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Message de la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, à l’occasion de la Journée du patrimoine mondial africain, 5 mai 2019

vendredi 3 mai 2019 à 16:10
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La ville de pierre de Zanzibar (c) Getty Images / lichtbildfotograf

Depuis 2016, nous célébrons le 5 mai – la Journée du patrimoine mondial africain. Proclamée par la Conférence générale à sa 38e session en 2015, cette journée a été établie pour sensibiliser le public, notamment les jeunes, au potentiel immense que recèle le patrimoine culturel et naturel africain. Pour cette 4e édition, nous voudrions non seulement célébrer la richesse de ce patrimoine, mais également nous exhorter à sa sauvegarde pour les générations futures.

La sauvegarde du patrimoine est indissociable du rôle que l’éducation joue dans la protection et la promotion du patrimoine mondial.

La gestion et la conservation efficaces des sites du patrimoine mondial exigent une collaboration étroite de l'éducation, du renforcement des capacités, de l'information et de la recherche, ainsi que l’implication des communautés dans tous ces aspects. Une nécessité inhérente à la mission de l’UNESCO qui est d’éduquer et de transmettre des valeurs de paix, de respect et de la compréhension mutuelle entre les peuples et les cultures.

L'article 5 de la Convention du patrimoine mondial invite, plus précisément, les États parties à assigner une fonction au patrimoine culturel et naturel dans la vie collective. Comment y parvenir, sans la sensibilisation et le renforcement des capacités des professionnels dans la sauvegarde du patrimoine ?

Aujourd’hui, malgré les efforts du Fonds pour le patrimoine mondial africain (FPMA), qui s'efforce de contribuer à une meilleure conservation et protection du patrimoine naturel et culturel africain, la région Afrique demeure encore sous représentée, avec seulement 95 biens (52 sites culturels, 38 sites naturels et 5 sites mixtes) inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, soit à peine 9 % des biens inscrits.

La nécessité de renforcer les capacités de gestion et de conservation du patrimoine en Afrique est une urgence, comme le rappelle la Déclaration de Ngorongoro sur le patrimoine mondial africain comme moteur du développement durable, adoptée en 2016.

Au cours de ces dernières années, l’UNESCO à travers le Centre du patrimoine mondial s'est engagée, en étroite collaboration avec nos partenaires, à organiser des formations dans l’élaboration des dossiers de proposition d’inscription, des ateliers de renforcement des capacités des gestionnaires de sites, des professionnels du patrimoine et des communautés locales, afin de soutenir le potentiel du patrimoine pour le développement. Une conférence internationale aura lieu en juin au Siège de l’Organisation sur les enjeux du patrimoine africain, qui marquera un moment important d’engagement pour le patrimoine africain.

La célébration de la Journée du patrimoine mondial africain est donc pour moi l'occasion pour remercier tous nos partenaires qui nous soutiennent dans les efforts de renforcement des capacités et de préservation du patrimoine. J’invite les États parties, la société civile, mais également toutes les communautés locales et plus particulièrement la jeunesse à s’engager davantage afin d’accomplir efficacement cette mission noble et prometteuse de la sauvegarde du patrimoine.

5 mai
Journée du
patrimoine mondial africain

Proclamée par la 38e session de la Conférence générale de l'UNESCO (novembre 2015), la Journée du patrimoine mondial africain (5 mai) est l'occasion pour les peuples du monde entier, et en particulier les africains, de célébrer le patrimoine culturel et naturel unique du continent.

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