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Ensemble historique du Palais du Potala, Lhasa

Chine
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Activités de gestion
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Habitat
  • Humidité relative
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Utilisations et associations rituelles/spirituelles/religieuses
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Délimitation du bien
  • Pressions dues au développement urbain et accroissement des activités liées au tourisme, engendrant de nombreuses constructions
  •  Reconstruction et/ou démolition de structures historiques et reconstruction avec de nouveaux matériaux ou éléments de décor
  • Déterioration des peintures murales due à l'humidité, usage de vernis ou retouches excessives 
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédentes délibérations : En approuvant l'inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial à sa dix-huitième session en 1994, le Comité avait recommandé aux autorités chinoises d'en étendre les limites au temple de Jokhang et aux quartiers historiques avoisinants. Ce point avait été discuté à la vingtième session extraordinaire du Bureau et le délégué de la Chine avait informé le Bureau que les autorités chinoises approuvaient cette extension selon la recommandation du Comité. Le Bureau d'Etat des vestiges culturels de Chine a présenté un rapport au Centre du patrimoine mondial en juillet 1998, indiquant que le gouvernement de la Région autonome du Tibet allait officiellement demander l'inclusion du temple de Jokhang dans ce site et que les autorités chinoises responsables agiraient en conséquence. Le 18 août 1998, le Centre du patrimoine mondial a demandé au directeur général du Bureau d'Etat des vestiges culturels de Chine d’apporter un complément d’information sur l'état du projet d'extension avant le 1er octobre 1998. Toutefois, le sec n'a reçu aucun courrier à ce sujet.

Afin de protéger le cadre du site, les autorités locales ont supprimé les résidences modernes et les boutiques situées sur la place en face du Palais, qui rompaient l'harmonie avec les monuments historiques. L'utilisation de méthodes et matériaux de construction traditionnels est encouragée de manière à préserver les caractéristiques architecturales originelles du site. Les autorités locales ont édité des publications sur les styles architecturaux, les peintures, les sculptures et l'ensemble des biens culturels du Palais du Potala, afin de sensibiliser l’opinion publique.

Le Bureau, à sa vingt-deuxième session extraordinaire en novembre 1998, a pris note des préoccupations suscitées dans la presse et parmi les experts internationaux par la démolition de bâtiments historiques et l'édification de nouvelles constructions dans la zone historique de Barkhor qui fait partie du projet d'extension. Il a demandé des informations aux autorités chinoises à cet égard.

Le Comité du patrimoine mondial, à sa vingt-deuxième session tenue en décembre 1998, a pris note de la demande du Bureau à l'Etat partie.

Nouvelles informations : Le 10 décembre 1998, le Centre du patrimoine mondial a transmis la demande du Bureau aux autorités chinoises pour suite à donner. Le 28 avril 1999, le Centre a de nouveau demandé aux autorités chinoises des informations sur l'éventuelle extension de ce site. Le Secrétariat n'a reçu aucune nouvelle information à ce jour.

Action requise

Le Bureau pourrait souhaiter étudier les informations complémentaires qui pourraient être disponibles lors de sa session et prendre les décisions appropriées à cet égard. Le Secrétariat pourraient brièvement rendre compte au Bureau de l'avancement réalisé pour l'extension de ce bien, si la proposition d'inscription est reçue avant le 1er juillet 1999.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Vingtième session du Bureau – paragraphe III.19.

Vingtième session du Comité – paragraphe VII.48.

Vingt-deuxième session extraordinaire du Bureau – paragraphe III.C.

Vingt-deuxième session du Comité – paragraphe VII.43.

Vingt-troisième session du Bureau – paragraphe IV.53.

 

