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Les attributs, plus communément appelés caractéristiques dans le cas de biens naturels, sont les éléments, processus ou caractéristiques qui énoncent et rendent manifeste la valeur universelle exceptionnelle (VUE) d’un bien. L’identification et la compréhension de leur interdépendance est crucial pour comprendre la VUE et pour mettre en place les mécanismes de protection et de gestion appropriés.

Les attributs peuvent être des traits ou ensembles de traits physiques, mais aussi des processus associés à un bien qui influent sur ses qualités physiques, comme les processus naturels ou agricoles, les formes d’organisation sociale ou les pratiques culturelles qui ont façonné un paysage caractéristique. Les biens naturels peuvent se distinguer par certaines formes de paysage, des aires d’habitat, des aspects liés à la qualité de l’environnement (milieu vierge, parfaitement préservé), l’échelle et le caractère naturel des habitats, ou la taille et la viabilité d’espèces sauvages.

L’authenticité ne s’applique qu’aux biens culturels et aux aspects culturels des biens « mixtes ». L’authenticité peut être considérée comme le lien entre les attributs et la valeur universelle exceptionnelle.

Selon le paragraphe 82 des Orientations, « les biens satisfont aux conditions d’authenticité si leurs valeurs culturelles (telles que reconnues dans les critères suggérés dans la proposition d’inscription) sont exprimées de manière véridique et crédible à travers une variété d’attributs ».

Un ensemble d’attributs pouvant énoncer ou exprimer la valeur universelle exceptionnelle du bien est suggéré et inclus :

  • forme et conception ;
  • matériaux et substance ;
  • usage et fonction ;
  • traditions, techniques et systèmes de gestion ;
  • situation et cadre ;
  • langue et autres formes de patrimoine immatériel ;
  • esprit et impression ; et
  • autres facteurs internes et externes.

Le concept d’authenticité est décrit dans les Orientations, paragraphes 79-86.

Une définition approfondie de l’authenticité concernant le patrimoine mondial est disponible dans le Document de NARA sur l'authenticité, rédigé en 1994 à Nara, Japon.

Source(s) : Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial

 « Autres groupes spécifiques » peut désigner par exemple un groupe d’un genre spécifique, une communauté n’allant pas ou ne résidant pas sur ou à proximité du site mais qui sont néanmoins des parties prenantes, la société civile, etc.

Un avantage majeur de la ratification, en particulier pour les pays en développement, est d’avoir accès au Fonds du patrimoine mondial. Cela permet d'aider les États parties à identifier, préserver et promouvoir des sites du patrimoine mondial. L’assistance d’urgence peut aussi être accordée pour réparer les dommages causés par les catastrophes naturelles ou par l’activité humaine. Dans le cas des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril, l’attention et les fonds de la communauté nationale aussi bien qu’internationale sont focalisés sur les besoins en matière de conservation de ces sites particulièrement menacés.

Aujourd’hui, le concept de patrimoine mondial est bien compris, au point que les sites inscrits sur la Liste sont un véritable aimant pour la coopération internationale et qu'ils peuvent recevoir une aide financière de diverses sources pour des projets de conservation du patrimoine.

Les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial bénéficient aussi de l’élaboration et de la mise en œuvre de plans de gestion qui définissent des mesures de préservation et des mécanismes de suivi adéquats. Par ailleurs, des experts peuvent également assurer la formation technique de l’équipe locale de gestion du site.

Enfin, l’inscription d’un site sur la Liste du patrimoine mondial entraîne une plus grande sensibilisation du public au site et à ses valeurs exceptionnelles, ce qui renforce les activités touristiques sur le site. Bien planifiées et organisées conformément aux principes du tourisme durable, celles-ci peuvent être une source majeure de fonds pour le site et l’économie locale.

Source(s) :  https://whc.unesco.org/fr/conventiontexte/

Attendre texte final en anglais

En compilant sur Internet les législations nationales de ses États membres, l’UNESCO offre à tous les acteurs concernés (gouvernements, douanes, marchands d’art, organisations, juristes, acheteurs, etc.) une source d’information complète et facilement accessible. En cas d’incertitude juridique concernant la provenance d’un objet (volé, pillé, exporté, importé ou acquis illégalement), il est en effet utile de consulter rapidement la législation nationale concernée.

