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Les pays du Qhapaq Ñan continuent leur collaboration avec de nouveaux ateliers

vendredi 2 novembre 2018
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Les participants à l’atelier sur la conservation des structures en pierre, qui a eu lieu à Quito, Equateur. (25/09/2018) © Technical Secretariat of Ecuador for Qhapaq Ñan | Technical Secretariat of Ecuador for Qhapaq Ñan | Image Source: Technical Secretariat of Ecuador for Qhapaq Ñan

Les secrétariats techniques nationaux des six pays du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin poursuivent leur collaboration pour renforcer la structure de conservation et de gestion de ce site du Patrimoine mondial unique et complexe, inscrit en 2014 comme bien culturel transfrontalier en série traversant l'Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie, l’Equateur et le Pérou.

Pendant les mois d'août, septembre et octobre 2018, des membres de chaque équipe technique nationale, ainsi que des experts internationaux et des représentants des communautés locales, ont participé à trois divers ateliers dans le cadre du projet « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin », financé par le Fonds-en-dépôt japonais pour la Préservation du Patrimoine culturel mondial.

Le premier de ces ateliers s'est tenu du 13 au 15 août 2018 à Lima, au Pérou, dans le but de définir les grandes lignes des plans de gestion participative et de plans d’utilisation publique du sol pour chacun des six pays concernés. Les participants ont parlé des différentes manières dont les sites et les segments de Qhapaq Ñan sont utilisés par les habitants et par les visiteurs : usage communautaire, utilisation à des fins éducatives et de recherche, et usage pour les loisirs et le tourisme. Cet atelier de trois jours comportait à la fois des activités théoriques et pratiques. Il a été suivi de visites de terrain auprès des communautés locales et de la participation à la « Quatrième marche régionale et deuxième marche internationale du grand Qhapaq Ñan » dans la section Sisipampa-Pomata de la propriété, dans la région de Puno, au Pérou.

Les secrétariats techniques se sont réunis à nouveau à Quito, en Équateur du 24 au 25 septembre 2018 pour le deuxième atelier sur la conservation des structures en pierre du bien. Les 14 participants des six secrétariats techniques nationaux et un expert péruvien spécialisé en conservation de la pierre ont fait le point sur la mise en œuvre des enseignements dispensés au cours du séminaire sur la conservation tenu en Équateur en juin 2017. L'objectif principal de cette initiative était de discuter et de finaliser un document de référence sur les meilleures pratiques en matière de formation à la conservation de la pierre dans le site.

Plus récemment, du 9 au 11 octobre 2018, à Cusco, au Pérou, les membres du projet Qhapaq Ñan ainsi que des experts internationaux se sont réunis pour la dernière activité prévue dans le cadre des activités sur la gestion des risques au sein du bien. Au cours d’une rencontre de trois jours, les 29 participants ont analysé et échangé leurs expériences sur les divers facteurs de risque présents sur le site, des catastrophes naturelles au changement climatique, en passant par la pression urbaine et celle du développement, jusqu'à l'utilisation publique des anciens sentiers par les communautés locales. L’objectif général de l’atelier était de d’établir d’un commun accord un guide de référence sur le processus à suivre, au sein du bien, en matière de risques (préparation, réaction et récupération).

La finalisation de ces trois ateliers internationaux intervient au milieu du calendrier de la mise en œuvre du projet triennal en faveur du bien du patrimoine mondial Qhapaq Ñan, réseau de routes andin, dont le but est le renforcement des capacités des divers acteurs au niveau international, national, régional et local qui participent à sa conservation et à sa gestion. Le projet a été développé conjointement par l’unité Amérique latine et Caraïbes du Centre du Patrimoine mondial et par les six secrétariats techniques nationaux afin de répondre aux recommandations du Comité du patrimoine mondial concernant l'inscription de ce bien sur la Liste du Patrimoine mondial en 2014. Sa mise en œuvre a été rendue possible grâce à la généreuse contribution du Fonds-en-dépôt japonais pour la Préservation du Patrimoine culturel mondial.

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