Réserve de faune du Dja
Facteurs affectant le bien en 2000*
- Activités illégales
- Chasse commerciale
- Exploitation forestière/production de bois
- Exploitation minière
- Infrastructures de transport de surface
- Ressources financières
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Abattage commercial de bois dans les forêts naturelles avoisinnantes
- Braconnage
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2000
Montant total approuvé : 84 700 dollars E.U.
1997 | Sub-Regional workshop on Strengthening Biodiversity ... (Approuvé) | 29 900 dollars E.U. |
1992 | Financial contribution for a training workshop on the ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1989 | Contribution to field training in Dja National Park (Approuvé) | 4 800 dollars E.U. |
1987 | Contribution to the adoption and implementation of the ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2000**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 2000
Précédents débats :
Vingt-troisième session du Comité – Paragraphe X.28 et l'Annexe VIII
Nouvelles informations : L'UICN s'est déclarée préoccupée de ne pas avoir reçu de l'Etat partie un rapport sur la mise en œuvre des recommandations de l'atelier de Sangmelina (1998). Le Bureau régional de l'UICN pour l'Afrique centrale a participé aux efforts de l'Etat partie pour préserver ce site depuis 1995, avec l'appui financier du gouvernement néerlandais. L'UICN a informé le Centre que l'appui du gouvernement néerlandais est arrivé à son terme en décembre 1999. Depuis, il n'y a pas eu de nouveaux projets pour épauler la gestion du site. Il faudrait trouver d'urgence des ressources complémentaires auprès de bailleurs de fonds internationaux et de partenaires. L'ouverture illicite de routes pour des activités forestières et du braconnage – en particulier pour alimenter le commerce de viande de brousse – constitue d'importantes menaces pour ce site.
Le Centre n'a pas reçu de réponse à la lettre informant l'Etat partie des décisions de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau. Le 2 avril 2000, un membre du personnel du Centre a discuté avec le Second Secrétaire de la Délégation permanente du Cameroun auprès de l'UNESCO qui a accepté d'apporter son aide. Il a assuré que la Délégation ferait de son mieux pour s'assurer que l'Etat partie prenne contact dès que possible avec le Centre au sujet du Dja.
Action requise
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2000
L'Etat partie, par lettre datée du 22 septembre 2000, a fourni au Centre un rapport présentant les mesures en cours pour appliquer les recommandations de la réunion de Sangmelina, selon la demande des vingt-troisième et vingt-quatrième sessions du Bureau du Comité du patrimoine mondial. Le rapport mentionne que les partenaires locaux concernés ont adopté un plan de gestion, que l'Etat partie souhaite renforcer les capacités techniques et logistiques de gestion de la Réserve et qu'un nouvel organigramme est en cours d'application à cet effet pour développer lesdites capacités. Le Centre n'a pas reçu d'exemplaire du plan de gestion mentionné dans le rapport. Le Centre et l'UICN étudient actuellement ce rapport. Il convient toutefois de noter que le rapport ne traite pas de façon appropriée de questions importantes soulevées par la réunion de Sangmelina, comme le problème du braconnage et la libéralisation du ramassage du bois autour du site. Il a été signalé à l'UICN que malgré la nouvelle Loi sur les Forêts et la pression des bailleurs de fonds internationaux en vue d'une meilleure application de la politique camerounaise en matière de forêts, il n'y a que peu d'améliorations. L'ouverture illégale de routes pour des activités d'exploitation forestière et pour le braconnage pratiqué par les villageois des alentours et les chasseurs reste la principale menace. L'UICN a également noté que l'on avait procédé à une phase de prospection pour trouver du nickel et du cobalt dans l'arrière-pays entourant la Réserve de faune du Dja. Les activités d'exploitation minière dans la région pourraient avoir d'importants impacts sur le site du patrimoine mondial. Le Bureau régional de l'UICN pour l'Afrique centrale a travaillé pour seconder les efforts de conservation sur ce site depuis 1995 mais le financement de ces efforts est arrivé à terme en décembre. Depuis, il n'y a pas eu de nouveaux projets pour renforcer les efforts de conservation et il faudrait trouver des ressources complémentaires pour traiter les menaces évoquées plus haut.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2000
24 BUR IV.B.27
Réserve de faune du Dja (Cameroun)
Le Bureau a pris note de la préoccupation exprimée au sujet d’un rapport sur la mise en œuvre des recommandations de l’atelier de Sangmelima (1998), que l’État partie n’avait pas encore soumis. Le Bureau régional de l’UICN pour l’Afrique centrale a participé aux efforts de l’État partie pour préserver ce site depuis 1995, avec l’appui financier du gouvernement néerlandais. L’UICN a informé le Centre que cet appui était arrivé à son terme en décembre 1999. Depuis, il n’y a pas eu de nouveaux projets pour épauler la gestion du site et il faut trouver d’urgence des ressources complémentaires auprès de bailleurs de fonds internationaux et de partenaires. L’ouverture illicite de routes pour des activités forestières et du braconnage, notamment pour alimenter le commerce de viande de brousse, constitue une menace importante pour ce site.
