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Décision 24 COM IX.1-11
Rapport d'avancement sur les actions régionales pour la mise en œuvre du Plan d'action de la Stratégie globale

IX.1 Le Secrétariat a présenté le document WHC-2000/CONF.204/11 où figure le rapport d'avancement sur la mise en oeuvre des actions régionales décrites dans le Plan d'action de la Stratégie globale adopté par le Comité à sa vingt-deuxième session (Kyoto, 1998). Le Comité a examiné les progrès accomplis en l'an 2000 en notant les plans d'action régionaux pour 2001-2002 et a approuvé les activités spécifiques dont la mise en oeuvre est prévue en 2001.

IX.2 Le Délégué du Bénin a noté qu'il était important de mettre en oeuvre la Stratégie globale en la reliant aux questions relatives à l'amélioration de la représentativité de la Liste. A cet égard, les efforts du Centre en Afrique ont été salués. Le Délégué du Bénin a informé le Comité que les activités de coopération internationale proposées par des pays comme la Norvège et la France ont permis d'améliorer le soutien accordé aux États parties africains et il a lancé un appel pour que de tels partenariats effectifs soient étendus à d'autres pays bailleurs de fonds. Il a attiré l'attention du Comité sur les recommandations de la réunion tenue au Zimbabwe sur l'authenticité dans le contexte africain (référence : WHC- 2000/CONF.4/INF.11) et a suggéré que la liste des recommandations de cette réunion soit largement diffusée. Il a approuvé les activités planifiées pour mieux faire prendre conscience du travail de la Convention dans les États parties et a demandé au Centre de chercher à répartir de façon équilibrée les activités 2.2 - 2.8 du Plan d'action entre les diverses sous-régions d'Afrique.

IX.3 La Déléguée de l'Afrique du Sud a reconnu l'utilité des activités de la Stratégie globale en Afrique et a souhaité qu'une attention particulière soit portée à la sensibilisation de l'opinion publique à la protection du patrimoine mondial dans des États parties tels que la République démocratique du Congo (RDC) où sévissent la guerre et un conflit armé. Elle a exprimé l'espoir d'un prochain retour de la paix en RDC et, dans le même temps, elle a demandé au Centre de faire des efforts pour mieux sensibiliser les décideurs et l'ensemble de la population afin de leur faire comprendre la valeur universelle de ces sites. Elle a proposé que l'on envisage de classer « parcs pour la paix » les biens du patrimoine mondial situés dans des zones de conflit - comme c'est le cas en RDC - et que l'on s'efforce d'associer la protection de ces sites aux initiatives en faveur de la paix.

IX.4 L'observateur du Japon a fait référence à l'Atelier intitulé : « Nature et biodiversité en tant que patrimoine mondial » (page 12 du document de travail CONF.204/11). Il a exprimé la satisfaction du Japon devant le succès de cet Atelier qui s'est tenu en étroite concertation avec le Centre, l'UICN et les États parties de l'Asie de l'Est et du Sud-Est, et avec la participation de la Nouvelle- Zélande. L'Atelier s'est achevé sur une « Déclaration stratégique sur le patrimoine mondial naturel en Asie de l'Est et du Sud-Est » décrivant les mesures pratiques pour améliorer la mise en oeuvre du Plan d'action de la Stratégie globale et faire prendre conscience du rôle de la Convention dans la conservation de la biodiversité. Il a ajouté que des exemplaires de la « Déclaration stratégique » et des actes de l'Atelier pouvaient être mis à la disposition des États parties intéressés. Il a exprimé l'intérêt permanent du Japon pour une collaboration avec le Centre et l'UICN afin d'amélioration de la mise en oeuvre de la Convention et atteindre les objectifs de la « Déclaration stratégique » en Asie de l'Est et du Sud-Est.

IX.5 Le Japon a l'intention d'organiser une réunion thématique d'experts sur les Montagnes sacrées d'Asie en tant que paysages culturels à la Préfecture de Wakayama du 4 au 12 septembre 2001. Il espère que le Fonds du patrimoine mondial pourra financer, par le biais de l'assistance internationale, la participation de représentants de pays les moins avancés.

IX.6 La Déléguée de la Grèce a signalé que le document devait fixer les priorités et mettre l'accent sur un choix de thèmes de réunions et d'ateliers. Elle a demandé de mieux faire ressortir les liens entre les activités mises en oeuvre dans le cadre du Plan d'action de la Stratégie globale et la préparation de listes indicatives et d'activités de formation. Elle a noté que plusieurs ateliers et séminaires avaient eu lieu mais qu'une analyse critique et une évaluation de ces activités faisaient défaut.

