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Rapport annuel 2015 du Programme marin du patrimoine mondial

vendredi 19 février 2016
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© Roberto Garrido | Roberto Garrido

Le Programme marin du patrimoine mondial est heureux d'annoncer la publication de son rapport annuel 2015: Une Année en revue. si l'on observe les douze derniers mois, il y a de quoi se réjouir. Avec le soutien des partenaires internationaux, la protection de certains des endroits les plus spectaculaires au monde a connu des avancées spectaculaires.

Dans l'Arctique, le Système naturel de la Réserve de l'île Wrangel en Fédération de Russie est maintenant à l'abri des opérations de forage dans la région environnante de la mer des Tchoukches. Dans la Grande Barrière en Australie, l’interdiction de l'immersion de déblais de dragage est désormais garantie, des engagements majeurs pour améliorer la qualité de l'eau ont été pris et un plan de gestion par objectifs sur 30 ans pour guider sa protection future a été adopté. Au Belize, le gouvernement a approuvé le projet ambitieux d’une feuille de route de trois ans afin de retirer le site de la Liste du patrimoine mondial en péril et a déjà annoncé une interdiction permanente de l'exploration pétrolière au large des côtes du Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize comme une première étape clé dans sa mise en œuvre.

Nous avons également intensifié la coopération entre les 47 sites marins inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les sites partagent des problèmes de conservation similaires et  ont une place privilégiée pour l’entraide dans la recherche de solutions durables. Nous avons initié l’année dernière une collaboration entre le parc national de Glacier Bay aux Etats-Unis d’Amérique et la région des fjords de l'Ouest norvégien en Norvège pour renforcer la capacité de ces derniers en cas de pollution provenant des navires de croisière. Nous avons également aidé le Parc national du Banc d'Arguin en Mauritanie à développer un programme d’éducation pour la jeunesse afin d’engager la communauté dans l'intendance du site. Nous avons également guidé le Parc national du banc d'Arguin et le Parc naturel du récif de Tubbataha des Philippines qui ont désormais officiellement déposé une demande auprès de l'Organisation maritime internationale pour une meilleure protection contre la pollution des eaux, le bruit et les échouements.

Enfin, l'année s'est achevée en beauté avec la COP21, au cours de laquelle Monsieur Anote, Président de Kiribati, qui abrite l’Aire protégée des îles Phoenix, a prononcé un fervent discours sur la menace de l'élévation du niveau de la mer pour certains endroits de l'océan, et les leaders mondiaux ont ratifié le premier accord climatique mondial. Cet accord sur le climat rappelle l'importance de maintenir l'intégrité de l'écosystème océanique.

Cette année, nous réunirons aux Galápagos, en Équateur, tous les gestionnaires de 47 sites dans 36 pays pour discuter de la surveillance et du renforcement de la lutte contre la pêche illégale, un défi qui concerne près de la moitié des sites marins du patrimoine mondial. Nous partagerons également le résultat de notre travail sur la valeur universelle exceptionnelle en haute mer que nous réalisons en collaboration avec l'Union internationale pour la conservation de la nature. Et enfin, nous soutenons également le travail mené par l'UICN et le Natural Resources Defense Council (NRDC) pour explorer le potentiel du patrimoine mondial en Arctique.

Rien de tout cela ne serait possible sans le soutien essentiel de nos partenaires à travers le monde. La manufacture horlogère suisse Jaeger-LeCoultre a été une force motrice dans notre succès. Nous sommes également reconnaissants du soutien continu de la part des gouvernements de la Flandre et des Pays-Bas, de l’Agence française des aires marines protégées, de la Fondation Khaled bin Sultan Living Oceans, et plus récemment de la Fondation du Prince Albert II de Monaco.

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