Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Administration
Assistance internationale
Budget
Communauté
Communication
Conservation
Convention du patrimoine mondial
Credibilité de la Liste du ...
Inscriptions sur la Liste du ...
Liste du patrimoine mondial en péril
Listes indicatives
Mécanisme de suivi renforcé
Méthodes et outils de travail
Orientations
Partenariats
Rapport périodique
Rapports
Renforcement des capacités
Valeur universelle exceptionnelle








Décision 40 COM 8B.17
Examen des propositions d'inscription de biens mixtes sur la Liste du patrimoine mondial

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les documents WHC/16/40.COM/8B, WHC/16/40.COM/INF.8B1 et WHC/16/40.COM/INF.8B2,
  2. Inscrit le Parc national du Khangchendzonga, Inde, sur la Liste du patrimoine mondial sur la base des critères (iii), (vi), (vii) et (x);
  3. Adopte la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle suivante :

    Brève synthèse

    Situé dans l’État du Sikkim, dans le nord de l’Inde, le Parc national du Khangchendzonga (PNK) présente une des plus vastes gammes altitudinales de toutes les aires protégées du monde. Le parc a une verticalité extraordinaire s’étendant sur plus de 7 km (1220 m à 8586 m) dans une zone dont la superficie n’est que de 178 400 ha et comprend une diversité unique de plaines, de vallées aux pentes raides et de montagnes spectaculaires couronnées de neige, y compris le troisième plus haut sommet du monde, le mont Khangchendzonga. Plusieurs lacs et glaciers, y compris le glacier Zemu long de 26 km, parsèment les hautes altitudes dénudées.

    Le bien se trouve dans le point chaud mondial de la biodiversité de l’Himalaya et présente une gamme inégalée d’écosystèmes subtropicaux à alpins. C’est là que l’Himalaya est le plus étroit et il en résulte un terrain extrêmement abrupt qui magnifie la distinction entre les différentes écozones caractérisant le bien. Le parc est situé dans une chaîne de montagnes d’importance mondiale pour la conservation de la biodiversité et couvre 25% de l’État du Sikkim, reconnu comme une des concentrations de biodiversité les plus importantes de l’Inde. Le bien accueille un nombre important d’espèces de plantes et d’animaux endémiques, rares et menacées. Le bien compte l’un des nombres les plus élevés d’espèces de plantes et de mammifères répertoriées dans les montagnes d’Asie centrale / Haute-Asie ; il possède aussi un nombre élevé d’espèces d’oiseaux.

    La somptuosité du Parc national du Khangchendzonga est indéniable et le massif du Khangchendzonga, d’autres pics et caractéristiques paysagères sont révérés par plusieurs cultures et religions. L’association de montagnes extrêmement élevées et accidentées couvertes de forêts anciennes intactes jusqu’à une ligne des arbres inhabituellement élevée donne un paysage d’une beauté exceptionnelle.

    Le mont Khangchendzonga et de nombreuses caractéristiques naturelles présentes dans le bien pour inscription revêtent des significations culturelles et sacrées, donnant forme au paysage sacré à plusieurs niveaux du Khangchendzonga, qui est sacré en tant que terre secrète tant pour les bouddhistes (Beyul) que pour les Lepcha (Mayel Lyang), représentant un exemple unique de coexistence et d’échange entre différentes traditions religieuses et différents groupes ethniques, constituant la base de l’identité et de l’unité sikkimaise. L’ensemble des mythes, des histoires et des événements remarquables ainsi que les textes sacrés eux-mêmes traduisent et rendent manifestes les significations culturelles projetées sur les ressources naturelles et la cosmogonie bouddhiste spécifique et autochtone qui s’est développée dans la région himalayenne.

    La connaissance traditionnelle autochtone des propriétés des plantes locales et de l’écosystème local, qui est propre aux populations locales, est sur le point de disparaître alors qu’elle représente une source précieuse d’informations sur les propriétés curatives de plusieurs plantes endémiques. Le système de gestion traditionnel et rituel des forêts et des ressources naturelles de la terre appartenant aux monastères bouddhistes exprime la dimension active des cosmogonies bouddhistes et pourrait contribuer à la gestion efficace du bien.

