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La Grande Barrière de Corail, rapport sur l'état de conservation

© Tourism Queensland | Tourism Queensland
vendredi 31 janvier 2014
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Le Comité du patrimoine mondial, lors de sa dernière session en juin 2013, a exprimé son inquiétude pour la Grande Barrière de Corail et a demandé à l'Australie de s'assurer que le bien reste bien protégé.

Cette semaine, nous avons reçu un rapport sur l'état de conservation de la part du gouvernement australien. Nous étudions actuellement ce rapport et toutes les autres informations disponibles relatives aux développements concernant le bien du patrimoine mondial. L'évaluation de la situation sera rendue publique en mai, avant la session du Comité du patrimoine mondial en juin de cette année, lorsque l'état de conservation de la Grande Barrière de Corail sera examiné par le Comité intergouvernemental, composé de 21 membres.

vendredi 31 janvier 2014
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États parties 1
Régions 1
Asie et Pacifique
Réunions statutaires 1
Biens du patrimoine mondial 1
Décisions (1)
Code : 37COM 7B.10

Décision :      37 COM 7B.10 

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B,

2. Rappelant la décision 36 COM 7B.8, adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3. Accueille avec satisfaction les progrès accomplis par l’État partie à l’égard de l’évaluation stratégique et réitère sa demande à l’État partie de veiller à ce que l’évaluation et le plan à long terme en résultant pour le développement durable du bien soient menés à bien par rapport à des critères définis de réussite, traitent les impacts directs, indirects et cumulés sur le récif et aboutissent à des mesures concrètes pour garantir la conservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;

4. Accueille également favorablement la mise en place d’une étude indépendante sur les dispositions relatives à la gestion du port de Gladstone, et demande que ces efforts se traduisent en une optimisation du développement et de l’exploitation du port de Gladstone et de Curtis Island, ainsi que des autres développements portuaires existants, conformément aux normes internationales de bonnes pratiques les plus élevées, en adéquation avec le statut emblématique de bien du patrimoine mondial ;

5. Accueille également favorablement l’engagement renouvelé du Plan de protection de la qualité de l’eau du récif et les mesures de sauvetage du récif ainsi que les résultats positifs indiqués dans le deuxième bulletin annuel du plan du récif ;

6. Note avec inquiétude les progrès limités accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre des demandes clés formulées par le Comité (décision 36 COM 7B.8) et les recommandations de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de mars 2012 ainsi que le développement côtier constant sur le récif et prie l’État partie d’intensifier ses efforts afin de pleinement mettre en œuvre les demandes du Comité et les recommandations de la mission qui n’ont pas encore, ou seulement partiellement, été mises en œuvre, y compris en s’engageant à ;

a) rigoureusement garantir qu’aucun développement susceptible d’avoir un impact individuel ou cumulé sur la VUE du bien ou de compromettre l’évaluation stratégique et le plan à long terme en résultant pour le développement durable du bien n’est permis,

b) garantir qu’aucun développement portuaire ni infrastructure portuaire afférente ne sont autorisés à l’extérieur des principales zones portuaires existantes et établies de longue date au sein ou dans les environs du bien,

c) garantir que la législation protégeant le bien reste forte et adéquate pour préserver et améliorer sa VUE ;

7. Considère que les problèmes susmentionnés représentent un danger potentiel pour la VUE du bien conformément au paragraphe 180 des Orientations ;

8. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien, notamment sur la mise en œuvre des actions précédemment définies ainsi que sur les autres points soulevés dans le rapport de mission 2012, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014, afin de considérer, en l’absence de progrès substantiels, l’inscription éventuelle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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