Atelier de formation à la prévention des risques : « Renforcer la résilience des biens du patrimoine mondial » au Monument national Brandberg (Namibie)

Cet atelier s’inscrit dans la lignée des efforts continus de l'UNESCO, permettant de répondre aux priorités du deuxième cycle de rapports périodiques pour la région Afrique, ayant  appelé au renforcement des capacités liées à la prévention des risques et des menaces qui pèsent sur les biens du patrimoine mondial, tant au niveau local que régional.

L’atelier de formation a été conjointement organisé par le Fonds du Patrimoine Mondial Africain, et un centre UNESCO de catégorie 2, en association avec l'Ecole du patrimoine africain et le Conseil du patrimoine national de la Namibie, au Monument national Brandberg, en Namibie,  du 18 Février au 3 Mars 2016.

Le Brandberg, un grand inselberg (massif) de plus de 1800m d’altitude, surplombant les plaines environnantes ;  dispose d’une richesse exceptionnelle du fait de son  patrimoine paléo-archéologique, caractérisé par une forte concentration d'art rupestre préhistorique (plus de 43.000 peintures sur  seulement  900 sites). Le Brandberg, inscrit en 2002, en tant que site mixte,  sur la liste indicative de la Namibie, est une zone menacée par les conséquences du changement climatique. L'atelier de formation  a spécialement été conçu pour les gestionnaires de sites du patrimoine et d'autres professionnels actifs dans des domaines connexes, tels que le maintien de la paix et la gestion des  risques de catastrophe. 19 participants provenant de 7 pays africains ont été sélectionnés pour participer à l'atelier. Au cours des deux semaines, les participants ont eu l’occasion de suivre une série de conférences,  complétées par des séances pratiques et des travaux de terrain, qui leur ont permis d'appliquer les connaissances théoriques acquises durant  les cours.

L'atelier traitait  principalement des problématiques  liées au changement et au réchauffement climatiques. Néanmoins, d'autres sujets tels que la gestion des espèces étrangères invasives, les cadres normatifs, et l’implication des parties prenantes ont également été abordés.

L'atelier a été financièrement soutenu par le Fonds-en-dépôt néerlandais au Centre du patrimoine mondial, et le ministère norvégien des Affaires étrangères.