VII.56 Ancienne ville de Damas (République arabe syrienne)
Le Secrétariat a rappelé qu'une mission de cinq experts a visité la ville de Damas fin 1995 et que leurs rapports ont souligné le considérable engagement des autorités syriennes en faveur de la conservation de la Mosquée des Omeyyades, mais expriment aussi de sérieuses préoccupations et des réserves quant à l'approche et aux techniques adoptées en matière de restauration.
En janvier 1996, l'UNESCO a demandé aux autorités syriennes d'arrêter immédiatement les travaux et de ne les poursuivre qu'après la réalisation d'études approfondies et conformément aux normes internationales en matière de respect de l'authenticité. La même demande avait été formulée par le Bureau à sa vingtième session.
La Délégation permanente 'de Syrie a informé le Secrétariat que les travaux avaient en effet été suspendus.
Après avoir été informé des conclusions de la mission d'experts de l'UNESCO envoyée à la demande des autorités syriennes en novembre-décembre 1995 à la Mosquée des Omeyyades de Damas, ainsi que du rapport du Président du Comité de restauration, le Comité du patrimoine mondial a remercié les autorités de la République arabe syrienne d'avoir interrompu des travaux qu'il estimait éloignés des normes internationales en matière de restauration et de conservation.
Il leur a fortement suggéré d'inviter pour consultation un ou deux experts internationaux qui pourraient être proposés par le Centre du patrimoine mondial afin de les aider à évaluer la situation, décider des mesures à prendre et, le cas échéant, déterminer la manière la plus appropriée de poursuivre les travaux qui pourraient se révéler nécessaires. Il a également recommandé que la formation de spécialistes nationaux et de techniciens soit considérée en coopération avec l'ICCROM.
Le Comité serait naturellement disposé, dans cette hypothèse, à contribuer au financement de la participation de ces experts.