autres menaces :

    Détérioration de la maçonnerie de pierre ; Sable recouvrant certaines zones du bien ; Graffiti et incendies

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Activités illégales
  • Désertification
  • Inondations (problème résolu)
  • Situation de conflit
  • Détérioration de la maçonnerie de pierre
  • Sable recouvrant certaines zones du bien
  • Graffiti et incendies
  • Déversement deaux usées domestiques à louest du bien (problème résolu)
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Situation de conflit régnant dans le pays
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Pas encore rédigé

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : 24 543 dollars EU pour le projet européen « Protection du patrimoine et de la diversité culturels dans les situations d'urgence complexes au service de la stabilité et de la paix »
Juin 2020 : Fonds-en-dépôt des Pays-Bas : 49 620 dollars EU pour le renforcement des capacités nationales pour l’élaboration de mesures correctives pour les biens du patrimoine mondial libyen

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 3 (de 1988-1990)
Montant total approuvé : 45 500 dollars E.U.
1990 Mission to find solutions for the protection of Leptis ... (Approuvé)   17 500 dollars E.U.
1989 Purchase of equipment to clear Leptis Magna site (Approuvé)   8 000 dollars E.U.
1988 Purchase of equipment to clear Leptis Magna site after ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

1988 : mission de l'UNESCO ; juin 2000 : mission du Centre du patrimoine mondial ; mars 2003 : mission du Centre du patrimoine mondial ; mai 2006 : mission du Centre du patrimoine mondial ; janvier 2007 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS


Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 6 février 2020 et une version actualisée le 11 février 2021. Les résumés des deux rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/183/documents/. Les progrès réalisés dans le traitement d’un certain nombre de problèmes de conservation abordés par le Comité à ses précédentes sessions sont présentés comme suit :

  • Malgré les difficultés auxquelles le pays est confronté depuis 2011, le Département des antiquités (DoA) continue à prendre des mesures de conservation en collaboration avec la communauté locale et la police touristique, en plus des actions de sensibilisation menées en coordination avec les autorités municipales. Aucun cas de dommage ou d’infraction grave n’a été signalé ;
  • En 2019, conformément à la décision gouvernementale 155/2019, un comité en charge de la gestion et de la mise en œuvre de la Stratégie pour la préservation et la conservation des biens du patrimoine mondial en Libye a été établi ;
  • Le DoA a effectué des visites de suivi régulières pour évaluer l’état de conservation du bien et il estime que la situation s’est améliorée au cours des trois dernières années. Le financement reste une contrainte majeure qui empêche l’entretien régulier du bien. En raison de la pandémie de COVID-19, le site et son musée sont fermés depuis mars 2020, son fonctionnement étant assuré par un personnel réduit ;
  • Le vandalisme et le pacage ont été réduits. Le problème du déversement non autorisé d’eaux usées domestiques a été réglé grâce à un travail coordonné avec les autorités locales, en déplaçant la voie d'évacuation des eaux loin du bien, parvenant ainsi à prévenir toute inondation éventuelle à l'avenir. Un débroussaillage est régulièrement effectué et une étude sur les dommages causés par la végétation et d’autres menaces a permis d’établir des mécanismes de contrôle dont la mise en œuvre a débuté en 2020. Un incendie s’est déclaré en août 2020 en raison de la sécheresse de la végétation, mais il a pu être circonscrit ;
  • Le DoA envisage d’ériger des barrières de sable pour protéger le bien de l’ensablement, en particulier pour les bâtiments les plus vulnérables. Des réflexions sur l’utilisation de la nanotechnologie pour réduire les effets de l’exposition aux intempéries et de la dérive du sable sont en cours ;
  • Un nettoyage périodique du lit du wadi Lebda a été effectué pour éviter les inondations. Des travaux de restauration et de nettoyage ont été entrepris au marché punique, à la basilique des Sévères, au cimetière de Barko et dans la rue à colonnades. Le projet d’installation d’une clôture de sécurité, qui comprend également la réhabilitation de l’entrée du site, est en phase d’établissement des contrats. D’autres mesures de protection telles qu’une barrière d’arbres et des digues de terre sont également utilisées ;
  • Des efforts ont été déployés pour mettre en place des installations de laboratoire et pour lancer une formation à la conservation, ce qui a eu pour conséquence l’amélioration de l’état de conservation du bien au cours des trois dernières années. La définition d’une zone tampon pour le bien s’est poursuivie et une proposition de modification mineure des limites a été soumise, tandis que la préparation d’un plan de gestion a été lancée.
  • Plusieurs partenariats ont contribué au soutien technique et financier, ce qui a permis d’entreprendre les activités mentionnées ci-dessus, ainsi que la mise en œuvre du programme « La formation en action » et du Projet de gestion du patrimoine culturel libyen (MaliCH) visant à renforcer les capacités et à soutenir la conservation du bien. L’État partie a l’intention d’appeler la communauté internationale à lui apporter un soutien financier et technique plus important. Il estime par ailleurs que la réunion technique de mars 2020 avec l'ICOMOS et le Centre du patrimoine mondial a été une réussite car elle a permis de mettre en place une discussion et une consultation directes.

