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Paysage culturel de Mapungubwe

Afrique du Sud
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Activités de gestion
  • Exploitation minière
  • Zones industrielles
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de zone tampon appropriée (problème résolu)
  • Absence de plan de gestion (problème résolu)
  • Activités minières 
  • Pression liée au développement 
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**

Novembre 2010 et janvier 2012: missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; mars 2014 : mission de conseil de l’ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

Le 30 novembre 2017, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation et le 9 mars 2018 un rapport complémentaire en réponse à une demande du Centre du patrimoine mondial. Les rapports (tous deux disponibles à l'adresse http://whc.unesco.org/fr/list/1099/documents) fournissent les informations suivantes :

  • l'État partie affirme qu'il a pleinement résolu les questions soulevées par le Comité du patrimoine mondial et que le bien ne devrait plus faire l'objet d'un rapport dans le cadre du processus de suivi réactif ;
  • la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien est bien entretenue et surveillée ;
  • le bien n'est pas menacé par l'exploitation minière, et les deux mines existantes, Vele Colliery et Venetia, situées en dehors de la zone tampon actuelle, n'ont pas d'impact significatif sur le bien et restent soumises à une surveillance environnementale stricte ;
  • les autorités du patrimoine continuent de veiller à ce que que les recommandations de l'Évaluation de l'impact sur le patrimoine (EIP) concernant le projet d'expansion souterraine de la mine Venetia soient respectées. L'utilisation de l'eau fait en particulier l'objet d'un suivi attentif et des réunions régulières sont organisées avec l'entreprise ;
  • l'accord de compensation pour la biodiversité entre la compagnie minière de Vele Colliery et l'État partie est considéré comme ayant contribué à la conservation du bien ;
  • les travaux de réhabilitation et de stabilisation des principaux sites du bien, y compris le site archéologique K2, ont été entrepris en 2013, et aucune autre détérioration ne s'est produite ;
  • un nouveau plan de gestion intégrée du bien est en cours d'élaboration en 2018 et sera soumis au Centre du patrimoine mondial à son achèvement. Un document daté de 2014 décrivant les principaux aspects des plans de gestion propres au site et le plan de travail pour l'examen du plan de gestion du bien a été joint au rapport de l'État partie, et également soumis au Centre du patrimoine mondial en juillet 2016.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

Il est noté avec satisfaction que l'État partie continue de surveiller étroitement les deux mines existantes, Vele Colliery et Venetia, situées à proximité du bien mais en dehors de sa zone tampon actuelle. Les EIP réalisées précédemment et les protocoles d'atténuation et de surveillance établis semblent fournir une bonne base pour minimiser les risques pour le bien, mais il est évident que ces efforts devraient être maintenus, et si nécessaire adaptés, pendant toute la durée des opérations minières et au-delà, afin d'assurer les contrôles environnementaux les plus stricts pour la protection de la VUE du bien. Il convient de rappeler que le Comité avait précédemment félicité l'État partie pour l'adoption du Cadre de gestion de l'environnement et de mesures visant à contrôler le traitement des droits miniers existants et à interdire de nouveaux permis de prospection dans la zone tampon du bien (décision 40 COM 7B.19), atténuant ainsi la menace éventuelle d'activités extractives à venir.

Le processus d'examen du Plan de gestion offre l'occasion d'évaluer et d'ajuster le cadre de gestion du bien pour en assurer l'efficacité. L'assurance donnée par l'État partie selon laquelle il a pleinement résolu toutes les questions soulevées par le Comité du patrimoine mondial dans ses décisions passées, que la VUE du bien est bien entretenue et surveillée, et que le bien ne fait l'objet d'aucune menace imminente, est accueillie avec satisfaction. Pourtant, très peu d'informations sur l'état actuel de conservation du bien, y compris les activités de suivi et de conservation entreprises depuis 2016, ont été fournies. La mission de 2012 avait fait état d'une grave détérioration des sites archéologiques.

Un rapport détaillé et actualisé sur la conservation des sites archéologiques, y compris les activités régulières de suivi, et sur la mise en œuvre du plan de gestion du bien, devrait être fourni pour permettre au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives d’évaluer en toute connaissance de cause l'état de conservation actuel du bien et de décider si une recommandation pourrait être faite pour dispenser pour le moment, l'État partie de présenter d'autres rapports au Comité dans le cadre du processus de suivi réactif.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7B.49
Paysage culturel de Mapungubwe (Afrique du Sud) (C 1099bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.19, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite l’État partie de ses efforts pour assurer un suivi efficace des deux mines existantes, Vele Colliery et Venetia, à proximité du bien ;
  4. Se félicite de la proposition d'élaboration d'un nouveau plan de gestion intégrée, qui sera achevé en 2018 et soumis au Centre du patrimoine mondial ;
  5. Prend acte que l'État partie assure qu'il a pleinement résolu les questions soulevées par le Comité du patrimoine mondial, que la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien est bien entretenue et surveillée, et que le bien ne fait face à aucune menace imminente, mais note que le rapport de l’État partie contient des informations limitées sur le suivi et la conservation du bien depuis l'adoption de la décision 40 COM 7B.19 en 2016, pour confirmer son bon état de conservation ;
  6. Prend également acte de la soumission du rapport de 2013 sur les travaux de réhabilitation et de stabilisation des sites archéologiques et du rapport de 2016 qui mentionne d'autres travaux sur le K2, mais note qu'aucun détail n'a été fourni sur les activités de suivi de ces rapports, et demande à l'État partie de fournir un rapport détaillé sur les travaux de conservation et de suivi archéologiques pour tous les sites, réalisés depuis la mission de suivi réactif de 2012, ainsi qu'une évaluation illustrée de l'état actuel de conservation des sites ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien comprenant des informations mises à jour sur le suivi et la conservation, y compris des données récentes sur les indicateurs de conservation ainsi que la mise œuvre du plan de gestion et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Projet de décision : 42 COM 7B.49

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.19, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite l’État partie de ses efforts pour assurer un suivi efficace des deux mines existantes, Vele Colliery et Venetia, à proximité du bien ;
  4. Se félicite de la proposition d'élaboration d'un nouveau plan de gestion intégrée, qui sera achevé en 2018 et soumis au Centre du patrimoine mondial ;
  5. Prend acte que l'État partie assure qu'il a pleinement résolu les questions soulevées par le Comité du patrimoine mondial, que la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien est bien entretenue et surveillée, et que le bien ne fait face à aucune menace imminente, mais note que le rapport de l’État partie contient des informations limitées sur le suivi et la conservation du bien depuis l'adoption de la décision 40 COM 7B.19 en 2016, pour confirmer son bon état de conservation ;
  6. Prend également acte de la soumission du rapport de 2013 sur les travaux de réhabilitation et de stabilisation des sites archéologiques et du rapport de 2016 qui mentionne d'autres travaux sur le K2, mais note qu'aucun détail n'a été fourni sur les activités de suivi de ces rapports, et demande à l'État partie de fournir un rapport détaillé sur les travaux de conservation et de suivi archéologiques pour tous les sites, réalisés depuis la mission de suivi réactif de 2012, ainsi qu'une évaluation illustrée de l'état actuel de conservation des sites ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien comprenant des informations mises à jour sur le suivi et la conservation, y compris des données récentes sur les indicateurs de conservation ainsi que la mise œuvre du plan de gestion et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Année du rapport : 2018
Afrique du Sud
Date d'inscription : 2003
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)(v)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2017) .pdf
arrow_circle_right 42COM (2018)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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