Ruines archéologiques de Mohenjo Daro
Archaeological Ruins at Moenjodaro
The ruins of the huge city of Moenjodaro – built entirely of unbaked brick in the 3rd millennium B.C. – lie in the Indus valley. The acropolis, set on high embankments, the ramparts, and the lower town, which is laid out according to strict rules, provide evidence of an early system of town planning.
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0
Ruines archéologiques de Mohenjo Daro
Ce site conserve les ruines d'une ville immense de la vallée de l'Indus, entièrement construite en brique crue et remontant au IIIe millénaire av. J.-C. Son acropole, élevée sur d'énormes remblais, ses remparts et la rigueur du plan de sa ville basse témoignent d'un urbanisme strictement planifié.
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آثار موهنجودارو
يحافظ هذا الموقع على أنقاض مدينة الوادي الهندوسي الكبيرة التي بنيت بكاملها من الآجر الخام والتي تعود إلى الألفية الثالثة ق.م. أما قسمها الأعلى المحصّن الذي يرتفع على طمّ هائل وأسوار، بالإضافة إلى دقة مخطط المدينة من الأسفل، فيشهدان على مدينة ُخطَّط لها بدقةٍ متناهية.
source: UNESCO/CPE
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摩亨佐达罗考古遗迹
这座规模宏大的城市坐落在印度河河谷中,它建于公元前3000年,建筑材料完全是毛坯砖。此地包括一座卫城,建在巨大的路基上,周围建有壁垒,这座底矮的城市遵循着严格的标准,从这些遗迹中我们可以看出早期城市规划的雏形。
source: UNESCO/CPE
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Археологические памятники Мохенджо-Даро
Руины огромного города Мохенджо-Даро, целиком построенного из необожженного кирпича в 3-м тысячелетии до н.э., находятся в долине реки Инд. Акрополь, воздвигнутый на высокой насыпи, валы и нижний город, распланированный в соответствии со строгими правилами, являются свидетельством древней системы градостроения.
source: UNESCO/CPE
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Ruinas arqueológicas de Mohenjo Daro
Este sitio alberga las ruinas de una inmensa ciudad del valle del Indo, construida totalmente en adobe en el tercer milenio a.C. La acrópolis erigida sobre enormes terraplenes, las murallas y la rigurosa planificación del trazado de la ciudad baja atestiguan la existencia de un urbanismo temprano estrictamente planificado.
source: UNESCO/CPE
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モヘンジョダロの遺跡群
インダス川下流シンド州カラチから約300km北のインダス文明の遺跡の一つ。1921年インド人考古学者により発見され、植民地解放を求めるインド民族主義の高揚に貢献した。約1.6km四方の遺跡には、周到な都市計画に基づいたレンガ舗装の格子状街路や下水溝が整備されており、西の城塞地区には穀物庫、大浴場、邸宅、学問所、集会所などの大建築物跡があり、東の市街地には整然としたランガ造りの人家が立ち並んでいた。source: NFUAJ
Archeologische ruïnes bij Moenjodaro
Moenjodaro is helemaal gebouwd van ongebakken steen in het 3e millennium voor Christus. De ruïnes van de grote stad Moenjodaro liggen in de Indus vallei. De stadsburcht gebouwd op hoge dijken, de wallen, en de lager gelegen stad – die is aangelegd volgens strikte regels – leveren het bewijs van een vroeg systeem van stadsontwikkeling. Deze 5.000 jaar oude stad was het centrum van de Indus beschaving – een van de grootste in de Oude Wereld – en is het vroegste bewijs van urbanisatie in Zuid-Azië. De stad bloeide gedurende ongeveer 800 jaar in het 3e en 2e millennium voor Christus.
Source : unesco.nl
Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse
Les Ruines archéologiques de Mohenjo Daro sont l’établissement urbain le mieux préservé d’Asie du Sud. Elles remontent au début du troisième millénaire avant l'ère commune et ont exercé une influence considérable sur le développement ultérieur de l’urbanisation. Elles sont situées sur la rive droite de l’Indus, à 510 kilomètres au nord-est de Karachi et à 28 kilomètres de Larkana (district de Larkana, province du Sind). Le bien renferme les vestiges de la métropole de la civilisation de l’Indus, l’une des trois grandes civilisations antiques, qui a connu son apogée entre 2500 et 1500 avant J-C. dans la vallée de l’Indus.
La découverte de Mohenjo Daro, en 1922, a révélé des témoignages des coutumes, de l’art, de la religion et des aptitudes administratives de ses habitants. Cette ville avait été édifiée principalement en brique cuite, selon un plan bien conçu : elle était dotée de bains publics, d’une institution religieuse, d’un réseau d’égouts complexe, de puits, de fosses septiques pour l’élimination des eaux usées et d’une immense réserve de grain, autant d’indications qu’il s’agissait d’une métropole de grande importance, qui jouissait d’une organisation civile, économique, sociale et culturelle de premier ordre.