La Base de données de l'UNESCO sur les législations nationales du patrimoine culturel permet de consulter :

  • les législations nationales applicables à la protection du patrimoine culturel en général ;
  • les certificats d’exportation et/ou d’importation pour les biens culturels (sur demande) ;
  • les traductions, officielles ou non, des législations et certificats nationaux ;
  • les coordonnées des autorités nationales compétentes en matière de patrimoine culturel ;
  • les adresses des sites Internet officiels nationaux consacrés à la protection du patrimoine culturel.

La Base de données donne accès à la législation nationale concernant le patrimoine culturel en général, c’est-à-dire à la législation concernant toutes les grandes catégories de patrimoine suivantes :

1. le patrimoine culturel
le patrimoine culturel matériel : immobilier (monuments, sites archéologiques) ; mobilier (peintures, sculptures, monnaies, objets, archéologiques) ; subaquatique (épaves de navire, citées enfouies sous les mers) ;                                                              
le patrimoine immatériel : traditions orales, arts du spectacle, rituels

2. le patrimoine naturel (sites naturels, formations physiques, biologiques ou géologiques...).


Source(s) : http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/illicit-trafficking-of-cultural-property/unesco-database-of-national-cultural-heritage-laws/

Lorsqu’un pays signe la Convention du patrimoine mondial et voit certains de ses biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, il en résulte un prestige supplémentaire qui aide souvent les citoyens et les gouvernements à prendre conscience de l’importance de la préservation de ce patrimoine. Une meilleure prise de conscience conduit généralement à une augmentation du niveau de protection et de conservation des biens en question. Le pays peut également recevoir une assistance financière et technique de la part du Comité du patrimoine mondial afin de soutenir les activités de préservation.

Source(s) : https://whc.unesco.org/en/faq/52/

Bénéfices que les écosystèmes procurent aux hommes. Il s'agit de services d'approvisionnement en nourriture et en eau, de services de régulation tels que le contrôle des crues et des maladies, de services culturels apportant des bénéfices spirituels, récréatifs et immatériels, et de services de développement du cycle nutritionnel, qui maintiennent des conditions nécessaires à la vie sur terre (PNUE).

Source(s) : Politique sur le patrimoine mondial et développement durable

Au sens des renforcements des compétences, les besoins sont les suivants :

  • renforcer les connaissances, aptitudes, compétences et le comportement des personnes directement responsables de la conservation et de la gestion du patrimoine ;
  • améliorer les structures et processus institutionnels en responsabilisant les décideurs et les responsables politiques ;
  • et créer une relation plus dynamique entre le patrimoine et son contexte et, par la suite, de plus grands bénéfices mutuels à travers une approche davantage inclusive, de manière que la VUE des biens soit protégée efficacement et de façon durable.

Source(s) : Manuel de référence Gérer le patrimoine mondial culturel

Les biens du patrimoine mondial sont les biens définis dans les articles 1 et 2 de la Convention du patrimoine mondial et inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de par leur valeur universelle exceptionnelle, satisfaite par un ou plus critères (i) – (x) comme expliqué dans les Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial.

Selon le paragraphe 46 des Orientations : « Des biens sont considérés comme « patrimoine mixte culturel et naturel » s’ils répondent à une partie ou à l’ensemble des définitions du patrimoine culturel et naturel figurant aux articles 1 et 2 de la Convention ».

Un accord de coopération spécial existant entre plusieurs biens du patrimoine mondial. C’est par exemple le cas entre deux sites marins, le Parc national du banc d’Arguin (Mauritanie) et le site de la mer des Wadden (Pays-bas/Danemark/Allemagne).