    Critère (iii) : Le bien – avec le mont Khangchendzonga et d’autres montagnes sacrées – représente la région sacrée au cœur des religions et des traditions culturelles sikkimaises, et syncrétistes et apporte un témoignage unique sur la coexistence de plusieurs niveaux de significations sacrées bouddhistes et pré-bouddhistes dans la même région, avec la demeure de la divinité de la montagne sur le mont Khangchendzonga. Le bien est au centre de la compréhension bouddhiste du Sikkim en tant que beyul, c’est-à-dire un site intact de rites religieux et de pratiques culturelles pour les bouddhistes tibétains au Sikkim, dans les pays voisins et dans le monde entier. L’importance sacrée bouddhiste du lieu commence au VIIIe siècle avec l’initiation au caractère sacré bouddhique de la région par le gourou Rinpoché, puis plus tard apparaît dans les écritures bouddhistes telles que le texte prophétique Lama Gongdu révélé par le tertön Sangay Lingpa (1340-1396), suivi par l’ouverture du beyul au XVIIe siècle, essentiellement par Lhatsun Namkha Jigme.

    Critère (vi) : Le parc national de Khangchendzonga est au cœur d’une culture pluri-ethnique qui a évolué au fil du temps, donnant naissance à une tradition religieuse syncrétique à plusieurs niveaux, centrée sur l’environnement naturel et ses caractéristiques remarquables. Cette affinité est exprimée par la région entourant le mont Khangchendzonga qui est révéré en tant que Mayel Lyang par les peuples autochtones du Sikkim et en tant que beyul (terre secrète sacrée) dans le bouddhisme tibétain. C’est une forme sikkimaise spécifique de culte d’une montagne sacrée conforté par la pratique régulière de rituels, à la fois par les Lepcha et par les Bhutias, ces derniers pratiquant deux rituels : le Nay-Sol et le Pang Lhabsol. L’affinité entre les communautés humaines et l’environnement montagneux a nourri l’élaboration d’une connaissance traditionnelle profonde des ressources naturelles et de leurs propriétés médicinales, en particulier chez les Lepcha. Le mont Khangchendzonga est l’élément central de l’ordre socioreligieux, de l’unité et de la solidarité des communautés sikkimaises ethniquement très diverses.

    Critère (vii) : Le massif du Khangchendzonga, par son échelle et sa somptuosité, ainsi que les nombreux autres sommets que l’on trouve dans le Parc national du Khangchendzonga sont extraordinaires et constituent un paysage révéré par de nombreuses cultures et religions. Le troisième plus haut sommet de la planète, le mont Khangchendzonga (8586 m) chevauche la frontière occidentale du Parc national du Khangchendzonga et c’est l’un des 20 sommets pittoresques de plus de 6000 m situés dans le parc. La combinaison entre des montagnes extrêmement élevées et accidentées couvertes de forêts anciennes intactes jusqu’à une ligne des arbres inhabituellement élevée et les zones de végétation altitudinales marquées contribue à la beauté exceptionnelle du paysage. Ces sommets ont attiré des amateurs du monde entier, des alpinistes, des photographes et tous ceux qui recherchent une expérience spirituelle. Le parc s’enorgueillit de posséder 18 glaciers, y compris le glacier Zemu, un des plus grands d’Asie, qui occupe une superficie d’environ 10 700 ha. De même, il y a 73 lacs glaciaires dans le bien, y compris plus de 18 lacs tranquilles de haute altitude, clairs comme le cristal.

