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Interview

Azedine Beschaouch

Les archives orales de la Convention du patrimoine mondial

Historien et archéologue tunisien, Azedine Beschaouch est spécialiste de l’Afrique antique.

Après des études à l’École normale supérieure de Paris, il travaille en Tunisie comme inspecteur des Antiquités avant d’être nommé directeur de l’Institut national d’Archéologie et d’Art (aujourd’hui Institut national du patrimoine) en 1973. En tant que maire-adjoint de Carthage entre 1975 et 1990, il concourt à l’inscription de ce site antique sur la Liste du patrimoine mondial en 1979. À partir de cette période, il occupe également divers postes au sein du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il siège d’abord au Comité en tant que représentant de son pays : il est rapporteur en 1981 puis deux fois président, en 1989 et 1991. L’année suivante, il devient le représentant du sous-directeur général pour la culture. Chargé de missions spéciales pour le patrimoine en Palestine, en Bosnie-Herzégovine et au Cambodge, il est particulièrement impliqué dans la sauvegarde d’Angkor.

Membre de l’Académie tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts et Officier de la Légion d’honneur de France, Azedine Beschaouch est aussi conseiller du vice-premier ministre du Royaume du Cambodge. Au nombre de ses publications, on compte notamment Mustitana. Recueil des nouvelles inscriptions latines de Mustis (Klincksieck, 1968), Recherches archéologiques franco-tunisiennes à Bulla Regia (École française de Rome, 1983) et La légende de Carthage (Gallimard, 1993).

Interview avec
Azedine Beschaouch
28 Juillet 2010, Brasilia, Brésil

Les extraits audio suivants sont issus d’une entrevue menée avec Azedine Beschaouch par Christina Cameron et Mechtild Rössler le 28 juillet 2010 à Brasilia au Brésil. Par ses nombreux souvenirs, il fait le récit des premières années de la Convention et retrace l’évolution du processus d’inscription et de gestion des biens sur la Liste du patrimoine mondial. À travers une multitude d’exemples concrets tirés de sa longue expérience à l’UNESCO, il raconte les défis, les subtilités, les faiblesses et les réussites de cet outil de coopération internationale.

  • 1. La Convention du patrimoine mondial
  • 1a. Implication et participation d’Azedine Beschaouch au patrimoine mondial
  • 1b. Buts et objectifs de la Convention
  • 1c. La liste du patrimoine mondial
  • 1d. Échecs et réussites de la Convention
  • 2. Le Comité du patrimoine mondial
  • 3. Les organes consultatifs
  • 3a. UICN, ICOMOS et ICCROM
  • 3b. La prestation de l’ICOMOS
  • 4. Le Secrétariat de l’UNESCO
  • 5. Les problèmes «humains» du patrimoine mondial

Les archives orales de la Convention du patrimoine

Sous la direction de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti à l'Université de Montréal, une équipe internationale de chercheurs mène des entretiens avec des pionniers du patrimoine mondial afin de recueillir les moments importants de l'histoire de la Convention de l'UNESCO.

Lancé en 2006, cette initiative fait partie du projet Histoire de l'UNESCO qui a célébré le 60e anniversaire de la création de l'UNESCO. Le projet d'archives orales enregistre le témoignage précieux des personnes étroitement liées à la création et à la mise en œuvre de la Convention. Leurs souvenirs et leurs perspectives ont considérablement enrichi le livre par Christina Cameron et Mechtild Rössler, La convention du patrimoine mondial : la vision des pionniers (les Presses de l’Université de Montréal, 2017).

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Dates
Date de début : jeudi 1 juillet 2010
Date de fin : jeudi 1 juillet 2010
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