La région Afrique lance une série d'ateliers sous-régionaux de consultation en ligne avec les gestionnaires de sites

Le Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les cinq bureaux hors siège de la région Afrique (Abuja, Dakar, Harare, Nairobi et Yaoundé) et le Fonds du patrimoine mondial africain, a organisé entre le 27 novembre et le 3 décembre 2020 quatre ateliers en ligne avec des gestionnaires de sites de chacune des sous-régions africaines afin de partager et discuter des résultats préliminaires du questionnaire du rapport périodique, soumis par les États parties en juillet dernier. Les quatre sessions ont été planifiées comme suit :

• Afrique de l'Ouest (27 novembre) - gestionnaires de sites du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Liberia (observateur), du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Leone (observateur) et du Togo.
• Afrique centrale et lusophone, pays francophones d'autres régions (1er décembre) - gestionnaires de sites d'Angola, du Burundi, Cabo Verde, du Tchad, du Cameroun, des Comores (observateur), du Congo, de Djibouti (observateur), du Gabon, de Guinée équatoriale (observateur), de la Guinée-Bissau (observateur), de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, de Madagascar, de Mozambique, du Rwanda (observateur) et de Sao-Tomé et Principe (observateur).
• Afrique australe (3 décembre) - gestionnaires de sites du Botswana, d’Afrique du sud, de l’Eswatini, du Lesotho, du Malawi, de Namibie, de Zambie, du Zimbabwe.
• Afrique de l'Est (4 décembre) - gestionnaires de sites d'Erythrée, d’Ethiopie, du Kenya, de Maurice, des Seychelles, de l’Ouganda, de la Somalie (observateur), du Soudan du Sud (observateur) et de la République-Unie de Tanzanie.

L'objectif de ces ateliers est de réunir les gestionnaires de sites africains afin de réfléchir au troisième cycle de rapports périodiques. Ayant été directement impactés par la pandémie COVID-19, les gestionnaires ont toutefois réussi à remplir leurs questionnaires à 100% et à les soumettre malgré ces circonstances exceptionnelles. La directrice du Centre du patrimoine mondial, le Dr Mechtild Rössler, a par ailleurs salué dans ses discours d'ouverture des deux premiers ateliers les efforts déployés par les gestionnaires de sites qui "démontrent la détermination et l'engagement continu des acteurs de la région africaine dans la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, ainsi que les synergies fortes et fructueuses qui existent entre eux".

Cette série de réunions a pour objectifs principaux de recueillir et de consolider les contributions des gestionnaires de sites dans le cadre de l’actuelle rédaction du projet de plan d'action pour le troisième cycle (2022-2027), et de renforcer la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial en tant qu'instrument de promotion du développement durable et de la priorité Afrique, conformément à l'Agenda 2030 pour le développement durable et à l'Agenda 2063 : L'Afrique que nous voulons. À ce titre, les gestionnaires de sites sont invités à suggérer des priorités et des actions afin de promouvoir une conservation durable et une gestion efficace des sites en Afrique.

L'importance de la mise en place d'un réseau de gestionnaires de sites dans la région est également soulignée comme une étape permettant de renforcer le développement des capacités et l'échange de connaissances, ainsi que la création d'un organisme professionnel permettant de partager de bonnes pratiques dans l'application de la Convention de 1972 en Afrique.