Nouvelles informations : En attendant l’extension des limites du site du patrimoine mondial du Palais du Potala pour inclure le temple de Jokhang et la zone historique avoisinante de Barkhor, selon la demande de l’Etat partie en juillet 1999 en réponse à la recommandation de 1994 du Comité, les autorités nationales et locales ont accru leurs efforts en matière de documentation et de conservation du patrimoine monumental et urbain de la zone proposée pour extension. La collaboration avec des activités associées d’organisations internationales non gouvernementales, d’universités internationales et d’autorités locales a été renforcée dans ces domaines. La participation active de la municipalité de Lhasa à la conférence internationale de Suzhou des maires de villes historiques de Chine et de l’Union européenne (avril 1998), organisée par le Centre et le ministère chinois de la Construction, ainsi que d’autres activités dans le cadre du Programme spécial du Centre pour les villes d’Asie méritent d’être signalées. Une délégation de la Région autonome du Tibet a visité la Norvège en octobre 1999 dans le cadre du programme de coopération du Réseau universitaire Tibet-Norvège pour définir la prochaine série d’activités de coopération, dont certaines devraient être réalisées en association avec le Centre du patrimoine mondial. L’organisation d’un atelier technique avec l’appui de l’UNESCO et du NIKU (Institut norvégien de conservation) a été proposée pour (1) passer en revue le projet du Plan historique de la Vieille ville de Lahasa, qui bénéficie de l’appui financier de la Norvège depuis 1996 ; et (2) pour transmettre des savoir-faire récents en matière de conservation des peintures murales par le biais d’un atelier de formation en cours d’emploi pour restaurer les peintures du Temple de Lukhang du Palais du Potala.

Etant donné les incidents incessants de démolition illégale de reconstructions inadaptées dans le secteur historique de Barkhor, qui sont le fait de particuliers et d’entreprises commerciales, le Centre et l’Etat partie discutent actuellement de mesures de sensibilisation favorisant le respect pour la conservation parmi la population locale.

 

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.53
Palais du Potala, Lhasa (République populaire de Chine)

En approuvant l'inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial à sa dix-huitième session en 1994, le Comité avait recommandé aux autorités chinoises d'en étendre les limites au temple de Jokhang et aux quartiers historiques avoisinants.

Le Bureau a été informé par le Centre du patrimoine mondial que la proposition d'inscription de l'extension du Palais de Potala pour inclure le temple de Jokhang et la zone historique avoisinante de Barkhor avait été soumise au Centre du patrimoine mondial par une lettre en date du 30 juin 1999.

Le Bureau a exprimé sa satisfaction au Gouvernement chinois pour le suivi donné à la recommandation du Comité du patrimoine mondial. Il a encouragé l'État partie à poursuivre la protection de la zone historique de Barkhor entourant le temple de Jokhang en attendant l'examen par la vingt-quatrième session du Bureau de la proposition d'inscription présentée de l'extension.

23 COM X.B.46
Rapports sur l’état de conservation de biens culturels dont le Comité a pris note

X.46 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants :

Missions jésuites des Guaranis (Argentine et Brésil)

Mission jésuite de Santa Ana (Argentine)

Palais du Potala, Lhasa (Chine)

Ville de Quito (Equateur)

Le Délégué de l'Equateur a informé le Comité que le volcan La Pichincha avait eu des éruptions le 5 octobre et le 26 novembre 1999 et que l'Institut national pour le patrimoine culturel (INPC) et la Municipalité de Quito avaient pris des mesures préventives pour protéger la population et les monuments.

Centre historique (vieille ville) de Tallin (Estonie)

Mont-Saint-Michel et sa Baie (France)

Trèves - Monuments romains, cathédrale et église Notre- Dame (Allemagne)

Bâtiments traditionnels Asante (Ghana)

Eglises et couvents de Goa (Inde)

Luang Prabang (Laos)

Ile de Mozambique (Mozambique)

Lumbini, lieu de naissance du Bouddha (Népal)

L'observateur du gouvernement népalais de Sa Majesté a assuré le Comité que la conservation du Temple de Maya Devi serait entreprise conformément aux normes internationales de conservation prescrites par la Convention du patrimoine mondial. Il a informé le Comité que le gouvernement népalais de Sa Majesté serait heureux de recevoir les suggestions d'experts de l'UNESCO concernant l'avant-projet conceptuel des travaux de conservation du Temple de Maya Devi, car ces avis fourniraient des orientations pour élaborer les détails du projet en préparation. L'observateur a assuré le Comité que les projets des travaux du Temple de Maya Devi, une fois achevés, seraient transmis à l'UNESCO, comme l'a assuré le Gouvernement népalais de Sa Majesté. L'observateur a informé le Comité qu'une demande de coopération technique en vue de l'organisation d'une réunion technique internationale pour débattre de l'avant-projet de conservation, restauration et présentation du Temple de Maya Devi serait présentée, conformément à la demande du Bureau à sa vingt-troisième session.

