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Parc national/Forêt naturelle du mont Kenya

Kenya
Facteurs affectant le bien en 2000*
  • Activités illégales
  • Avalanche/ glissement de terrain
  • Incendies (d’origine naturelle)
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2000
Demandes approuvées : 1 (de 2000-2000)
Montant total approuvé : 25 000 dollars E.U.
2000 Management Planning Proposal for " Mount Kenya National ... (Approuvé)   25 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2000**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 2000

Nouvelles informations : L'UICN a reçu un rapport intitulé "Topographie aérienne de la destruction des réserves forestières du Mont Kenya, d'Imenti et de Ngare Ndare – février-juin 1999", rédigé par le Service kenyan de Protection de la Nature et daté d'août 1999. Les résultats de cette étude, corroborés par d'autres sources, ont établi que l'ensemble du Mont Kenya et des forêts d'Imenti sont sérieusement affectés par des activités illicites qui entraînent une grave destruction au-dessous de la ceinture de bambous/bambous-podocarpes. Les résultats de l'étude signalent de sérieux impacts dus aux activités suivantes :

  • exploitation forestière illicite et non durable d'espèces d'arbres indigènes ;
  • importante production de charbon dans le passé et actuellement ;
  • expansion des établissements humains et cultures associées, qui ont limité la migration des éléphants venant des montagnes ;
  • culture de la marijuana sur plus de 200 hectares ;
  • chasse illicite ; et
  • augmentation du nombre d'incendies associés aux empiétements d'établissements humains.

Ces facteurs contribuent à d'importants impacts négatifs à long terme tels que la perturbation de l'habitat de la faune sauvage, la perte de la biodiversité et la détérioration des services du bassin d'alimentation de la montagne. Tous ces impacts ont une incidence sur le développement du tourisme, retardent les efforts faits pour limiter la pauvreté et entraînent de nouveaux conflits entre la population et la faune sauvage.

Action requise

Le Bureau note avec préoccupation les impacts signalés sur ce site. Le Bureau recommande que l'Etat partie fournisse à la prochaine session du Comité un plan d'action pour réduire les menaces définies dans le rapport d'août 1999 du Service kenyan de Protection de la Nature. Le Bureau recommande également que l'Etat partie envisage d'inviter une mission UNESCO/UICN à étudier s'il faut inclure ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2000

Le Centre a reçu une lettre datée du 11 septembre 2000 du Directeur des Parcs nationaux du Kenya par laquelle il lui transmettait copie d'une notification légale n° 93 datée du 24/7/2000 signalant officiellement que ce territoire d'environ 2.124 km2 incluant la forêt indigène du Mont Kenya, le Parc et les plantations devenait une Réserve nationale dépendant du service kenyan de la Protection de la Nature et serait régi par la Loi sur la Protection de la Nature (Cap 376). Le Gardien en chef du Parc national du Mont Kenya a présenté un rapport à une réunion des dirigeants de sites africains du patrimoine mondial, tenue en Afrique du Sud du 18 au 22 septembre 2000. Ce rapport révèle que la majorité des forêts du Mont Kenya ont été sérieusement touchées par des activités illégales entraînant une importante destruction de la canopée et une diminution de l'ensemble de la zone forestière. Citant un rapport de 1999 du Service kenyan de Protection de la Nature, le Gardien a signalé entre autres problèmes l'abattage de 14.600 arbres indigènes, des coupes claires pratiquées sur 8.200 hectares de forêt indigène, 2.465 fours à charbon de bois, 4.258 têtes de bétail paissant dans le périmètre du site, 21 secteurs touchés par des incendies, 120 glissements de terrain, 127 zones cultivées par des "non-résidents" et environ 200 hectares de culture de cannabis. Le rapport cite d'autres contre-mesures prises par le Gouvernement, comme la création d'une équipe spéciale constituée de personnel du service kenyan de Protection de la Nature et du Département des Forêts. Cette équipe aura un rôle de supervision et devra faire des recommandations pendant la période transitoire de gestion de la forêt indigène. Elle devra également trouver des modalités de gestion permanente par le Département des Forêts des zones de plantation dans la nouvelle Réserve nationale. Dans sa lettre, l'Etat partie a laissé entendre que les nouvelles mesures gouvernementales pour atténuer les menaces sur ce site exigeraient l'extension du site du patrimoine mondial et réduiraient à néant les suggestions d'inclusion du Mont Kenya sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Kenya met actuellement en œuvre un plan de gestion dans le cadre d'une assistance d'urgence d'un montant de 25.000 dollars approuvée au titre de la coopération technique par la vingt-quatrième session ordinaire du Bureau. Le plan de gestion comprendra un programme de réhabilitation pour le Parc national/Réserve forestière du Mont Kenya. L'UICN s'est déclarée extrêmement préoccupée de la situation critique sur le site. Elle suggère d'envoyer en priorité une mission de suivi pour s'assurer de l'état de conservation du site et d'envisager son inscription possible sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2000
24 BUR IV.B.31
Parc national / Forêt naturelle du Mont Kenya (Kenya)

Le Bureau a noté que l’UICN avait reçu un rapport sur la « Topographie aérienne de la destruction des réserves forestières du Mont Kenya, d’Imenti et de Ngare Ndare, février-juin 1999 », rédigé par le Service kenyan de protection de la nature et daté d’août 1999. Les conclusions de cette étude, corroborées par d’autres sources, ont établi que l’ensemble du Mont Kenya et des forêts d’Imenti sont sérieusement affectés par des activités illicites qui entraînent une grave destruction au-dessous de la ceinture de bambous/bambous-podocarpes. Les conclusions de l’étude signalent de sérieux impacts qui proviennent de l’exploitation forestière illicite et non durable d’espèces d’arbres indigènes, d’une importante production de charbon dans le passé et actuellement, de l’expansion des établissements humains et des cultures associées, qui ont limité la migration des éléphants venant des montagnes, de la culture de la marijuana sur plus de 200 hectares, de la chasse illicite et de l’augmentation du nombre d’incendies associés aux empiétements d’établissements humains.

