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Comité du patrimoine mondial : premier jour à Saint-Pétersbourg

lundi 25 juin 2012
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Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, à la 36e session du Comité du patrimoine mondial à Saint-Pétersbourg, Fédération de Russie. © UNESCO | Paola Leoncini-Bartoli

Sur les 33 sites candidats à l’inscription cette année, quels sont ceux qui figureront sur la Liste ? La première journée de la session du Comité du patrimoine mondial a eu lieu dans le Palais de Tauride –également connu comme le palais « Tavrichesky » qui date du 18e siècle, à Saint-Pétersbourg, Fédération de Russie. Les délégations de 21 Etats parties décideront d’ici le 6 juillet quels sites doivent être ajoutés à la Liste du patrimoine mondial.

Tous les sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril ainsi qu’un nombre de sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial dont l’état de conservation doit être révisé seront soumis à la discussion.

Près de 600 personnes ont assisté aux sessions de la première journée du Comité. Les membres du Comité sont issus des pays suivants : Algérie, Cambodge, Colombie, Estonie, Éthiopie, France, Allemagne, Inde, Iraq, Japon, Malaisie, Mali, Mexique, Qatar, Fédération de Russie, Sénégal, Serbie, Afrique du Sud, Suisse, Thaïlande et Émirats arabes unis.

A la fin de la séance de matin, la Présidente de l’actuelle session du  Comité du patrimoine mondial, Eleonora Mitrofanova, et la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, ont pris part à une conférence de presse qui a réuni près de 70 journalistes.

Au cours de cette conférence de presse, Eleonora Mitrofanova qui est également Ambassadrice, Déléguée permanente de la Fédération de Russie auprès de l’UNESCO, a plaidé en faveur d’une réduction du nombre des candidatures à l’inscription et du nombre de sites à examiner au cours de la session. « L’augmentation du nombre de sites inscrits n’améliore pas le processus de conservation » a-t-elle déclaré, en réclamant plus de rigueur dans la conservation des sites.

Eleonora Mitrofanova a appelé à une plus grande transparence dans le travail des organes consultatifs – l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et le Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM).

La Directrice générale a, pour sa part,  mis en avant le rôle des autorités et communautés locales dans la conservation des sites du patrimoine mondial tout en appelant de ses vœux une plus grande implication de leur part. Ces thèmes sont au cœur du 40 ème anniversaire de la Convention du patrimoine mondial de 1972 dont la célébration se tiendra à Kyoto (Japon) en novembre.

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