Site archéologique de Chavin (Pérou)

Ville de Cuzco (Pérou)

Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines)

L'observateur des Philippines a assuré le Comité que le plan de développement intégré à long terme du site, comprenant un plan de développement touristique du site, serait soumis en temps voulu à l'UNESCO, de préférence avant le 15 septembre 2000. Afin de s'assurer du maintien de l'authenticité et de la conservation durable de ce site fragile, l'observateur a déclaré que son gouvernement accepterait l'offre généreuse du Comité de fournir une expertise technique au titre du Fonds du patrimoine mondial.

Camp de concentration d'Auschwitz (Pologne)

Grotte de Sokkuram et temple de Pulgulksa (République de Corée)

Alhambra, Generalife et Albaicin, Grenade (Espagne)

Zones historiques d'Istanbul (Turquie)

L'observatrice de la Turquie a remercié le Comité de la sympathie exprimée aux victimes du tremblement de terre de cette année et elle a déclaré qu'Istanbul est le seul des neuf sites turcs du patrimoine mondial situé dans la région touchée par le tremblement de terre d'août 1999. Bien qu'il faille un certain temps pour évaluer les dommages, les premières estimations ont révélé des fissures mineures dans plusieurs monuments historiques, dont Sainte-Sophie et quatre musées. On a cependant constaté plusieurs grosses fissures au Musée archéologique d'Istanbul, au laboratoire de conservation installé dans un monument historique, dans deux bâtiments historiques abritant des bibliothèques, dans plus de dix tombes, ainsi que dans les remparts de la ville. Le Comité a été informé que les bureaux régionaux du ministère turc de la Culture ne lui ont pas encore communiqué l'importance de l'impact du second tremblement de terre (novembre 1999) sur les sites du patrimoine mondial. L'observatrice a déclaré qu'un rapport détaillé serait présenté au Comité dès son achèvement.

S'agissant du plan de conservation urbaine de la péninsule historique d'Istanbul, l'observatrice a informé le Comité que le plan au 1/5000e venait d'être achevé et présenté au Conseil du Grand Istanbul et après approbation sera transmis pour adoption au Conseil régional de conservation. Après avoir été officiellement approuvé, un plan au 1/1000e sera préparé pour les municipalité de Fatih et d'Eminonu. De plus, le plan de conservation détaillé au 1/500e du district de Zeyrek, établi par l'Université technique d'Istanbul et cofinancé par le Fonds du patrimoine mondial est presque achevé et sera présenté à la municipalité de Fatih pour approbation. L'observatrice a remercié le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO d'avoir mobilisé l'appui international pour la conservation du patrimoine urbain d'Istanbul et, à cet égard, s'est déclarée particulièrement satisfaite de l'aide financière octroyée par la Commission européenne et le gouvernement français.

L'observatrice a conclu son exposé en déclarant que les activités de réhabilitation dues au tremblement de terre avaient entraîné de sévères coupures dans le budget de l'Etat, et notamment celui du ministère de la Culture. Bien que l'on poursuive les projets de conservation avec les municipalités d'Istanbul, aucun développement du travail ou des activités complémentaires ne sera possible en l'an 2000.

La Déléguée de la Grèce a demandé au Comité de fournir un soutien à la Turquie pour la réhabilitation des zones touchées par le tremblement de terre et, à cet égard, a rappelé sa déclaration à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau concernant la nécessité d'établir des priorités dans l'octroi du soutien international, étant donné l'étendue des besoins en matière de conservation de l'aire de patrimoine mondial d'Istanbul. Le Président, à titre personnel, a déclaré que l'esprit de collaboration et de solidarité témoigné par la Grèce en faveur de la Turquie rejoignait celui de la Convention du patrimoine mondial.

Le Bureau pourrait souhaiter adopter la décision suivante :

« Le Bureau constate avec satisfaction le renforcement de la coopération internationale en faveur de la conservation du patrimoine monumental et urbain du secteur historique de Barkhor, et notamment l’appui à long terme offert par les autorités et universités norvégiennes. Le Bureau prend note des projets d’activités de formation en planification de la conservation urbaine et en restauration des peintures murales avec la participation de l’UNESCO et de l’Institut norvégien de conservation (NIKU), entre autres. Le Bureau rappelle l’intérêt exprimé par l’ICCROM et l’ICOMOS pour ces activités et demande à l’Etat partie d’envisager leur participation, en particulier aux activités de formation. Le Bureau se déclare prêt à envisager une assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial pour épauler les efforts nationaux et locaux dans ces domaines et il demande au Centre du patrimoine mondial de travailler en étroite collaboration avec l’Etat partie. »

 

Année du rapport : 1999
Chine
Date d'inscription : 1994
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iv)(vi)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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