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A faire

Les états des attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) renseignent efficacement sur l’état global de conservation d’un bien du patrimoine mondial.

Les différentes catégories de l’état des attributs peuvent être définies comme suit :

  • Perdu : la plupart des aspects de cet attribut ont été perdus ou altérés, ce qui s’est traduit par une perte importante de l’intérêt de cet attribut.
  • Gravement compromis : de nombreux aspects de cet attribut ont été perdus ou altérés, réduisant sensiblement l’intérêt de cet attribut.
  • Compromis : des aspects de cet attribut ont été perdus ou altérés mais la situation n'affecte pas cet attribut de manière importante ou durable.
  • Préservé : cet attribut est globalement intact et son état est stable ou en voie d’amélioration. Les preuves disponibles n’indiquent que des effets mineurs, lorsqu’il y en a.

Source(s) : Présentation par Jon Day - ARC Centre of Excellence for Coral Reef Studies lors de la 39e session du Comité du patrimoine mondial (Bonn, 2015) (uniquement en anglais)

A faire

Les attributs, plus communément appelés caractéristiques dans le cas de biens naturels, sont les éléments, processus ou caractéristiques qui énoncent et rendent manifeste la valeur universelle exceptionnelle (VUE) d’un bien. L’identification et la compréhension de leur interdépendance est crucial pour comprendre la VUE et pour mettre en place les mécanismes de protection et de gestion appropriés.

Les attributs peuvent être des traits ou ensembles de traits physiques, mais aussi des processus associés à un bien qui influent sur ses qualités physiques, comme les processus naturels ou agricoles, les formes d’organisation sociale ou les pratiques culturelles qui ont façonné un paysage caractéristique. Les biens naturels peuvent se distinguer par certaines formes de paysage, des aires d’habitat, des aspects liés à la qualité de l’environnement (milieu vierge, parfaitement préservé), l’échelle et le caractère naturel des habitats, ou la taille et la viabilité d’espèces sauvages.

L’authenticité ne s’applique qu’aux biens culturels et aux aspects culturels des biens « mixtes ». L’authenticité peut être considérée comme le lien entre les attributs et la valeur universelle exceptionnelle.

Selon le paragraphe 82 des Orientations, « les biens satisfont aux conditions d’authenticité si leurs valeurs culturelles (telles que reconnues dans les critères suggérés dans la proposition d’inscription) sont exprimées de manière véridique et crédible à travers une variété d’attributs ».

Un ensemble d’attributs pouvant énoncer ou exprimer la valeur universelle exceptionnelle du bien est suggéré et inclus :

  • forme et conception ;
  • matériaux et substance ;
  • usage et fonction ;
  • traditions, techniques et systèmes de gestion ;
  • situation et cadre ;
  • langue et autres formes de patrimoine immatériel ;
  • esprit et impression ; et
  • autres facteurs internes et externes.

Le concept d’authenticité est décrit dans les Orientations, paragraphes 79-86.

Une définition approfondie de l’authenticité concernant le patrimoine mondial est disponible dans le Document de NARA sur l'authenticité, rédigé en 1994 à Nara, Japon.

Source(s) : Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial

Authenticity only applies to cultural properties and to the cultural aspects of ‘mixed’ properties. Authenticity can be seen as the link between attributes and Outstanding Universal Value.

According to paragraph 82 of the Operational Guidelines, a World Heritage property ”[] may be understood to meet the conditions of authenticity if their cultural values (as recognized in the nomination criteria proposed) are truthfully and credibly expressed through a variety of attributes”.

A set of general attributes which may be conveying or expressing the property’s Outstanding Universal Value is suggested, and includes:

  • form and design;
  • materials and substance;
  • use and function;
  • traditions, techniques and management systems;
  • location and setting;
  • language and other forms of intangible heritage;
  • spirit and feeling; and
  • other internal/external factors.

The concept of Authenticity is described in the Operational Guidelines paragraphs 79-86.

A comprehensive definition of authenticity in relation to cultural heritage is contained in the Nara Document on Authenticity which was drafted in 1994 in Nara, Japan.

