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Signature d'un accord entre le Ministère de la Culture algérien et l'INRAP sous l'égide du Centre du patrimoine mondial

jeudi 3 septembre 2009
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Le 21 juillet 2009, un accord de coopération entre le Ministère de la Culture algérien et l'Institut de recherches archéologiques préventives (INRAP) a été signé, sous l'égide du Centre du Patrimoine mondial de l'UNESCO. La cérémonie a eu lieu à Alger en présence de la Directrice de la coopération internationale du Ministère de la Culture d'Algérie, de l'Ambassadeur de France, du Président de l'Inrap, et de la spécialiste du programme représentante du Centre du patrimoine mondial.

L'accord signé a permis de réaliser le diagnostic archéologique avant le lancement des travaux du métro d'Alger de la station de la Place des Martyrs. Cette opération d'archéologie préventive sans précédent en Algérie a été lancée par les autorités nationale et menée par le Ministère de la Culture, en collaboration avec le Ministère des Transports et en partenariat avec l'Inrap.

Situé à Alger, dans la basse Casbah, le projet d'extension de la ligne de métro est localisé dans le périmètre classé de la Casbah, patrimoine national algérien depuis 1973 et inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1992. En 2003, la Commission des Biens Culturels nationale a déclaré la Casbah comme Secteur Sauvegardé.

Le diagnostic archéologique a validé les informations livrées par les archives. Le quartier recouvre en effet une partie de l'agglomération d'Ikosim, l'ancien comptoir punique. Cette Cité faisait partie intégrante du royaume de Maurétanie de Juba II (52 avant J.C. - 23 de notre ère), dont la capitale fut Caesare (Cherchell actuellement). Ikosim, sous le nom romanisé d'Icosium devient municipe romain - statut dont bénéficient les cités autonomes au sein de l'Empire.

Au VIIè siècle, à l'avènement de l'Islam, la tribu des Bénou Mezghana s'y implante. En 1516, le corsaire Arudj dit « Barberousse » fonde à Alger une république qui résistera à Charles Quint. La ville connaitra un important développement à partir du XVIè siècle, avec les ottomans. A partir de 1830, l'époque coloniale laissera également son empreinte.  

Les premiers résultats des fouilles réalisées nous livrent des vestiges d'une très haute importance qui viennent renforcer la valeur universelle exceptionnelle de ce bien.        

Vous pouvez également lire l'article consacré à ce sujet sur le site de l'Ambassade de France à Alger

jeudi 3 septembre 2009
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