Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B ;
- Rappelant les décisions 36 COM 7B.94 et 37 COM 7B.89, adoptées à sa 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 37e (Phnom Penh, 2013) sessions respectivement,
- Note les informations fournies par l’État partie en janvier 2014 ;
- Prend note des recommandations de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM sur le site en octobre 2013 et demande à l’État partie d’accorder la priorité la plus élevée à la mise en œuvre de ses recommandations ;
- Exprime ses préoccupations quant aux récentes inondations dans le bien, causées par de fortes intempéries, et note également l’engagement de l’État partie pour réparer les dommages qui en ont résulté ;
- Encourage l’État partie, le Conseil de partenariat pour le bien du patrimoine mondial de Cornouailles et l’ouest du Devon, le Bureau de gestion du bien du patrimoine mondial de Cornouailles et l’ouest du Devon, et les trois Conseils locaux, qui constituent les principales agences du système de gestion du bien en série, d’élaborer l’évaluation nécessaire et les mécanismes de contrôle des propositions d’aménagement à grande échelle ;
- Note en outre que les activités minières à South Crofty ne devraient très probablement pas avancer pendant un certain temps et engage l’État partie à demander une révision de la conception de l’ensemble des bâtiments, sur la base d’une évaluation l’impact sur le patrimoine (EIP), conformément aux orientations de l’ICOMOS sur les EIP appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, et en tenant compte des attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE), avec une attention particulière accordée aux vues sur les attributs et à leurs relations entre eux ;
- Regrette vivement que l’État partie ne se soit pas conformé aux demandes formulées dans les décisions 36 COM 7B.94 et 37 COM 7B.89 d’arrêter le projet d’aménagement d’un supermarché dans le port de Hayle, et appelle l’État partie à trouver des options mieux adaptées favorisant la régénération du patrimoine pour tout développement qui pourrait être proposé à l’avenir dans le port de Hayle ;
- Demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif ICOMOS/ICCROM sur le bien afin d’évaluer l’étendue des impacts sur la Valeur universelle exceptionnelle du bien résultant de la mise en œuvre du projet de supermarché à Hayle Harbour, et afin d’identifier les actions possibles pour remédier à ces impacts et/ou les atténuer ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, incluant un résumé exécutif d’une page, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.