Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B.Add,
- Rappelant la Décision 42 COM 7B.61, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
- Accueille avec satisfaction les nouvelles avancées de l’État partie dans la mise en œuvre des recommandations de la mission conjointe de suivi réactif ICOMOS/UICN de 2015, mais note que certaines de ces recommandations restent à être mises en œuvre pleinement et réitère sa demande à l’État partie de finaliser, à titre prioritaire, la démarche en cours pour désigner en tant que réserves les zones permanentes de production de bois (PTPZL) et les zones de future exploitation forestière potentielle (FPPFL) sur le territoire du bien ;
- Félicite l’État partie de l’achèvement de l’« Évaluation des valeurs culturelles de la zone d’extension de 2013 de la Zone de nature sauvage de Tasmanie du patrimoine mondial », qui a fait que le nombre de sites aborigènes répertoriés au sein de la zone d’extension a plus que doublé, et réitère également sa demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial des détails sur la manière dont la valeur culturelle des zones supplémentaires est liée à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Note également la finalisation et la publication du Plan touristique directeur de la Zone de nature sauvage de Tasmanie du patrimoine mondial et demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives d’examiner ce plan à la lumière de leurs commentaires antérieurs et de vérifier, en particulier, si le plan touristique directeur :
- S’harmonise parfaitement avec le plan de gestion du bien de 2016,
- Inclut des orientations plus spécifiques concernant la protection de la VUE du bien, notamment un plus grand nombre de détails sur la manière dont les valeurs de nature sauvage du bien doivent être prises en compte dans les décisions liées à la gestion touristique,
- A pris en compte la démarche parallèle d’expression d’intérêt pour les projets d’aménagement touristique et comment ces derniers peuvent être affectés par le plan,
- Avance dans la mise en œuvre du Plan détaillé pour une évaluation culturelle globale afin de pouvoir prendre en compte toutes les expressions pertinentes du patrimoine culturel, y compris celles qui n’ont pas encore été identifiées ;
- Note avec une vive préoccupation les impacts des incendies de 2018-2019 sur le territoire du bien, y compris la disparition localisée de certains types de végétation, et prie instamment l’État partie d’élaborer, à titre prioritaire et conformément à son engagement, un plan global de gestion des incendies pour le bien ;
- Prie aussi instamment l’État partie d’éviter tout projet d'aménagement et de développement sur le territoire du bien avant de mettre en œuvre le Plan détaillé pour une évaluation culturelle globale et rappelle à l’État partie l’importance de procéder à des évaluations d’impact et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, les détails de tout projet susceptible de modifier la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par les Organisations consultatives.