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Réserve naturelle de Srébarna

Bulgarie
Facteurs affectant le bien en 2000*
  • Exploitation hydraulique
  • Infrastructures hydrauliques
  • Pollution des eaux de surface
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
  • Autres menaces :

    Perte de biodiversité

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Barrage Iron Gates en amont;
  • Déterioration de la qualité de l'eau;
  • Impact d'élevages porcins en amont;
  • Perte de biodiversité
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2000
Demandes approuvées : 3 (de 1994-1999)
Montant total approuvé : 41 000 dollars E.U.
1999 Training workshop on "Srebarna Nature Reserve - core ... (Approuvé)   8 000 dollars E.U.
1998 Assistance to the renovation of the exposition of the ... (Non approuvé)   0 dollars E.U.
1994 Purchase of equipment for the measurement and ... (Approuvé)   19 000 dollars E.U.
1994 Training workshop in Srebarna Nature Reserve (Approuvé)   14 000 dollars E.U.
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 2000

Résumé des précédents débats :
Vingt-troisième session du Comité – paragraphe X.2
Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.1

Nouvelles informations : Le 14 décembre 1999, le Centre a reçu un rapport sur un atelier intitulé "La Réserve naturelle de Srébarna – site essentiel du réseau écologique européen". Cet atelier s'est tenu du 25 au 27 septembre 1999 dans la Réserve naturelle de Srébarna et a rassemblé 28 participants d'institutions gouvernementales, des membres du personnel de la Réserve et des représentants d'ONG. Il a été centré sur une liaison entre la conservation de Srébarna et les questions des applications de la Convention du patrimoine mondial, de la Convention de Ramsar, du concept de réserve de biosphère et d'autres initiatives au niveau européen telles que celles de BirdLife Network, Natura 2000 et la Directive européenne sur l'Habitat. L'atelier a également étudié les possisbilités de faire participer la population locale à la conservation du site et d'orienter la gestion pour améliorer le niveau de vie des résidents locaux de la Réserve et des alentours.

L'Académie bulgare des Sciences a informé l'UICN des effets potentiels suivants d'un récent déversement de cyanure dans le Danube sur la conservation de Srébarna :

  • Les taux de cyanure dans le Danube sont régulièrement contrôlés depuis le 10 février ;
  • Les taux de cyanure dans les échantillons des eaux du Danube près de Srébarna ne dépassaient pas 0,012 mg/l ; de tels chiffres ne sont considérés comme dangereux qu'en cas de pollution chronique à long terme ;
  • Le lac de Srébarna est relié au Danube par un canal comportant deux écluses, qui étaient fermées lors du déversement de cyanure ; à l'époque, le niveau des eaux du lac était également plus haut que celui du fleuve, ce qui a encore réduit les risques de fuite de cyanure dans le lac ; et
  • La pollution due aux métaux lourds, aux hydrocarbures chlorés et autres polluants provenant des terrains situés dans l'entourage immédiat du lac sont potentiellement plus préoccupants que l'impact du déversement de cyanure pour la conservation à long terme de Srébarna.

L'UICN a suggéré que l'Etat partie continue à contrôler l'impact du déversement de cyanure ainsi que des autres principaux agents polluants du lac.

Action requise
Le Bureau recommande que le Comité maintienne ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau engage l'Etat partie et les autorités nationales concernées à poursuivre leurs efforts pour rassembler les différentes initiatives aux niveaux national, européen et international afin de limiter les menaces sur le site. Le Bureau demande à l'Etat partie de soumettre, d'ici le 15 septembre 2000, un rapport sur l'état de conservation du site qui traiterait, entre autres, de l'efficacité du programme de réhabilitation actuellement mis en œuvre par l'Etat partie. A partir d'un examen de ce rapport, l'UICN et le Centre pourraient proposer à la vingt-quatrième session du Comité un processus et un calendrier d'évaluation des résultats de la restauration de Srébarna ainsi que son retrait possible de la Liste du patrimoine mondial en péril in 2001.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2000

A sa vingt-quatrième session ordinaire du 26 juin au 1er juillet 2000, le Bureau avait noté qu'un déversement de cyanure dans le Danube avait été limité et n'avait pas eu d'impacts majeurs sur l'intégrité du site. Toutefois, le Bureau avait engagé l'Etat partie à continuer à contrôler l'impact du déversement ainsi que d'autres importants agents polluants pénétrant dans le lac. Le rapport sur l'état de conservation à fournir par l'Etat partie avant le 15 septembre 2000, selon la recommandation de la vingt-quatrième session ordinaire du Bureau, n'a toujours pas été reçu par le Centre au moment de la préparation du présent rapport.

Décisions adoptées par le Comité en 2000
24 BUR IV.A.3
Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie)

Le Bureau a noté qu'un atelier tenu du 25 au 27 septembre 1999 sur le site avait réuni 28 participants d'institutions gouvernementales, des membres du personnel de la Réserve et des représentants d'ONG. Cet atelier a été centré sur une liaison entre les applications de la Convention du patrimoine mondial, de la Convention de Ramsar, du concept de réserve de biosphère et d'autres initiatives au niveau européen telles que celles de BirdLife Network, Natura 2000 et la Directive européenne sur l'Habitat, et la conservation de Srébarna. L'atelier a également étudié les possibilités de faire participer la population locale à la conservation du site et d'orienter la gestion pour améliorer le niveau de vie des résidents locaux de la Réserve et des alentours.