    Critère (x) : Le Parc national du Khangchendzonga se trouve dans une chaîne de montagnes d’importance mondiale pour la conservation de la biodiversité et couvre 25% de l’État du Sikkim, reconnu comme une des concentrations de biodiversité les plus importantes de l’Inde. Le bien possède un des taux de diversité végétale et de mammifères les plus élevés des montagnes d’Asie centrale / Haute-Asie. Le Parc national du Khangchendzonga abrite près de la moitié de la diversité des oiseaux de l’Inde, des arbres anciens, des orchidées et des rhododendrons et un tiers des plantes à fleurs du pays. Il contient la zone la plus vaste et la plus large de krummholz (forêt rabougrie) dans la région de l’Himalaya. Il sert aussi de refuge critique pour toute une gamme d’espèces de plantes et d’animaux endémiques, rares et menacées. Le parc national présente un gradient altitudinal extraordinaire, de plus de 7 km, dans une zone relativement petite, ce qui donne une gamme exceptionnelle de paysages de l’Himalaya oriental avec les habitats associés pour les espèces sauvages. Cette mosaïque d’écosystèmes sert de refuge d’importance critique pour une gamme impressionnante de grands mammifères dont plusieurs grands prédateurs. Un nombre remarquable de six espèces de félins a été confirmé (léopard, panthère nébuleuse, léopard des neiges, chat de la jungle, chat doré, chat léopard) dans le parc. Les espèces emblématiques comprennent le léopard des neiges qui est le plus grand prédateur de l’Himalaya, le chacal, le loup du Tibet, la grande civette indienne, le petit panda, le goral, le grand bharal, le tahr de l’Himalaya, le saro (serow), deux espèces de porte-muscs, deux primates, quatre espèces de pikas et plusieurs espèces de rongeurs, y compris l’écureuil volant particolore.

    Intégrité

    Le Parc national du Khangchendzonga a une taille suffisante pour maintenir la représentation complète de sa valeur universelle exceptionnelle. Le parc a été créé en 1977 puis agrandi en 1997 pour inclure les principales montagnes et les glaciers ainsi que des forêts de plaine additionnelles. Sa taille a plus que doublé pour tenir compte des grandes aires de répartition des animaux migrateurs. Le bien comprend 178 400 ha avec une zone tampon de quelque 114 712 ha incluse dans la Réserve de biosphère du Khangchendzonga, plus vaste, qui recouvre le bien. Le bien contient un système orographique unique composé de sommets, de glaciers, de lacs, de cours d’eau et une gamme entière d’éléments biologiques reliés sur le plan écologique qui garantit la durabilité des fonctions écosystémiques uniques de la montagne.

    La plupart des caractéristiques naturelles remarquables, sommets, lacs, grottes, bosquets, et les principales caractéristiques conçues de la main des humains qui forment la géographie sacrée intégrée dans les systèmes de croyance des Sikkimais sont situés dans le bien. Dzonga, la divinité protectrice du Sikkim, qui possède et protège la terre, réside sur le mont Khangchendzonga, et c’est sur ses pentes que se trouve Mayel Lyang, le lieu mythologique des Lepcha. D’un autre côté, le concept bouddhiste de beyul, ou terre secrète sacrée, s’étend bien au-delà des limites du bien, attribuant à tout le Sikkim une signification sacrée.

    Par conséquent, d’autres attributs conçus de la main de l’homme qui sont importants d’un point de vue fonctionnel pour soutenir le bien, sa protection et sa compréhension, sont situés dans la zone tampon, dans la réserve de biosphère de Khangchendzonga et dans l’environnement plus vaste du bien.

    La représentativité, dans le bien, des écosystèmes de basse altitude pourrait être améliorée en envisageant des ajouts progressifs des forêts bien protégées et précieuses qui se trouvent dans la zone tampon actuelle. L’intégrité fonctionnelle de ce système bénéficierait également de possibilités de collaboration avec les pays voisins tels que le Népal, la Chine et le Bhoutan qui partagent l’écosystème au sens large : la collaboration la plus évidente étant avec l’Aire de conservation du Kanchenjunga au Népal car cette aire protégée est contiguë au Parc national du Khangchendzonga et le mont Khangchendzonga chevauche en réalité la frontière entre les deux pays.