Le portail d’informations des Nations unies sur les Accords multilatéraux sur l’environnement définie la diversité biologique comme suit :

1) Diversité génétique : les variations entre les individus et entre les populations d’une même espèce ; diversité d’espèces : les différentes types de plantes, animaux, et autre formes de vie au sein d’une même région ; diversité de communauté ou d’écosystème :  la diversité de milieux rencontrée au sein d’une même zone (par exemple prairies, marécages et forêts).

2) Un terme générique désignant collectivement la diversité et les variations de la nature. Il comprend trois niveaux d’organisation des systèmes vivants : le niveau génétique, le niveau des espèces et le niveau de l’écosystème. La diversité d’espèces de plantes et d’espèces animales est la diversité biologique la plus remarquable, et l’intérêt public s’est donc principalement tournée vers la sauvegarde de cette diversité.

Source(s) : Portail d’informations des Nations unies sur les Accords multilatéraux sur l’environnement (uniquement en anglais)

Les six points du cadre d’indicateurs de suivi sont alignés sur les six thèmes essentiels que parcourt le Rapport périodique :

I. État de conservation des biens du patrimoine mondial : évaluer les évolutions dans le temps des statuts et tendances des biens de VUE et des facteurs affectant ces biens ; l’intégrité et l’authenticité du site.

II. Gestion : mesurer l’efficacité de la gestion du site et l’adéquation des ressources humaines et financières et du budget.

III. Gouvernance : mesurer l’adéquation du cadre juridique de protection du patrimoine, la nature et l’implication des acteurs essentiels (la transparence des processus), le(s) plan(s) d’action destiné(s) à promouvoir le patrimoine, la législation de protection du patrimoine.

IV. Synergies : mesurer l’existence de synergies avec d’autres conventions culturelles ou relatives à la biodiversité et des instruments normatifs.

V. Développement durable : mesurer si l’application de la Convention contribue à la durabilité environnementale, à un développement économique et un développement social inclusifs, et si elle favorise la paix et la sécurité.

VI. Renforcement des compétences : les indicateurs mesurant l’existence, l’efficacité des stratégies et programmes de développement des compétences ainsi que la participation à ces stratégies et programmes.

« La configuration organisationnelle concevant la structure opérationnelle et les méthodes de travail permettant d’agir ».


Source(s) : Gérer le patrimoine mondial naturel

Un cadre juridique en partie adapté est par exemple adéquat pour certains types de patrimoine, mais pas pour tous les types de patrimoine. Certains cadres juridiques peuvent ne pas être à jour en regard aux besoins et aux enjeux actuels. Dans certains cas, il peut y avoir plusieurs cadres juridiques pluridisciplinaires à plusieurs niveaux mis en place, mais laissant des parties non protégées lorsqu’il convient d’identifier toute l’étendue du bien culturel et/ou naturel.

Note : un cadre juridique peut être considéré adapté bien que n’étant pas spécifiquement pensé selon les besoins du patrimoine mondial, si les enjeux concernent tout le patrimoine culturel et/ou naturel.

Selon l’article 5(d) de la Convention du patrimoine mondial, les États parties sont tenus de « [...] prendre les mesures juridiques, scientifiques, techniques, administratives et financières adéquates pour l'identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la réanimation de ce patrimoine ».

Les Orientations ajoutent que : « Tous les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial doivent avoir une protection législative, à caractère réglementaire, institutionnelle et/ou traditionnelle adéquate à long terme pour assurer leur sauvegarde ». Les Orientations insistent aussi sur le fait que le cadre juridique doit être mis en œuvre et appliqué ».

Source(s) : Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial  

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Désigne le « cadre physique plus large » des biens, que le paragraphe 112 des Orientations décrit comme suit :

Le cadre physique plus large peut comprendre la topographie du bien, son environnement naturel et bâti, et d’autres éléments tel que les infrastructures, les modalités d'affectation des sols, son organisation spatiale et les perceptions et relations visuelles. Il peut également inclure les pratiques et valeurs sociales et culturelles, les processus économiques, et les dimensions immatérielles du patrimoine comme la perception et les associations. La gestion du cadre physique plus large est fonction de son rôle à maintenir la valeur universelle exceptionnelle.

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