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Interview

Max Bourke

Les archives orales de la Convention du patrimoine mondial

Originaire d’Australie, Max Bourke a mené une longue carrière dans les domaines de l’agriculture et de la conservation. Impliqué dans la fonction publique pendant plus de vingt ans, il a été nommé directeur de l’Australian Heritage Commission dès sa création en 1976.

De par cette position, il a contribué à la création du comité national australien de l’ICOMOS et a participé à la préparation des premiers dossiers de nominations de l’Australie pour la Liste du patrimoine mondial. Il sera par ailleurs vice-président du conseil d’administration d’ICOMOS International de 1984 à 1987. Il assiste également à quatre réunions du Comité du patrimoine mondial entre 1981 et 1986 en tant que conseiller de la délégation australienne et, en 1986, comme chef de la délégation.

Max Bourke dirigera par la suite le Conseil des Arts d’Australie et le Bureau des Affaires multiculturelles avant de quitter la sphère publique en 1997 afin de fonder l’entreprise Rural Funds Management Ltd. La même année, il devient aussi le premier directeur de la Thomas Foundation, une organisation dédiée à contrer le déclin de la biodiversité en Australie. À la retraite depuis 2012, il poursuit son implication philanthropique au sein de plusieurs organismes dédiés à la nature et aux arts. Le gouvernement australien a d’ailleurs reconnu sa contribution en le faisant membre de l’Ordre d’Australie en 2004.

Interview avec
Max Bourke
30 octobre 2013 à Canberra, Australie

Les extraits audio suivants sont issus d’une entrevue menée avec Max Bourke par Christina Cameron le 30 octobre 2013 à Canberra en Australie. Il y relate son implication personnelle et celle de son pays dans les premières années de la Convention du patrimoine mondial. À travers ses réponses, il rend hommage aux idéaux qui sous-tendent cet outil international mais souligne les difficultés de son application pratique.

  • 1. La Convention du patrimoine mondial
  • 1a. Implication et participation de Max Bourke au patrimoine mondial
  • 1b. Les buts/objectifs de la Convention
  • 1c. La liste du patrimoine mondial
  • 1d. Grandes décisions pour l’évolution de la Convention
  • 1e. Réussites/échecs de la Convention
  • 2. Le Comité du patrimoine mondial et l’expertise
  • 3. Les organes consultatifs : UICN, ICOMOS et ICCROM
  • 4. Le Secrétariat de l’UNESCO
  • 5. La contribution des États Parties à la Convention du patrimoine mondial, au niveau national et international

Les archives orales de la Convention du patrimoine

Sous la direction de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti à l'Université de Montréal, une équipe internationale de chercheurs mène des entretiens avec des pionniers du patrimoine mondial afin de recueillir les moments importants de l'histoire de la Convention de l'UNESCO.

Lancé en 2006, cette initiative fait partie du projet Histoire de l'UNESCO qui a célébré le 60e anniversaire de la création de l'UNESCO. Le projet d'archives orales enregistre le témoignage précieux des personnes étroitement liées à la création et à la mise en œuvre de la Convention. Leurs souvenirs et leurs perspectives ont considérablement enrichi le livre par Christina Cameron et Mechtild Rössler, La convention du patrimoine mondial : la vision des pionniers (les Presses de l’Université de Montréal, 2017).

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Dates
Date de début : mercredi 30 octobre 2013
Date de fin : mercredi 30 octobre 2013
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