    L’intégrité des valeurs associatives et des savoirs traditionnels a été affectée par des politiques de protection de l’environnement passées, des changements de mode de vie et le découragement de pratiques traditionnelles de subsistance.

    Authenticité

    L’authenticité des attributs culturels dans les limites du bien a été préservée. Même si les attributs matériels conçus de la main de l’homme à l’intérieur du bien se limitent à divers chortens, gompas et plusieurs sanctuaires sacrés liés à des caractéristiques naturelles révérées, la dévotion et l’entretien continus dont ils font l’objet ainsi que les rituels associés attestent qu’ils peuvent être considérés comme des témoignages crédibles de la valeur universelle exceptionnelle. Les sources d’information sur les valeurs associatives du bien et de ses attributs comprennent les textes Nay-Sol et Nay-Yik qui apportent d’importantes informations sur les histoires, les rituels et les caractéristiques naturelles associées, ainsi que sur les rituels encore pratiqués, l’histoire orale et les connaissances traditionnelles détenues par les Lepcha.

    Éléments requis en matière de protection et de gestion

    Le statut d’aire protégée du Parc national du Khangchendzonga au titre de la Loi de 1972 sur la protection des espèces sauvages de l’Inde, garantit une protection juridique solide pour toute la faune et la flore ainsi que pour les montagnes, les glaciers, les masses d’eau et les paysages qui contribuent à l’habitat des espèces sauvages. Elle garantit aussi la protection et la conservation de la beauté naturelle exceptionnelle et de la valeur esthétique des éléments naturels du parc. Le bien comprend un territoire appartenant à l’État et est protégé en tant que parc national depuis 1977, tandis que la zone tampon est protégée en tant que réserve forestière.

    Les caractéristiques naturelles ayant une signification culturelle sont protégées par des notifications, n.59/Home/98 et n.70/Home/2001, émises par le gouvernement du Sikkim. Celles-ci identifient les caractéristiques sacrées et règlementent leur utilisation en tant que lieux de culte. Certains des monuments sont placés sous la protection de l’Archaeological Survey of India, tandis que d’autres sont gérés par les moines et les communautés locales grâce à des systèmes de gestion traditionnels dont l’action s’étend à l’environnement immédiat et plus large des monastères (zones gya-ra et gya-nak).

    Le bien est géré par le Département de la gestion des forêts, de l’environnement et de la faune sauvage du Sikkim, et guidé par un plan de gestion qui vise à conserver les écosystèmes et paysages clés tout en encourageant les possibilités récréatives, les valeurs culturelles et pédagogiques ainsi que les progrès des connaissances et stratégies scientifiques qui améliorent le bien-être des communautés locales. Il serait bon de saisir l’occasion de mieux intégrer la population locale et d’autres acteurs dans le processus décisionnel relatif à la gestion du bien. La gestion institutionnelle est exercée par le département des forêts, de l’environnement et de la faune et de la flore, qui traite essentiellement les aspects naturels. Toutefois, un partenariat est envisagé entre le département des affaires ecclésiastiques du Sikkim, le département des affaires culturelles et du patrimoine ainsi que l’Institut Namgyal de tibétologie afin d’assurer que la prise en compte des valeurs et des attributs culturels soit intégrée dans la gestion actuelle.

    Les efforts devraient se poursuivre pour élargir les connaissances sur les valeurs biologiques et écologiques du bien car les données sont encore insuffisantes. L’inventaire, la recherche et le suivi devraient chercher à préciser la composition des espèces dans le bien et à renforcer les bases des politiques et de la gestion. L’évaluation périodique de l’efficacité de la gestion devrait se poursuivre et servir à orienter les investissements dans les domaines prioritaires afin que les ressources financières et en personnel soient à la hauteur des enjeux de la gestion future.

    Le Parc national du Khangchendzonga présente une riche gamme entremêlée de valeurs naturelles et culturelles qui méritent une approche plus intégrée de la gestion du patrimoine naturel et culturel. La protection juridique, les politiques et la gestion devraient être progressivement réformées et améliorées pour garantir un équilibre approprié entre les aspects naturels, culturels et spirituels du bien.

