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La Fondation Prince Albert II de Monaco se joint au patrimoine mondial marin

vendredi 27 novembre 2015 à 12:00
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Système naturel de la Réserve de l'île Wrangel, Russie © Wild Russia/Public Domain | Alexander Gruzdev

L’océan Arctique s’étend au nord de la planète, sur 5,5 millions de milles carrés. Ses eaux glacées abritent une faune que l’on ne trouve nulle part ailleurs, notamment des baleines boréales, des narvals et des morses. L’Arctique est aussi le « degré zéro » du changement climatique. L’augmentation des températures et la fonte des glaces ouvrent de nouvelles voies de navigation ainsi que de potentielles opportunités pétrolières et gazières.

Bien que la région arctique soit gouvernée par huit nations – Canada, Danemark, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, Finlande, Islande, Norvège et Suède – une action conjointe sera nécessaire pour gérer le patrimoine culturel et naturel de la région face aux défis du XXIsiècle tels que le changement climatique et le développement économique.

UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, s’associe à la Fondation Prince Albert II de Monaco et au Natural Resources Defense Council (NRDC) basé à New York afin d’étudier la possibilité de créer de nouveaux sites du patrimoine mondial dans la région arctique. Cette association a pour objective d’indiquer aux États parties à la Convention du patrimoine mondial de 1972 les lieux situés sur leurs territoires qui sont susceptibles de présenter une valeur universelle exceptionnelle.

À l’heure actuelle, il n’existe que deux sites marins du patrimoine mondial dans l’Arctique : le système naturel de la Réserve de l'île Wrangel en Russie, inscrit en 2004, qui possède la plus grande population de morses du Pacifique au monde, avec quelque 100 000 animaux qui se rassemblent dans les colonies de l’île, ainsi que la plus haute densité de tanières ancestrales de l’ours blanc. Le fjord glacé d’Ilulissat au Groenland (Danemark), avec ses spectaculaires courants de glace de marée, a également été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en 2004 en raison de la valeur universelle exceptionnelle de ses zones côtières.

Dirigée par l’UICN et mise en œuvre en partenariat avec le NRDC, cette nouvelle coopération ne serait pas possible sans le soutien et le leadership de la Fondation Prince Albert II de Monaco. Cette Fondation avait déjà apporté son aide au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO dans le cadre d’une réunion internationale sur le patrimoine mondial et l’Arctique. Les travaux dans des nouveaux sites marins du patrimoine mondial potentiels situés dans la région Arctique s’appuieront sur les résultats de cette discussion.

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