Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Le site métallurgique de Begon II

Date de soumission : 21/07/2005
Catégorie : Culturel
Soumis par :
Ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports Ndjaména Tchad
Coordonnées N 90°52'45" E 64°97'82'' Région : Logone oriental Département : Mont de Lam
Ref.: 2049
Avertissement

Les Listes indicatives des États parties sont publiées par le Centre du patrimoine mondial sur son site Internet et/ou dans les documents de travail afin de garantir la transparence et un accès aux informations et de faciliter l'harmonisation des Listes indicatives au niveau régional et sur le plan thématique.

Le contenu de chaque Liste indicative relève de la responsabilité exclusive de l'État partie concerné. La publication des Listes indicatives ne saurait être interprétée comme exprimant une prise de position de la part du Comité du patrimoine mondial, du Centre du patrimoine mondial ou du Secrétariat de l'UNESCO concernant le statut juridique d'un pays, d'un territoire, d'une ville, d'une zone ou de leurs frontières.

Les noms des biens figurent dans la langue dans laquelle les États parties les ont soumis.

Description

Le site métallurgique de Begon II est situé dans la partie sud du Tchad à environ 150 km de Moundou. L'agglomération la plus proche, Bessao, est à 50 km du site. Le site se trouve à 1,5 km du village de Begon II. Le site couvre une superficie de près de 1800m², et se trouve exactement sur les deux berges d'une vallée appelée « Ka-Ngoi-Bar ». Les populations qui travaillaient le fer sur ce site habitaient le village de Bembaïda Manda qui se trouve à 4.5 km au Nord du site. Le fer provenant de ce site, produit entre les 9eme et 11eme siècles, servait à l’époque, à la fabrication des outils aratoires, des armes, et de monnaies d'échanges pour les peuples Sara. Ce foyer industriel est une ancienne batterie de fourneaux de réduction de fer, qui était ponctuée de zone de déjection de scories de fer. Un inventaire de 53 fourneaux a été effectué en 2003. Il existe toujours sur ce site l’espèce arborée qui avait fourni le charbon pour la fonte.

top