Ces facteurs ont contribué à d’importants impacts négatifs à long terme tels que la perturbation de l’habitat de la faune sauvage, la perte de la biodiversité et la détérioration des services du bassin d’alimentation de la montagne. Tous ces impacts entravent le développement du tourisme, retardent les efforts faits pour limiter la pauvreté et entraînent davantage de conflits entre la population et la faune sauvage.

Le Bureau a également pris note des progrès accomplis dans les discussions sur l’amélioration de la gestion du site suite à la réception par le Secrétariat d’une lettre datée du 29 mai 2000 du Ministère de l’environnement et des ressources naturelles, dans laquelle l’État partie propose une extension du site du Mont Kenya qui engloberait l’actuel Parc national, la totalité de la forêt naturelle et des zones de plantation.

Le Bureau a noté avec préoccupation les impacts signalés sur ce site et a demandé que l’État partie fournisse à la prochaine session du Comité un plan d’action pour réduire les menaces définies dans le rapport du Service kenyan de protection de la nature soumis en août 1999. Le Bureau a également recommandé que l’État partie envisage d’inviter une mission UNESCO/UICN qui étudierait s’il faut inclure ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

24 BUR VII.4

UNIQUEMENT EN ANGLAIS

NATURAL HERITAGE

Technical Co-operation

Guinea - Assessment of the State of Conservation of Mt. Nimba Strict Nature Reserve and Institutional Strengthening of the Centre for Environmental Management of Mt. Nimba - US$ 30,000

The Bureau authorized the Chairperson to approve up to an amount of US$ 30,000 for the request described in WHC-2000/CONF.202/12, subject to the Centre and the State Party co-operating to prepare a detailed budget breakdown and to achieve cost-savings for vehicle repairs, fuel costs, and the final report production.

Kenya - Preparation of a Management Plan for Mt. Kenya National Park/Natural Forest - US$ 25,000

The Bureau approved an amount of US$ 25,000 for the request as described in the WHC-2000/CONF.202/12.

Kenya - Preparation of a Management Plan for Sibiloi/Central Islands National Parks - US$ 25,300

The Bureau approved an amount of US$ 25,300 for the request, as described in WHC-2000/CONF.202/12.

NATURAL HERITAGE

Training Assistance

Madagascar - Building Capacity for World Heritage Area Planning in Southern Madagascar - US$ 30,000

The Bureau approved US $30,000 as a contribution towards direct costs for the project, as described in WHC-2000/CONF.202/12.

Malawi - Capacity Building for Lake Malawi National Park - Recommended approval to Committee

The Bureau recommended approval of US$ 37,094 by the Committee at its twenty-fourth session for the request as described in WHC-2000/CONF.202/12.

CULTURAL HERITAGE

Technical Co-operation

Latvia - Digitizing Works on Computers for all existing utilities networks located in the Old Town of Riga - US$ 27,000

Latvia - Carrying out archaeological and historical investigations in the centre of the Old Town of Riga - US$ 29,579

The Bureau approved US$ 27,000 for the request as described in WHC-2000/CONF.202/12.

Turkmenistan - Technical Support for monitoring the principal earthen architectural monuments within Ancient Merv - US$ 30,000

The Bureau approved US$ 30,000 for the request as described in WHC-2000/CONF.202/12, subject to the State Party paying its dues to the World Heritage Fund, and requesting the Centre to co-ordinate the implementation of the activity in close collaboration with the State Party and CRATerre.

24 COM VIII.iii
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note

Rapports sur l'état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note:

La forêt de Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza (Bélarus/Pologne)

Parc national de Pirin (Bulgarie)

Réserve de faune du Dja (Cameroun)

Parc national du Gros Morne (Canada)

Parcs des Rocheuses canadiennes (Canada) 

Parc national de la Comoé (Côte d'Ivoire)

Iles Galapagos (Equateur)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national de Lorentz (Indonésie)

Parc national /Forêt naturelle du Mont Kenya (Kenya)

Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)

Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)

Parc national de Huascaran (Pérou)

Delta du Danube (Roumanie)

Lac Baïkal (Fédération de Russie)

Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal)

Parc national de Doñana (Espagne)

Réserve forestière de Sinharaja (Sri Lanka)

Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)

Ile de Gough (Royaume-Uni)

Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Baie d'Ha-Long (Viet Nam)

Mosi-oa-Tunya/Chutes Victoria (Zambie/Zimbabwe)

Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour en prendre note:

"Le Bureau approuve les mesures prises par l'Etat partie et demande au Centre de coopérer avec l'Etat partie en vue d'entreprendre une mission de suivi sur le site pour s'assurer de son état de conservation. Le Bureau demande à l'Etat partie de coopérer avec le Centre et l'UICN pour terminer le plan de gestion et le programme de réhabilitation à soumettre au Centre avant le 15 mars 2001, pour examen par la vingt-cinquième session du Bureau."

 

Année du rapport : 2000
Kenya
Date d'inscription : 1997
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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