Gebel Barkal et les sites de la région napatéenne
Facteurs affectant le bien en 2023*
- Désertification
- Habitat
- Infrastructures de transport de surface
- Inondations
- Modification du régime des sols
- Système de gestion/plan de gestion
- Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
- Vent
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Modification du régime des sols
- Détérioration en conséquence d’une exposition à de difficiles conditions environnementales telles que vent chargé de sable et inondations
- Empiètement urbain
- Absence de plan de gestion avec engagement gouvernemental
- Inondations
- Infrastructure de transport de surface
- Habitat
- Vastes hébergements touristiques et infrastructures associées
- Système de gestion / plan de gestion
- Vent et désertification
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023
Montant total fourni : 38 398 dollars EU par le Fonds-en-dépôt UNESCO/Pays-Bas pour le développement d’un plan de tourisme durable ; 32 680 EUR par le Fonds-en-dépôt UNESCO/Pays-Bas pour la mise en œuvre des décisions du Comité du patrimoine mondial relatives aux limites et à la conservation stratégique ; 19 798 dollars EU du Fonds d'urgence pour le patrimoine. 25 000 EUR du gouvernement français pour des mesures d'atténuation dans les deux biens culturels du patrimoine mondial au Soudan.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Montant total approuvé : 118 900 dollars E.U.
2021 | Emergency measures to address the issues of rising ... (Approuvé) | 50 000 dollars E.U. |
2005 | Elaboration of the Management Plan for Jebel Barkal and ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
2004 | Conservation of the mural paintings of Jebel Barkal and ... (Approuvé) | 38 900 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2023**
2004, 2006, 2007 : missions du Centre du patrimoine mondial ; février 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM ; février 2019 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023
L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 1er février 2022, dont un résumé est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1073/documents/. Un rapport actualisé a été soumis le 12 février 2023, également disponible à l'adresse web mentionnée ci-dessus. Les rapports fournissent des informations actualisées sur les avancées et difficultés concernant un certain nombre de problèmes de conservation abordés par le Comité, comme suit :
- De nouvelles difficultés sont apparues dans la mise en œuvre des décisions du Comité et des recommandations de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de 2019, en raison de l’instabilité politique et économique et de la pandémie de COVID-19. Après la démission de son directeur général en été 2021, des changements au sein de la Corporation nationale des Antiquités et des Musées [National Corporation for Antiquities and Museums] (NCAM) ont conduit à la nomination d'un nouveau directeur général en décembre 2022 et d'un gestionnaire de site intérimaire pour Gebel Barkal à la fin du mois de janvier 2023. ;
- Le système de suivi de la conservation créé à El-Kurru est en cours d’élaboration pour les temples de Barkal en étroite collaboration avec des missions archéologiques ;
- Des moyens pour empêcher les véhicules d’accéder au bien ont été mis en place grâce à des subventions du Fonds des ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH) et pas le biais d’un projet de l'UNESCO financé par le gouvernement français ;
- Des panneaux d’interprétation ont été installés dans le centre des visiteurs de Gebel Barkal et des améliorations continuent d’être apportées à l’entreposage, à l’exposition et au catalogage dans le musée ;
- Un nouveau plan de gestion et de tourisme durable est en cours et un soutien total recherché auprès de toutes les missions archéologiques à la conférence de la Société internationale pour les études nubiennes de l’été 2022. Des ateliers sur des approches de gestion du tourisme ont eu lieu avec le soutien de l’UNESCO et le soutien financier du Fonds-en-dépôt néerlandais ;
- Constituant une première étape vers le traitement des questions relatives aux limites et à la zone tampon du bien, de nouvelles cartes topographiques ont été préparées pour les cinq éléments du bien, en coordination avec la Section Française de la Direction des Antiquités du Soudan (SFDAS) ;
- Une évaluation des menaces provenant de l’élévation de la nappe phréatique a été menée avec le soutien de l’Assistance d’urgence fournie par le Fonds du patrimoine mondial ;
