Fonds de Réponse Rapide en faveur du rétablissement post tsunami au Galápagos
Le terrible tremblement de terre du 11 mars dernier qui a frappé la côte du Japon a créé un puissant tsunami qui a dévasté le littoral japonais et provoqué une tragédie pour des milliers de personnes. Cependant aucun site du patrimoine mondial n'a été affecté au Japon. Le tsunami s'est propagé rapidement à travers le Pacifique au cours de la journée. Alertés à temps, les habitants des Galápagos (à 13,000 km du Japon), ont pu s'éloigner des côtes. Le tsunami s'est manifesté en fin d'après-midi sous forme d'une série de hautes marées de courte durée, mais dépassant d'1,7 mètre leur hauteur maximale normale. Dans la ville de Puerto Ayora, les zones côtières ont été inondées, endommageant sérieusement les bâtiments situés à proximité du rivage et leur contenu.
Le centre de conservation marine de la station de recherche scientifique de la Fondation Charles Darwin (FCD), situé juste à l'extérieur de la ville, a été gravement endommagé par l'eau. Équipement et matériel ont été en grande partie détruits, anéantissant la capacité de recherche marine et de conservation à la FCD.
La FCD, avec le soutien du Service du Parc National Galápagos, a présenté une demande d'aide financière au Fonds de réponse rapide afin de rétablir rapidement leur capacité de conservation marine. Ils ont souligné la nécessité de procéder à un inventaire des impacts du tsunami sur les écosystèmes côtiers dans les îles, afin de pouvoir renseigner au mieux les futures décisions de gestion prises par le Service du Parc National Galápagos. L'inventaire doit être fait dès que possible - d'où le recours à la FRR. Leur demande a été reçue le 22 Mars, et une décision a été prise le 4 avril pour une subvention de 30 000 $ visant à aider à rétablir la capacité du centre de conservation marine de la FCD, et à soutenir l'inventaire sur le terrain des impacts du tsunami. Pour plus d'informations sur le RRF, cliquez ici .