Mohenjo Daro comprend deux secteurs : la zone de la citadelle, à l’ouest, où le stûpa bouddhique a été construit au IIe siècle E.C. en briques crues, au-dessus des ruines de Mohenjo Daro; les ruines de la ville basse, à l’est, qui s’étirent le long des rives de l’Indus. Là, les bâtiments se succèdent tout au long de rues dont les intersections sont à angle droit, selon un agencement tiré au cordeau qui incluait aussi des systèmes d’assainissement et d’écoulement des eaux.
Critère (ii) : Les Ruines archéologiques de Mohenjo Daro constituent la plus ancienne cité antique agencée selon un plan sur le sous-continent indien. Elles ont exercé une influence considérable sur le développement ultérieur de l’urbanisation dans la péninsule indienne.
Critère (iii) : Les plus anciennes – elles remontent au troisième millénaire avant l'ère commune – et les mieux préservées de la Vallée de l’Indus, les Ruines urbaines de Mohenjo Daro constituent un vestige exceptionnel de la civilisation de l’Indus.
Intégrité
Les Ruines archéologiques de Mohenjo Daro présentent des structures de briques dures qui couvrent 240 hectares, dont les fouilles n’ont permis d’exhumer qu’un tiers depuis 1922. Tous les éléments constitutifs du bien ont été préservés et protégés dans les limites établies. L’ensemble de ceux qui présentent un intérêt particulier sont demeurés sur place et sont bien entretenus. Toutefois, les fondations du bien sont menacées par la salinisation résultant de l’élévation de la surface de saturation de l’Indus. Dans les années 70, une campagne internationale a été menée sur ce thème par l’UNESCO, qui a partiellement atténué les ravages causés par le sel sur les bâtiments en brique crue.
Authenticité
Les Ruines archéologiques de Mohenjo Daro sont celles du premier grand centre urbain de la civilisation de l’Indus, bâti en brique cuite il y a 5 000 ans. Leur valeur universelle exceptionnelle tient à la manière dont le site a été conçu et agencé avec une vision d’ensemble, aux matériaux avec lesquels il a été édifié et à sa situation géographique. Il est vulnérable aux impacts des nouvelles constructions édifiées à proximité.
Eléments requis en matière de protection et de gestion
La législation nationale et régionale, notamment la loi relative aux sites antiques de 1975, protège les Ruines archéologiques de Mohenjo Daro contre les menaces de dégâts, de pillage et de vol, mais aussi des nouvelles constructions à l’intérieur et en bordure des limites du bien. Un système de gestion a été mis en place qui assure la gestion du bien ainsi que la protection et la conservation des éléments porteurs d’une valeur universelle exceptionnelle, et qui permet de parer aux menaces et vulnérabilités évoquées plus haut. Un plan directeur détaillé avait été élaboré par le Département de l’archéologie et des musées, sous l’autorité du Gouvernement pakistanais, en vue de déterminer avec précision les contours exacts de la zone archéologique de Mohenjo Daro. Mais avant que ce plan directeur ait été approuvé, la responsabilité du site a été transférée du Département d’archéologie fédéral au Département de la culture du Gouvernement de la province du Sind. Aux termes de la loi constitutionnelle de 2010 (18e amendement), c’est désormais au Département de la culture du Sind qu’il incombe d’assurer l’entretien et la conservation du site.
Afin de remédier aux lacunes potentielles mentionnées dans les déclarations d’authenticité et d’intégrité, un bureau du site, appuyé par un laboratoire scientifique, s’occupe des questions de conservation et d’autres difficultés dans une perspective scientifique, à l’aide de méthodes traditionnelles. Les problèmes posés par le sel, la tension thermique et la pluie sont envisagés de façon globale et les remèdes apportés afin de préserver l’authenticité et l’intégrité du bien sont les suivants : application d’une couche de boue épaisse, scellement à l’aide de bouchons de boue, rejointoiement et autres travaux de consolidation comme la reprise en sous-œuvre. Outre les menaces susmentionnées, il existe un danger d’inondation, qui a été atténué dans une certaine mesure par la construction de remblais et d’épis. Il n’en reste pas moins qu’une brèche dans le barrage en amont provoquerait des dégâts catastrophiques. Le Département surveille donc régulièrement le barrage et cherche à obtenir du Gouvernement, d’ONG et d’autres pays donateurs le financement nécessaire pour renforcer le barrage.