L’État partie réaffirme que le bien n’est confronté à aucun danger spécifique prouvé et demande son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril. Il a officiellement invité à cette fin une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS à évaluer l’état de conservation du bien.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Les efforts entrepris par l’État partie témoignent de son engagement en faveur de la conservation du bien malgré la situation actuelle. Les contraintes liées à la pandémie de COVID-19 et le manque de financement ne permettent pas d’entreprendre de grands travaux de conservation. Il est recommandé que le Comité appelle la communauté internationale à soutenir l’État partie dans ses efforts de conservation.

Aucune information n’a été fournie concernant la détérioration de la maçonnerie de pierre, ainsi que cela a déjà été mentionné dans les rapports précédents. Le lancement de l’élaboration d’un plan de gestion et les mesures prises pour lutter contre l’ensablement, prévenir les inondations et les incendies et résoudre la question du déversement des eaux usées domestiques sont accueillis favorablement.

Plusieurs projets ont été mis en œuvre sur le territoire du bien, notamment un nettoyage et une évaluation de l’état du bien dans le cadre du projet « Formation en action » et des travaux ont été entrepris au marché punique, à la basilique des Sévères, au cimetière de Barko et dans la rue à colonnades. Il est recommandé que le Comité du patrimoine mondial demande que les spécifications techniques et les matériaux utilisés pour les travaux de conservation/restauration soient examinés avec lICOMOS avant leur mise en œuvre. Le lancement de la procédure pour linstallation dune clôture et les discussions en cours à propos dautres mesures de protection sont accueillis avec satisfaction. Toutes ces initiatives sont importantes mais elles ne suffisent pas à garantir l’état de conservation approprié du bien.

Le Centre du patrimoine mondial a organisé une réunion à Paris en mars 2020 pour traiter de l’élaboration dune proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), des mesures correctives qui sy rapportent, de la modification des limites, ainsi que des Listes indicatives. L’État partie, lICOMOS, le Bureau de lUNESCO à Rabat et le Centre du patrimoine mondial ont pris part à cette réunion. Les discussions et les recommandations techniques ont porté principalement sur la proposition de modification mineure des limites soumise par l’État partie et sur les projets envisagés. La modification des limites soumise avec le rapport de l’État partie est actuellement en cours dexamen.

La première réunion consacrée à l'élaboration du DSOCR pour le bien a eu lieu le 1er avril 2021. Ce processus est mis en œuvre grâce au soutien du Fonds du patrimoine mondial et du projet du Fonds-en-dépôt des Pays-Bas « Renforcement des capacités nationales pour l'élaboration de mesures correctives pour les biens libyens du patrimoine mondial ». Il est recommandé que l’État partie poursuive ce dialogue avec le Centre du patrimoine mondial et lICOMOS sur l’élaboration de la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle rétrospective et du DSOCR, à soumettre conformément aux paragraphes 164 et 183 des Orientations.

Des efforts importants ont été entrepris pour garantir de nouveaux projets tels que le projet MaliCH financé par lAlliance internationale pour la protection du patrimoine en zone de conflit (ALIPH). Il est recommandé que le Comité accueille favorablement ces efforts et demande à l’État partie de le tenir informé des avancées de leur mise en œuvre.

Il est recommandé que les efforts importants de l’État partie pour conserver le bien soient conformes au plan d’action élaboré lors de la réunion internationale d’experts sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen, qui s’est tenue à Tunis en mai 2016 (http://whc.unesco.org/fr/actualites/1496), en s’appuyant sur les mesures à court, moyen et long termes identifiées lors de cette réunion. Il est donc recommandé que le Comité demande à l’État partie de fournir des informations sur les avancées réalisées dans la mise en œuvre de ce plan daction.

Les effets de la situation de conflit dans le pays suscitent beaucoup d’inquiétude quant à la viabilité des efforts déployés, car les contraintes actuelles empêchent d’entreprendre des actions essentielles de protection et de conservation du bien. Néanmoins, la récente amélioration de la situation pourrait avoir un impact positif sur la conservation du bien. Il demeure essentiel que la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ait lieu dès que les conditions de sécurité le permettront. En attendant, il est important que l’État partie continue à tenir le Comité informé, par l’intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, quant à la situation sur le terrain et la mise en œuvre des mesures d’intervention.