Source(s): Operational Guidelines for the Implementation of the World Heritage Convention

 « Autres groupes spécifiques » peut désigner par exemple un groupe d’un genre spécifique, une communauté n’allant pas ou ne résidant pas sur ou à proximité du site mais qui sont néanmoins des parties prenantes, la société civile, etc.

Un avantage majeur de la ratification, en particulier pour les pays en développement, est d’avoir accès au Fonds du patrimoine mondial. Cela permet d'aider les États parties à identifier, préserver et promouvoir des sites du patrimoine mondial. L’assistance d’urgence peut aussi être accordée pour réparer les dommages causés par les catastrophes naturelles ou par l’activité humaine. Dans le cas des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril, l’attention et les fonds de la communauté nationale aussi bien qu’internationale sont focalisés sur les besoins en matière de conservation de ces sites particulièrement menacés.

Aujourd’hui, le concept de patrimoine mondial est bien compris, au point que les sites inscrits sur la Liste sont un véritable aimant pour la coopération internationale et qu'ils peuvent recevoir une aide financière de diverses sources pour des projets de conservation du patrimoine.

Les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial bénéficient aussi de l’élaboration et de la mise en œuvre de plans de gestion qui définissent des mesures de préservation et des mécanismes de suivi adéquats. Par ailleurs, des experts peuvent également assurer la formation technique de l’équipe locale de gestion du site.

Enfin, l’inscription d’un site sur la Liste du patrimoine mondial entraîne une plus grande sensibilisation du public au site et à ses valeurs exceptionnelles, ce qui renforce les activités touristiques sur le site. Bien planifiées et organisées conformément aux principes du tourisme durable, celles-ci peuvent être une source majeure de fonds pour le site et l’économie locale.

Source(s) :  https://whc.unesco.org/fr/conventiontexte/

Attendre texte final en anglais

According to Paragraph 217 of the Operational Guidelines, States Parties “[…] are encouraged to raise awareness of the need to preserve World Heritage. In particular, they should ensure that World Heritage status is adequately marked and promoted on-site".

Paragraph 218 of the Operational Guidelines states:

“The Secretariat provides assistance to States Parties in developing activities aimed at raising public awareness of the Convention and informing the public of the dangers threatening World Heritage. The Secretariat advises States Parties regarding the preparation and implementation of on-site promotional and educational projects to be funded through International Assistance. The Advisory Bodies and appropriate State agencies may also be solicited to provide advice on such projects".

Source(s): Operational Guidelines for the Implementation of the World Heritage Convention

En compilant sur Internet les législations nationales de ses États membres, l’UNESCO offre à tous les acteurs concernés (gouvernements, douanes, marchands d’art, organisations, juristes, acheteurs, etc.) une source d’information complète et facilement accessible. En cas d’incertitude juridique concernant la provenance d’un objet (volé, pillé, exporté, importé ou acquis illégalement), il est en effet utile de consulter rapidement la législation nationale concernée.

La Base de données de l'UNESCO sur les législations nationales du patrimoine culturel permet de consulter :

  • les législations nationales applicables à la protection du patrimoine culturel en général ;
  • les certificats d’exportation et/ou d’importation pour les biens culturels (sur demande) ;
  • les traductions, officielles ou non, des législations et certificats nationaux ;
  • les coordonnées des autorités nationales compétentes en matière de patrimoine culturel ;
  • les adresses des sites Internet officiels nationaux consacrés à la protection du patrimoine culturel.

La Base de données donne accès à la législation nationale concernant le patrimoine culturel en général, c’est-à-dire à la législation concernant toutes les grandes catégories de patrimoine suivantes :

1. le patrimoine culturel
le patrimoine culturel matériel : immobilier (monuments, sites archéologiques) ; mobilier (peintures, sculptures, monnaies, objets, archéologiques) ; subaquatique (épaves de navire, citées enfouies sous les mers) ;                                                              
le patrimoine immatériel : traditions orales, arts du spectacle, rituels

2. le patrimoine naturel (sites naturels, formations physiques, biologiques ou géologiques...).


