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L'UNESCO exprime sa profonde inquiétude concernant les dernières inondations au Soudan

vendredi 11 septembre 2020
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Gebel Barkal et les sites de la région napatéenne (Soudan) © Editions Gelbart | Jean-Jacques Gelbart

Les fortes pluies de la semaine dernière au Soudan ont provoqué de vastes inondations, détruisant les maisons, les infrastructures, les fermes et les moyens de subsistance des communautés.

Cette situation, qui pourrait rendre de plus en plus difficile la maîtrise de la pandémie de la COVID-19, a entraîné la déclaration d'un état d'urgence de trois mois dans le pays.

L'UNESCO suit de près la situation de deux sites du patrimoine mondial, qui pourraient être menacés si les fortes précipitations se poursuivent, entraînant une nouvelle montée du niveau d'eau du Nil Bleu. Il s'agit des Sites archéologiques de l'île de Méroé et de Gebel Barkal et les sites de la région napatéenne, inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 2011 et 2003 respectivement.

Les Sites archéologiques de l'île de Méroé, un paysage semi-désertique entre le Nil et l'Athbara, était le cœur du royaume de Kush, une puissance majeure du 8e siècle avant J.-C. au 4e siècle après J.-C. Aujourd'hui, ce site englobe un large éventail de formes architecturales, dont des pyramides, des temples, des palais et des zones industrielles qui ont façonné la scène politique, religieuse, sociale, artistique et technologique de la vallée moyenne et de la vallée du Nord pendant plus de 1000 ans.

Gebel Barkal et les sites de la région napatéenne comprend cinq sites archéologiques des deux côtés du Nil dans une zone aride considérée comme faisant partie de la Nubie. Les sites (Gebel Barkal, Kurru, Nuri, Sanam et Zuma) représentent les cultures napatéennes (900 - 270 av. J.-C.) et méroïtiques (270 av. J.-C. - 350 ap. J.-C.) du second royaume de Kush. Les pyramides, les tombes, les temples, les palais, les tumulus et les chambres funéraires situés dans le paysage frontalier désertique du Nil sont uniques dans leur typologie et leur technique. Les deux sites représentent un témoignage d'une grande culture ancienne qui a existé et s'est épanouie dans cette région.

L'UNESCO continuera à suivre la situation et apportera son soutien aux mesures d'urgence en cours sur les biens du patrimoine mondial.

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