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La branche spatiale de l’Académie chinoise des sciences va travailler à la préservation du patrimoine mondial avec l’UNESCO

vendredi 15 avril 2005
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La Chine a signé un accord en vue de rejoindre l’UNESCO au sein de l’Open initiative sur l’utilisation des technologies spatiales pour le soutien à la Convention du patrimoine mondial. La signature de l’accord - par Guo Huadong, Secrétaire général adjoint de l’Académie des Sciences et Directeur du Laboratoire de télédétection et d’archéologie de cette Académie, et par Marcio Barbosa, Directeur général adjoint de l’UNESCO - a eu lieu au siège de l’Organisation le 13 avril. « L’UNESCO se félicite de ce nouveau partenariat avec la Chine qui va renforcer de façon significative notre capacité à aider les Etats membres à préserver leurs sites du patrimoine en utilisant la technologie spatiale », a déclaré Marcio Barbosa.

Selon l’accord, la Chine propose de partager sa grande expertise et son savoir-faire dans le cadre de l’Open initiative qui a été lancée en octobre 2001 par l’UNESCO et l’Agence spatiale européenne (ESA). L’initiative vise à fournir aux pays en développement des images satellite et l’expertise pour leur utilisation en vue de la préservation, en les aidant à surveiller les sites naturels et culturels du patrimoine mondial. Elle contribue aussi au développement des capacités nationales dans ce domaine.

Depuis que la Chine a réussi son premier vol habité en octobre 2003, elle a fait preuve d’une expertise remarquable en matière d’exploitation scientifique de l’espace. Les technologies spatiales sont d’une grande valeur pour l’observation de la Terre et le suivi des changements, y compris ceux provoqués par l’activité humaine.

A titre d’exemple, l’Open initiative a déjà contribué de façon significative aux efforts de préservation des populations de gorilles des montagnes situées dans des réserves de la République démocratique du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda. Ces sites hébergent quelque 650 gorilles des montagnes, une espèce en danger. A travers l’initiative, l’UNESCO a pu fournir à ces pays les premières cartes précises de l’habitat naturel des gorilles.

L’Académie chinoise des sciences rejoint la Comisión Nacional de Actividades Espaciales (CONAE, Argentine), l’Agence Spatiale canadienne, le Centre National de Télédétection (Liban), le Centre Royal de Télédétection Spatiale (Maroc) et la National Aeronautics and Space Administration (NASA, Etats-Unis) dans leur soutien à la surveillance par satellite des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

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