    Il existe une approche participative de la gestion au travers des comités d’écodéveloppement locaux (EDC) ; il est prévu que leur rôle de suivi et d’inspection s’étende aux aspects et aux attributs culturels. D’un point de vue culturel, l’extension de la gestion traditionnelle et participative aux attributs culturels situés dans la zone tampon et les zones de transition améliorerait considérablement la protection effective des valeurs culturelles et le renforcement des liens culturels et des savoirs traditionnels des communautés locales avec leur environnement.

    Il n’y a pas de menaces actuelles importantes pour le bien ; toutefois, la vigilance sera requise pour surveiller et réagir aux possibilités d’impact d’un tourisme croissant suite à la publicité et à la promotion. Une attention semblable doit être accordée aux impacts potentiels du changement climatique sur les gradients altitudinaux du bien et les niches écologiques sensibles qui assurent des habitats d’importance critique. La gestion active de la zone tampon sera essentielle pour empêcher des développements non voulus et des utilisations des sols inappropriées par les communautés locales voisines tout en soutenant en même temps les moyens d’existence traditionnels et le partage équitable des avantages issus du parc et de sa zone tampon.

  4. Félicite l’État partie pour avoir entrepris une évaluation complète de l’efficacité de la gestion et l’encourage à traiter les 12 points recommandés pour action, de manière intégrée et adaptative, conformément aux valeurs culturelles du bien ;
  5. 0Recommande que l’État partie prenne en considération les points suivants :
    1. finaliser et mettre en œuvre le système de gestion envisagé et des mécanismes associés, et l’étendre à la zone de transition afin de permettre la pleine compréhension de la signification culturelle du bien et des sites culturels associés,
    2. préparer un calendrier de mise en œuvre pour la finalisation du système de gestion et pour les actions envisagées dans les informations complémentaires soumises en novembre 2015,
    3. développer des inventaires des caractéristiques naturelles et conçues de la main de l’homme qui sont mentionnées dans les textes sacrés, à des fins de conservation et de suivi ; accorder une attention particulière à la valeur paysagère des structures religieuses lors de la planification des activités d’entretien et de restauration,
    4. mettre en place des mesures réglementaires et de protection pour le patrimoine bâti et les zones bâties dans les zones de transition afin de permettre de conserver leurs caractéristiques patrimoniales et améliorer les caractéristiques paysagères ; étendre le système de suivi aux dimensions culturelles des attributs naturels et conçus de la main de l’homme ; et définir des indicateurs qualitatifs et quantitatifs ;
  6. Demande à l’État partie de préparer et soumettre un rapport sur la mise en œuvre des recommandations susmentionnées ainsi qu’un calendrier des actions envisagées, d’ici le 1er décembre 2016, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  7. Encourage l’État partie à envisager l’ajout progressif au bien inscrit de zones appropriées de plus basse altitude afin d’améliorer l’équilibre des écosystèmes et des habitats à travers le gradient vertical de plus de 7 km du bien ;
  8. Encourage également les États parties de l’Inde et du Népal à favoriser une plus grande collaboration entre le Parc national du Khangchendzonga (Inde) et l’Aire de conservation du Kanchenjunga (Népal), notant que le mont Khangchendzonga chevauche en réalité la frontière entre les deux pays, et notant également les ressemblances entre les écosystèmes des deux aires protégées et par conséquent le potentiel pour une future extension transfrontière du patrimoine mondial du Parc national du Khangchendzonga.

Code de la Décision
40 COM 8B.17
Thèmes
Inscriptions sur la Liste du patrimoine mondial
Année
2016
Documents
WHC/16/40.COM/19
Rapport des décisions adoptées lors de la 40e session du Comité du patrimoine mondial (Istanbul/UNESCO, 2016)
Contexte de la Décision
WHC-16/40.COM/8B
WHC-16/40.COM/INF.8B1
WHC-16/40.COM/INF.8B2
top