IX.7 Le représentant de l'UICN a insisté sur la nécessité d'associer la mise en oeuvre du Plan d'action de la Stratégie globale à l'amélioration de la représentativité de la Liste du patrimoine mondial. Il a noté l'importance de recenser les lacunes de la Liste et, à cet égard, il a souligné le travail du Centre et de l'UICN concernant une étude globale de l'application de la Convention dans les écosystèmes côtiers et marins. Les biens du patrimoine mondial situés dans des écosystèmes côtiers et marins sont actuellement sous-représentés. Pour traiter y remédier, il est prévu de tenir un atelier sur le patrimoine mondial marin en 2001. Le représentant de l'UICN a également signalé la tenue du Congrès mondial des Parcs qui est prévu en 2003 à Durban, Afrique du Sud. Faisant référence aux commentaires du représentant de l'Afrique du Sud, il a souligné l'importance des liens entre la Stratégie globale et les activités de suivi périodique et réactif.

IX.8 L'Ambassadeur de France auprès de l'UNESCO a fait une présentation de l'Accord de coopération France-UNESCO sur la protection du patrimoine monumental, urbain et naturel, signé en 1997. Cet instrument de coopération vise à soutenir la mise en oeuvre de la Convention et comprend, en particulier, des dispositions sur l'assistance préparatoire pour aider les États parties sous-représentés à répondre aux conditions requises pour la proposition d'inscription des sites. La coopération comporte donc des activités qui renforcent la protection juridique, la gestion et la restauration des sites sur les listes indicatives, ainsi que ceux qui sont classés au patrimoine mondial. Elle concourt à l'amélioration de la documentation et de la formation du personnel dans les pays les moins avancés. Une commission de coordination et un comité technique facilitent la sélection et la réalisation d'activités et particulièrement la coopération décentralisée, c'est-à-dire la coopération entre des sites classés des pays les moins avancés (ex. Luang Prabang au Laos) et en France (ex. Chinon) ou la coopération entre les autorités locales. La majorité des projets ont une durée minimale de trois ans. De 1997 à 1999, 17 projets ont été lancés dans 26 pays, dont l'Argentine, le Brésil et la Colombie en Amérique latine, le Bénin, l'Ethiopie, Madagascar, le Nigeria et le Sénégal en Afrique, la Chine et le Laos en Asie. Il a invité d'autres pays désireux de participer au programme coopératif à prendre contact avec la Délégation de la France auprès de l'UNESCO, à Paris.

IX.9 Le Président a remercié l'Ambassadeur de France des informations communiquées et a noté que le programme coopératif France-UNESCO pouvait servir de modèle à des initiatives analogues d'autres États parties intéressés. Il a demandé à l'Ambassadeur de France de transmettre les remerciements du Comité aux autorités françaises compétentes.

IX.10 Le Délégué de l'Italie a informé le Comité qu'à l'issue de la « Réunion régionale thématique d'experts sur les sites naturels potentiels du patrimoine mondial dans les Alpes » (Hallstatt, Autriche, 18-22 juin 2000), il serait souhaitable de suivre les questions importantes liées à la définition et à la protection de l'Arc alpin comme territoire transfrontalier ayant des valeurs naturelles de paysage culturel exceptionnelles. A cette fin, une réunion doit être organisée au printemps 2001 à Turin, Italie. Les États parties de l'Arc alpin, le Centre, les organes consultatifs, les communautés locales, les ONG, ainsi que d'autres institutions et organisations compétentes ont été invités à y participer.

IX.11 L'observateur de l'Allemagne a félicité le Centre de son excellent travail dans le cadre de la Stratégie globale. Suite aux commentaires de la Grèce, il a estimé que les autorités nationales et locales ne reconnaissent pas toujours les résultats de ce travail et qu'il serait donc nécessaire d'en assurer le suivi plus détaillé par la publication et la diffusion des conclusions. Il a demandé que le Centre rende compte de cette question à la prochaine session du Comité.

Code de la Décision
24 COM IX.1-11
Thèmes
Credibilité de la Liste du patrimoine mondial, Rapports
Année
2000
Documents
WHC-2000/CONF.204/21
Rapport de la vingt-quatrième session du Comité du patrimoine mondial (Cairns, Australie, 27 novembre – 2 décembre 2000)
Contexte de la Décision
WHC-00/CONF.204/INF.11
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