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Quttinirpaaq

Date de soumission : 01/10/2004
Critères: (iii)(vii)(viii)(x)
Catégorie : Mixte
Soumis par :
Parks Canada Agency
État, province ou région :
NUNAVUT
Coordonnées N82 W70
Ref.: 1943
Avertissement

Les Listes indicatives des États parties sont publiées par le Centre du patrimoine mondial sur son site Internet et/ou dans les documents de travail afin de garantir la transparence et un accès aux informations et de faciliter l'harmonisation des Listes indicatives au niveau régional et sur le plan thématique.

Le contenu de chaque Liste indicative relève de la responsabilité exclusive de l'État partie concerné. La publication des Listes indicatives ne saurait être interprétée comme exprimant une prise de position de la part du Comité du patrimoine mondial, du Centre du patrimoine mondial ou du Secrétariat de l'UNESCO concernant le statut juridique d'un pays, d'un territoire, d'une ville, d'une zone ou de leurs frontières.

Les noms des biens figurent dans la langue dans laquelle les États parties les ont soumis.

Description

Englobant les terres situées à l'extrême-nord du Canada, à 720 kilomètres seulement du Pôle nord, le Parc national du Canada Quttinirpaaq (37775 km²) couvre la partie septentrionale de l'île d'Ellesmere. Le parc est formé de montagnes sédimentaires, de champs de glace, de glaciers, de plate-formes de glace et de fjords. Il jouxte l'océan Arctique et s'élève jusqu'au mont Barbeau (un nunatak) qui, à 2616 mètres, est le plus haut sommet de la région est de l'Amérique du Nord. Une grande partie du parc, y compris le plateau de Hazen, est un désert polaire qui reçoit moins de 2,5 cm de précipitations annuelles. Quelques aires herbagères recouvertes de carex hautement productif subviennent aux besoins d'une diversité d'animaux sauvages de l'Arctique, dont le bœuf musqué, le lièvre arctique, le loup et une espèce menacée d'extinction, le caribou de Peary. Le lac Hazen est l'un des plus grands lacs d'eau douce de la région circumpolaire, et il suscite un intérêt scientifique considérable en tant qu'oasis thermique dans un désert polaire. Ses caractéristiques physiques uniques sont les anciens dépôts de plate-formes de glace d'eau douce, de 80 mètres d'épaisseur, qui s'étendent sur plusieurs kilomètres sur l'océan Arctique. Les principales vallées du parc sont un élément central de l'une des routes suivies par les premiers Autochtones qui passèrent de l'Arctique canadien au Groenland. Cette route comporte trois grands axes de contact datant du début de la période paléoesquimaude (de 4500 à 3000 ans avant aujourd'hui). Tous les groupes culturels pré-européens qui sont connus pour avoir occupé l'extrême Arctique canadien, dont les groupes de l'Indépendance I (de 4500 à 3000 ans avant aujourd'hui) et de l'Indépendance II (de 3000 à 2500 ans env. avant aujourd'hui), le peuple de la fin du Dorsétien (de 1300 à 800 env. avant aujourd'hui) et le peuple thulé (de 900 à 300 ans env. avant aujourd'hui), sont représentés par des sites archéologiques présents dans le parc. Ce dernier comporte l'une des plus grandes concentrations de sites pré-européens recensés dans l'extrême Arctique, y compris des sites associés aux premiers habitants humains documentés dans cette région éloignée.

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