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L’UNESCO, la Turquie et le Japon lancent un projet de sauvegarde du site du patrimoine mondial de Cappadoce (Turquie)

jeudi 18 juillet 2013
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S.Exc. M. Isao Kiso, Ambassadeur et Délégué permanent du Japon ; Kishore Rao, Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO ; S.Exc. Gürcan Balik, Ambassadeur et Délégué permanent de la Turquie auprès de l’UNESCO © UNESCO | UNESCO

S.Exc. Gürcan Balik, Ambassadeur et Délégué permanent de la Turquie auprès de l’UNESCO, et Kishore Rao, Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, ont, le 17 juillet, signé un Plan d’opérations pour un projet de US$1,2 millions pour la sauvegarde du site du patrimoine mondial du Parc national de Göreme et des Sites rupestres de Cappadoce. S.Exc. M. Isao Kiso, Ambassadeur et Délégué permanent du Japon, était également présent à cette occasion. 

Le projet de coopération international, intitulé « Sauvegarde des églises rupestres de Cappadoce, Turquie : Préservation des structures et peintures rupestres », prévu pour une durée de trois ans, est généreusement financé par le Fonds-en-dépôt du Japon pour la Conservation du patrimoine culturel mondial et a été créé en étroite coopération avec le Ministère de la culture et du tourisme de la Turquie.

Le projet fait suite à une mission internationale d’experts au site du patrimoine mondial de Cappadoce en 2010. Après des nombreuses consultations avec des gestionnaires et des professionnels du patrimoine local, les experts ont identifié 22 églises rupestres peintes qui nécessitaient des mesures de sauvegarde immédiates, car leur Valeur universelle exceptionnelle, qui avait assuré l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en 1985, était menacée.

Le Plan d’opération, qui doit encore être approuvé par les autorités turques dans le courant de l’année, inclut une série d’activités destinées à la sauvegarde du bien : le projet pilote pour la préservation intégrale de l’Eglise d’Uzumlu dans la Vallée Rouge ; la recherche ; le renforcement des capacités ; la gestion d’information ; un séminaire international et des publications ; ainsi qu’un atelier et une mission consultative pour le travail préliminaire sur le plan de gestion du bien.

Le but général de cet accord est de protéger, d’améliorer et de développer de manière durable ce bien du patrimoine mondial fragile. La participation de nombreux partenaires nationaux et internationaux est perçue comme un renforcement de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial. Il représente également une occasion unique de promouvoir la coopération internationale pour la préservation du patrimoine culturel et naturel mondial, qui est l’un des mandats principaux de l’UNESCO.

jeudi 18 juillet 2013
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