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Le Directeur général de l’UNESCO signe un partenariat avec l’Agence spatiale japonaise (JAXA)

mardi 2 décembre 2008
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Keiji Tachikawa, Président de l'Agence spatiale japonaise (JAXA), et Koïchiro Matsuura, Directeur général de l'UNESCO, ont signé le 2 décembre un accord de coopération prévoyant que JAXA aidera, via les technologies spatiales, l'UNESCO à assurer le suivi des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.

Par cet accord, JAXA rejoint un groupe d'une cinquantaine de partenaires, dont 25 agences spatiales, qui forment le Partenariat ouvert pour l'utilisation des technologies spatiales dans la surveillance des sites du patrimoine naturel et culturel, lancé en 2001 par l'UNESCO et  l'Agence spatiale européenne (ESA).

« Les technologies spatiales sont un outil précieux pour recueillir des données et assurer le suivi de la conservation des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, qui sont de plus en plus menacés non seulement par les causes traditionnelles de délabrement, mais aussi par le développement humain dans leurs environs, les conditions économiques et sociales mouvantes, les catastrophes naturelles, le changement climatique, etc. », a déclaré le Directeur général.

En rejoignant ce Partenariat, JAXA va apporter sa technologie spatiale de pointe aux États membres de l'UNESCO, en particulier en Asie, et va mettre son Advanced Land Observing Satellite (ALOS, « Satellite perfectionné d'observation de la Terre »), également appelé Daichi, au service de l'étude et de la sauvegarde des sites du patrimoine. Daichi est utilisé pour la cartographie, l'observation de l'occupation des sols, la surveillance des catastrophes et l'étude des ressources.

Parmi les activités actuelles du Partenariat figurent le suivi des glissements de terrain au Machu Picchu, l'établissement d'une cartographie de la Grande Muraille de Chine, l'observation du patrimoine naturel et culturel de Calakmul, etc.

En 1972, les Etats membres de l'UNESCO ont adopté la Convention du patrimoine mondial qui témoigne de la volonté de la communauté internationale de sauvegarder les sites culturels et naturels d'un intérêt exceptionnel. Elle fixe des critères pour l'inscription des sites sur la Liste du patrimoine mondial et met en place pour ces sites des obligations de sauvegarde de la part des Etats. En signant la Convention, chaque pays s'engage à conserver non seulement les sites présents sur son territoire mais aussi à protéger son patrimoine national.

A ce jour, la Convention du patrimoine mondial a été ratifiée par 145 Etats. La Liste du patrimoine mondial comprend 878 sites d'une valeur universelle exceptionnelle, dont 679 sites culturels, 174 naturels et 25 mixtes.

mardi 2 décembre 2008
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