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Les rizières en terrasses des Hani de Honghe et l’extension d’uKhahlamba/Parc du Drakensberg inscrites sur la Liste du patrimoine mondial

Paysage culturel des rizières en terrasses des Hani de Honghe, Chine © Honghe Hani Terrace Administration of Honghe Preferture | Li Kun
samedi 22 juin 2013
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Le Comité du patrimoine mondial a inscrit un site de rizières en terrasses du Yunnan (Chine) et une extension d’uKhahlamba/Parc du Drakensberg, (Lesotho et Afrique du Sud) sur la Liste du patrimoine mondial.

Paysage culturel des rizières en terrasses des Hani de Honghe (Chine)

Ce site de 16 603 hectares est situé dans le sud du Yunnan. Il abrite des terrasses spectaculaires qui s’étagent sur les pentes escarpées du mont Ailao et descendent jusqu’à la rive sud de la Rivière rouge. Depuis 1 300 ans, le peuple Hani a développé un système complexe de canaux qui amènent l’eau des sommets boisés jusqu’aux terrasses. Il a aussi mis en place un système d’agriculture intégrée qui associe l’élevage (buffles, bovins, canards, poissons et anguilles) et la production du produit de base : le riz rouge. Les habitants vénèrent le soleil, la lune, les montagnes, les rivières, les forêts et d’autres phénomènes naturels comme le feu. Ils occupent 82 villages, installés entre les forêts des sommets et les terrasses, où l’on trouve des maisons traditionnelles dites « champignons ». Ce système de gestion de la terre particulièrement durable témoigne d’une extraordinaire harmonie entre les hommes et leur environnement, tant du point de vue visuel qu’écologique. Il repose sur des structures sociales et religieuses très anciennes.

Maloti-Drackensberg

Le Comité du patrimoine mondial a décidé d’inscrire le Parc national de Sehlabathebe, situé au Lesotho, comme une extension d’uKhahlamba/Parc du Drakensberg (Afrique du Sud). Le site porte désormais le nom de bien du patrimoine mondial transfrontalier Maloti-Drackensberg. Il s’agit d’un bassin versant d’une beauté spectaculaire qui abrite une faune et une flore d’importance scientifique, notamment le Pseudobarbus quathlambae, un poisson endémique en danger. Parmi les autres espèces menacées figurent notamment le vautour du Cap (Gyps coprotheres) et le gypaète barbu (Gypaetus barbatus). L’écosystème de toundra alpine du Parc national africain Sehlabathebe, avec ses 250 espèces de plantes endémiques, augmente de manière significative la valeur d’uKhahlamba/Parc du Drakensberg. Le site se caractérise également par des peintures rupestres réalisées par le peuple San il y a plus de 4000 ans.

L’examen des inscriptions va se poursuivre aujourd’hui et peut-être demain avec la poursuite des travaux du Comité du patrimoine. La 37e session, qui se tient actuellement à Phnom Penh, se terminera le 27 juin à Angkor.

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