Source(s) : http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/illicit-trafficking-of-cultural-property/unesco-database-of-national-cultural-heritage-laws/

Lorsqu’un pays signe la Convention du patrimoine mondial et voit certains de ses biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, il en résulte un prestige supplémentaire qui aide souvent les citoyens et les gouvernements à prendre conscience de l’importance de la préservation de ce patrimoine. Une meilleure prise de conscience conduit généralement à une augmentation du niveau de protection et de conservation des biens en question. Le pays peut également recevoir une assistance financière et technique de la part du Comité du patrimoine mondial afin de soutenir les activités de préservation.

Source(s) : https://whc.unesco.org/en/faq/52/

Bénéfices que les écosystèmes procurent aux hommes. Il s'agit de services d'approvisionnement en nourriture et en eau, de services de régulation tels que le contrôle des crues et des maladies, de services culturels apportant des bénéfices spirituels, récréatifs et immatériels, et de services de développement du cycle nutritionnel, qui maintiennent des conditions nécessaires à la vie sur terre (PNUE).

Source(s) : Politique sur le patrimoine mondial et développement durable

A key benefit of ratification, particularly for developing countries, is access to the World Heritage Fund and International Assistance. This is made available to assist States Parties in identifying, preserving and promoting World Heritage sites. Emergency assistance may also be made available for urgent action to repair damage caused by human-made or natural disasters. In the case of sites included on the List of World Heritage in Danger, the attention and the funds of both the national and the international community are focused on the conservation needs of these particularly threatened sites.

Today, the World Heritage concept is so well understood that sites on the List are a magnet for international cooperation and may thus receive financial assistance for heritage conservation projects from a variety of sources.

Sites inscribed on the World Heritage List also benefit from the elaboration and implementation of a comprehensive management plan that sets out adequate preservation measures and monitoring mechanisms. In support of these, experts offer technical training to the local site management team.

Finally, the inscription of a site on the World Heritage List brings an increase in public awareness of the site and of its outstanding values, thus also increasing the tourist activities at the site. When these are well planned for and organized respecting sustainable tourism principles, they can bring important funds to the site and to the local economy.

Source(s): https://whc.unesco.org

Once a country signs the World Heritage Convention, and has sites inscribed on the World Heritage List, the resulting prestige often helps raise awareness among citizens and governments for heritage preservation. Greater awareness leads to a general rise in the level of the protection and conservation given to heritage properties. A country may also receive financial assistance and expert advice from the World Heritage Committee to support activities for the preservation of its sites.

Source(s): https://whc.unesco.org

À faire.

Au sens des renforcements des compétences, les besoins sont les suivants :

  • renforcer les connaissances, aptitudes, compétences et le comportement des personnes directement responsables de la conservation et de la gestion du patrimoine ;
  • améliorer les structures et processus institutionnels en responsabilisant les décideurs et les responsables politiques ;
  • et créer une relation plus dynamique entre le patrimoine et son contexte et, par la suite, de plus grands bénéfices mutuels à travers une approche davantage inclusive, de manière que la VUE des biens soit protégée efficacement et de façon durable.

Source(s) : Manuel de référence Gérer le patrimoine mondial culturel

Les biens du patrimoine mondial sont les biens définis dans les articles 1 et 2 de la Convention du patrimoine mondial et inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de par leur valeur universelle exceptionnelle, satisfaite par un ou plus critères (i) – (x) comme expliqué dans les Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial.

Selon le paragraphe 46 des Orientations : « Des biens sont considérés comme « patrimoine mixte culturel et naturel » s’ils répondent à une partie ou à l’ensemble des définitions du patrimoine culturel et naturel figurant aux articles 1 et 2 de la Convention ».

Un accord de coopération spécial existant entre plusieurs biens du patrimoine mondial. C’est par exemple le cas entre deux sites marins, le Parc national du banc d’Arguin (Mauritanie) et le site de la mer des Wadden (Pays-bas/Danemark/Allemagne).

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