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Evaluation des dommages après les pluies torrentielles qui ont frappé le Machu Picchu

vendredi 12 février 2010
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En réponse aux dommages engendrés par les récentes pluies torrentielles sur le Sanctuaire historique du Machu Picchu, une visite technique du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO a été conduite par Nuria Sanz, Chef de l'Unité Amérique latine et Caraïbes, du 6 au 10 février à Lima, au Pérou. Le personnel du Centre du patrimoine mondial s'est réuni avec les Ministres de l'Environnement et du Tourisme, les Directeurs de l'Institut National de la Culture (INC), le Service National d'Aires Protégées du Pérou (SERNANP), l'organisation de défense civile INDECI, l'Institut National de Géologie, des Mines et des Métaux, et ainsi que des techniciens et ingénieurs péruviens qui travaillent à la reconstruction des points d'accès reliant Aguas Calientes et Santa Teresa.

Des discussions se sont concentrées sur une mission d'urgence à organiser dans les semaines à venir, organisée par le Centre du patrimoine mondial en étroite collaboration avec les organisations consultatives et des experts internationaux pour faire face aux urgences dues aux impacts géologiques et géomorphologiques sur le patrimoine bâti. Le Centre du patrimoine mondial a été informé de la décision du Directeur de l'unité du Sanctuaire de soumettre un arrêt d'urgence au congrès ainsi que de préparer une loi de protection spéciale pour la zone. Des réunions avec les représentants du gouvernement péruvien ont été menées afin de clarifier la structure de gouvernance et d'assurer ainsi une bonne gestion du Sanctuaire.

Le Centre du patrimoine mondial prépare un rapport intermédiaire sur les futurs développements d'une mise en œuvre immédiate d'un plan d'urgence comme demandé par le Comité du patrimoine mondial dans la Décision 33 COM 7B.42 à Séville en juin 2009. Le plan d'urgence prévoit de répondre aux conséquences en termes de gouvernance, de réduction des risques, de stratégie pour une accessibilité appropriée et prévoit également d'identifier une solution pour l'accès occidental du bien.

Le Centre du patrimoine mondial s'inquiète de l'impact de ces inondations qui pourraient affecter également la capacité d'absorption des sols en eau, provoquant de futurs glissements de terrain et des victimes au cœur même du bien. La reconstruction complète de la route et de la piste, créant potentiellement un accès incontrôlé au Sanctuaire et mettant ainsi en péril la valeur universelle exceptionnelle du site, est une autre préoccupation majeure.     

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