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Interview

Jim Collinson

1939-2024

Les archives orales de la Convention du patrimoine mondial

Après des études en économie agricole à l’Université du Manitoba, Jim Collinson a complété une maîtrise en économie des ressources à l’Université du Michigan.

Spécialisé dans la recherche et le développement de stratégies en matière d’énergie, d’économie et d’environnement, il a œuvré au sein de la fonction publique pendant près de trente ans, d’abord pour le gouvernement du Manitoba puis au niveau fédéral. Depuis 1994, il œuvre en tant que consultant au sein de la firme Arnold/Collinson Research and Consulting et a publié de nombreux articles sur les énergies, les changements climatiques et la gestion des ressources naturelles.

À la tête du Service canadien des parcs (aujourd’hui Parcs Canada) de 1985 à 1990, Jim Collinson a représenté le Canada auprès du Comité du patrimoine mondial durant cette période. Lors de sa première réunion du Comité à Paris en 1986, il a été élu Président en l’absence d’un délégué qui n’a pas pu se présenter à la dernière minute, puis réélu Président à la session suivante en 1987. Trois initiatives ont marqué sa présidence. D’abord, il a proposé qu’un groupe de travail explore la possibilité d’élaborer une liste indicative internationale pour les biens culturels par le biais d’une étude globale. Deuxièmement, il a entamé des discussions avec la Banque mondiale afin que celle-ci consulte le Comité avant de financer des projets susceptibles d’avoir un impact sur un site du patrimoine mondial. Finalement, il a formulé une requête auprès du Directeur général de l’UNESCO pour une augmentation des ressources du Secrétariat, ce qui a fini par mener à la création de nouveaux postes pour le Centre du patrimoine mondial à la fin des années 90.

Interview avec
Jim Collinson
12 juillet 2010 à Windsor au Canada

Les extraits audio suivants sont issus d’une entrevue menée avec Jim Collinson par Christina Cameron le 12 juillet 2010 à Windsor au Canada. Il y témoigne de sa conception des grands objectifs de la Convention du patrimoine mondial et de l’apport de celle-ci sur la scène internationale. Par ailleurs, il commente les questions de longueur et de représentativité de la Liste du patrimoine mondial et l’aspect politique de la Convention à travers des exemples concrets qui illustrent bien l’histoire de cet outil de conservation.

  • 1. La Convention du patrimoine mondial
  • 1a. Implication et rôle de Jim Collinson dans le patrimoine mondial
  • 1b. Objectifs clés de la Convention du patrimoine mondial
  • 1c. La liste du patrimoine mondial : longueur, qualité, représentativité
  • 1d. L’apport de la Convention sur la scène internationale
  • 1e. Réussites et échecs de la Convention
  • 2. Le Comité du patrimoine mondial
  • 3. Les organisations consultatives : la performance de l’UICN, l’ICOMOS et l’ICCROM
  • 4. Le Secrétariat de l’UNESCO

Les archives orales de la Convention du patrimoine

Sous la direction de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti à l'Université de Montréal, une équipe internationale de chercheurs mène des entretiens avec des pionniers du patrimoine mondial afin de recueillir les moments importants de l'histoire de la Convention de l'UNESCO.

Lancé en 2006, cette initiative fait partie du projet Histoire de l'UNESCO qui a célébré le 60e anniversaire de la création de l'UNESCO. Le projet d'archives orales enregistre le témoignage précieux des personnes étroitement liées à la création et à la mise en œuvre de la Convention. Leurs souvenirs et leurs perspectives ont considérablement enrichi le livre par Christina Cameron et Mechtild Rössler, La convention du patrimoine mondial : la vision des pionniers (les Presses de l’Université de Montréal, 2017).

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Dates
Date de début : lundi 12 juillet 2010
Date de fin : lundi 12 juillet 2010
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