Il est par conséquent recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.12
Site archéologique de Leptis Magna (Libye) (C 183)
Décision : 44 COM 7A.12

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.24, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Félicite l’État partie pour les efforts importants déployés pour collecter des fonds et entreprendre des activités pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), malgré la situation ardue et les conditions de travail sur le terrain rendues difficiles par les effets du conflit et de la pandémie de COVID-19, et le prie instamment de poursuivre autant que possible ses efforts à cet égard ;
  4. Demande à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’évolution de la situation du bien et de toute nouvelle mesure prise pour assurer sa protection et sa conservation, ainsi que de tout projet éventuel de restauration importante ou de nouvelle construction qui pourrait affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et demande également que les spécifications techniques et les matériaux devant être utilisés lors des interventions de conservation soient examinés avec l’ICOMOS avant leur mise en œuvre ;
  5. Demande en outre à l’État partie de faire rapport sur toute avancée réalisée dans la mise en œuvre du plan d’action élaboré lors de la réunion internationale d’experts sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  6. Accueille avec satisfaction les avancées réalisées dans la finalisation de la proposition de modification mineure des limites et demande par ailleurs à l’État partie de poursuivre cette démarche en étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et de la soumettre conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  7. Encourage l’État partie à poursuivre l’élaboration d’un plan de gestion du bien et l’invite à rechercher le soutien technique et financier adéquat et à allouer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  8. Prend acte de l’invitation de l’État partie à effectuer une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif sur le bien, qui aura lieu dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  9. Accueille également avec satisfaction le lancement du processus d’élaboration d’un ensemble de mesures correctives et d’un calendrier pour leur mise en œuvre, ainsi que d’une proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  10. Réitère son appel à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour fournir un soutien financier et technique à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence du patrimoine de l’UNESCO, afin de mettre en œuvre les mesures à court, moyen et long termes identifiées lors de la réunion de Tunis de 2016 ;
  11. Exprime sa reconnaissance au Fonds-en-dépôt des Pays-Bas et aux autres bailleurs de fonds et institutions pour le soutien accordé à l’État partie dans les domaines de la conservation et de la gestion du bien ;
  12. Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  13. Décide de maintenir le Site archéologique de Leptis Magna (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision : 44 COM 7A.12

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.24, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Félicite l’État partie pour les efforts importants déployés pour collecter des fonds et entreprendre des activités pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), malgré la situation ardue et les conditions de travail sur le terrain rendues difficiles par les effets du conflit et de la pandémie de COVID-19, et le prie instamment de poursuivre autant que possible ses efforts à cet égard ;
  4. Demande à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’évolution de la situation du bien et de toute nouvelle mesure prise pour assurer sa protection et sa conservation, ainsi que de tout projet éventuel de restauration importante ou de nouvelle construction qui pourrait affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et demande également que les spécifications techniques et les matériaux devant être utilisés lors des interventions de conservation soient examinés avec l’ICOMOS avant leur mise en œuvre ;
  5. Demande en outre à l’État partie de faire rapport sur toute avancée réalisée dans la mise en œuvre du plan d’action élaboré lors de la réunion internationale d’experts sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  6. Accueille avec satisfaction les avancées réalisées dans la finalisation de la proposition de modification mineure des limites et demande par ailleurs à l’État partie de poursuivre cette démarche en étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et de la soumettre conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  7. Encourage l’État partie à poursuivre l’élaboration d’un plan de gestion du bien et l’invite à rechercher le soutien technique et financier adéquat et à allouer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  8. Prend acte de l’invitation de l’État partie à effectuer une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif sur le bien, qui aura lieu dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  9. Accueille également avec satisfaction le lancement du processus d’élaboration d’un ensemble de mesures correctives et d’un calendrier pour leur mise en œuvre, ainsi que d’une proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  10. Réitère son appel à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour fournir un soutien financier et technique à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence du patrimoine de l’UNESCO, afin de mettre en œuvre les mesures à court, moyen et long termes identifiées lors de la réunion de Tunis de 2016 ;
  11. Exprime sa reconnaissance au Fonds-en-dépôt des Pays-Bas et aux autres bailleurs de fonds et institutions pour le soutien accordé à l’État partie dans les domaines de la conservation et de la gestion du bien ;
  12. Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022 ;
  13. Décide de maintenir le Site archéologique de Leptis Magna (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Libye
Date d'inscription : 1982
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iii)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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