Le Bureau a été informé que les études dirigées par l'Académie bulgare des Sciences sur les effets potentiels d'un récent déversement de cyanure dans le Danube sur la conservation de Srébarna avaient révélé que :

  • Les taux de cyanure dans les échantillons des eaux du Danube près de Srébarna ne dépassaient pas 0,012 mg/l ; de tels niveaux ne sont considérés comme dangereux qu'en cas de pollution chronique à long terme ;
  • Le lac de Srébarna est relié au Danube par un canal comportant deux écluses, qui étaient fermées lors du déversement de cyanure ; à l'époque, le niveau des eaux du lac était également plus haut que celui du fleuve, ce qui a encore réduit les risques de fuite de cyanure dans le lac ; et
  • La pollution due aux métaux lourds, aux hydrocarbures chlorés et autres polluants provenant des terrains situés dans l'entourage immédiat du lac sont potentiellement plus préoccupants que l'impact du déversement de cyanure pour la conservation à long terme de Srébarna.

Le Bureau a noté que le contrôle des taux de cyanure dans le lac avait commencé en février 2000 et il a suggéré que l'État partie continue à contrôler l'impact du déversement de cyanure ainsi que des autres principaux agents polluants pénétrant dans le lac. Concernant l'impact général de cyanure, voir aussi paragraphe IV.45.

Le Bureau a recommandé que le Comité maintienne ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau a engagé l'État partie et les autorités nationales concernées à poursuivre leurs efforts pour rassembler les différentes initiatives aux niveaux national, européen et international afin de limiter les menaces sur le site. Le Bureau a demandé à l'État partie de soumettre, d'ici le 15 septembre 2000, un rapport sur l'état de conservation du site qui traiterait, entre autres, de l'efficacité du programme de réhabilitation actuellement mis en œuvre par l'Etat partie. Le Bureau a demandé au Centre  et à l'UICN d'étudier ce rapport et de proposer à la vingt-quatrième session du Comité un processus et un calendrier d'évaluation des résultats de la restauration de Srébarna ainsi que de son retrait possible de la Liste du patrimoine mondial en péril in 2001.

24 COM VIII.4
Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie)

VIII.4 Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie)

Le Comité a été informé que le Ministre de l'Environnement et de l'Eau, par lettre datée du 11 septembre 2000, a transmis au Centre un rapport sur l'état de conservation du site. Ce rapport n'est parvenu au Centre que le 17 novembre 2000, ce qui n'a permis à l'UICN que de faire une étude préliminaire sur documents. Le rapport décrit des modifications physiques (par exemple de la qualité de l'eau) et des indicateurs de la biodiversité qui témoignent d'améliorations de l'état de conservation du site. Il expose les grandes lignes des mesures prises par l'État partie pour renforcer le soutien social, culturel et politique en faveur de la protection du site, y compris les dispositions régionales et internationales prises pour coordonner la protection d'ensemble des zones humides du bassin du Danube. Le rapport insiste sur le fait que les améliorations enregistrées dans l'état de conservation - y compris les dispositions administratives et d'organisation mises en place pour maintenir ces améliorations - justifient le retrait de Srébarna de la Liste du patrimoine mondial en péril par la vingt-quatrième session du Comité. Toutefois, l'UICN, tout en notant les acquis positifs décrits dans le rapport sur l'état de conservation du site, a suggéré que le Comité attende pour décider du retrait de Srébarna de la Liste du patrimoine mondial en péril qu'une visite sur le site soit entreprise afin d'évaluer les résultats des efforts de réhabilitation décrits par l'Etat partie. Le Comité a remercié et félicité l'État partie d'avoir soumis un rapport détaillé et d'avoir fait des efforts pour réhabiliter totalement le site. Le Comité a demandé au Centre et à l'UICN de coopérer avec le Secrétariat de la Convention de Ramsar et d'autres partenaires appropriés pour organiser une mission sur le site afin d'entreprendre une évaluation approfondie de la réussite des efforts de réhabilitation décrits et de leur durabilité. Le Comité a demandé au Centre et à l'UICN de soumettre un rapport à la vingtcinquième session du Comité en 2001, en vue de conseiller le Comité sur la possibilité d'un retrait éventuel de la Liste du patrimoine mondial en péril et sur des mesures complémentaires à prendre pour rédiger une proposition d'inscription transnationale et plurinationale de l'aire de patrimoine mondial du delta du Danube incluant des aires classées et potentielles de patrimoine mondial du Bassin du Delta du Danube. Le Comité a maintenu ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Comité pourrait souhaiter étudier les nouvelles informations qui pourraient être disponibles lors de sa session, prendre les décisions nécessaires et recommander des mesures appropriées pour examen par l'Etat partie, les organismes consultatifs et le Centre. 

Année du rapport : 2000
Bulgarie
Date d'inscription : 1983
Catégorie : Naturel
Critères : (x)
Liste en péril (dates) : 1992-2003
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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