L’UICN a informé le Bureau du besoin urgent de traiter les problèmes majeurs de conservation, en particulier ceux qui sont liés à l’exploitation forestière et au braconnage, et du besoin de nouvelles options d’utilisation des ressources pour les communautés locales. Le Bureau régional de l’UICN pour l’Afrique centrale et l’État partie avaient soumis un projet de financement pour examen par la Fondation des Nations Unies, mais cette proposition n’avait pas abouti, bien que l’on ait indiqué à l’UICN qu’un projet régional élargi, axé sur le commerce de viande de brousse, aurait davantage de chances de succès.
Le Bureau a noté que le Secrétariat n’avait reçu aucune réponse à la lettre informant l’État partie des décisions de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau. Le 25 avril 2000, un membre du personnel du Centre s’est entretenu de la situation avec le Second secrétaire de la Délégation permanente du Cameroun auprès de l’UNESCO. Il a été convenu que la Délégation ferait de son mieux pour s’assurer que l’État partie communique dès que possible avec le Centre au sujet de Dja.
Ayant examiné les informations données, le Bureau a réitéré sa demande formulée à ses sessions de 1998 et 1999, selon laquelle l’État partie devrait soumettre un rapport détaillé sur l’avancement réalisé pour mettre en œuvre les recommandations de l’atelier de Sangmelima. Le Bureau a, en outre, demandé au Centre et à l’UICN de coopérer avec l’État partie pour recenser de nouveaux bailleurs de fonds qui apporteraient leur concours au développement des capacités institutionnelles et locales pour la gestion du site.
24 COM VIII.iii
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note:
La forêt de Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza (Bélarus/Pologne)
Parc national de Pirin (Bulgarie)
Réserve de faune du Dja (Cameroun)
Parc national du Gros Morne (Canada)
Parcs des Rocheuses canadiennes (Canada)
Parc national de la Comoé (Côte d'Ivoire)
Iles Galapagos (Equateur)
Parc national de Komodo (Indonésie)
Parc national de Lorentz (Indonésie)
Parc national /Forêt naturelle du Mont Kenya (Kenya)
Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)
Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)
Parc national de Huascaran (Pérou)
Delta du Danube (Roumanie)
Lac Baïkal (Fédération de Russie)
Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal)
Parc national de Doñana (Espagne)
Réserve forestière de Sinharaja (Sri Lanka)
Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)
Ile de Gough (Royaume-Uni)
Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)
Baie d'Ha-Long (Viet Nam)
Mosi-oa-Tunya/Chutes Victoria (Zambie/Zimbabwe)
Le Bureau pourrait souhaiter adopter la décision suivante et la transmettre au Comité pour en prendre note:
"Le Bureau demande au Centre et à l'UICN d'étudier le rapport et de coopérer avec l'Etat partie afin d'adopter des méthodes de travail pour appliquer les recommandations de l'atelier de Sangmelina. Il leur demande de faire rapport sur ces mesures et sur l'état de conservation de ce site, et plus particulièrement sur l'ouverture illégale de routes, le braconnage et la situation en matière de prospection minière et de tous projets d'activités d'exploitation minière à temps pour la vingt-cinquième session du Bureau. Le Bureau engage vivement les bailleurs de fonds et les partenaires internationaux à seconder les efforts de conservation sur ce site."
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.