- Des programmes d’engagement communautaire dans les domaines de l’éducation et de la protection de sites ont été lancés à El-Kurru et à Barkal, et un centre du patrimoine de la communauté est en préparation dans une maison rénovée à proximité de El-Kurru ;
- La NCAM s’appuie sur des équipes archéologiques internationales pour soutenir la gestion et la conservation. Le projet NCAM-Université du Michigan à Gebel Barkal a soumis un plan de travail au Centre du patrimoine mondial en novembre 2022, mis en œuvre pour la majeure partie, à savoir des travaux de conservation des temples B600 et B700, une étude 3D et le déblaiement des terrils de déchets, le déblaiement des surfaces, des investigations et ré-enfouissement sur le tumulus Est et la campagne de carottage géomorphologique entre le site et le Nil. Le projet de l'Université Ca' Foscari à Venise a réalisé d'importants travaux de conservation sur le quartier royal de Natakamani (B1500). Sur le site de Nuri, une cartographie de surface complète (LiDAR) a été réalisée, ainsi que des études de télédétection localisées pour les zones non fouillées. Les éléments connus ont été réenfouis à des fins de protection ;
- Une initiative relative à une coordination locale entre les institutions et la communauté a été mise au point, avec une proposition de Bureau commun des Antiquités et du Tourisme chargé de suivre et d’évaluer l’état de conservation et le tourisme pour chaque élément du bien ;
- Des visites d'ambassadeurs, des tournages de documentaires et des collaborations fructueuses avec le World Monuments Fund (WMF) et la SFDAS/ALIPH sont rapportés
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023
À ce jour, aucun impact négatif n'a été signalé sur le bien en conséquence du conflit armé qui a éclaté en avril 2023, considérant qu'un des sites qui composent le bien est situé à environ 5 km d'une zone qui aurait été le théâtre d'affrontements au début du conflit. Toutefois, l'instabilité qui s'en est suivie, qui a touché les communautés et tous les secteurs de la société, est très préoccupante et peut affecter les capacités de gestion au niveau du bien. Il est recommandé que le Comité demande à toutes les parties impliquées dans le conflit de s'abstenir de toute action susceptible de causer des dommages au bien.
Les efforts et l’engagement de l’État partie, malgré les nouvelles difficultés et le contexte sécuritaire instable dans le pays entravant la pleine mise en œuvre des décisions du Comité et des recommandations de la mission de suivi réactif de 2019, sont reconnus.
Toutefois, la détérioration de nombreux éléments du bien continuent d’avoir un impact négatif sur son authenticité et son intégrité et menacent les attributs, qui transmettent sa valeur universelle exceptionnelle (VUE). Malgré des avancées de l’État partie, parmi lesquelles l’installation de barrières pour empêcher les véhicules d’accéder au bien, l’extension d’un système de suivi, des études 3D, le déblaiement des terrils, des investigations, des mesures de conservation pilotes et des actions d’interprétation au musée de Gebel Barkal, des efforts complémentaires sont nécessaires dans le cadre d’une approche de la conservation complète et globale et aux fins d’éviter des approches contradictoires entre les différents projets. Il est recommandé que le Comité continue d’exprimer sa grande préoccupation face à l’état de conservation général du bien, qui demeure sérieusement menacé, et prie instamment l’État partie de mettre pleinement en œuvre les recommandations de la mission de 2019 dans la mesure du possible dans le contexte actuel.
La mission de 2019 a recommandé que l’État partie élabore un plan d'action quinquennal en vue de mener des activités pour traiter les questions de structure de gestion et d'instruments juridiques, d'inventaire et de documentation, de conservation et de restauration, de développement et de participation des communautés, et de gestion du tourisme. Une proposition a été élaborée en coordination avec l’UNESCO, avec le soutien du projet du Fonds-en-dépôt néerlandais qui a été approuvé en 2021. Un atelier technique était initialement prévu au siège de l'UNESCO les 27 et 28 avril 2023, pour aider à finaliser le plan d'action, définir les limites du bien et combler les lacunes identifiées dans le plan de gestion. Cependant, en raison du conflit en cours, l'atelier n'a pu avoir lieu.
Un projet de stratégie touristique durable pour le bien a été élaboré à la suite des ateliers organisés par l’UNESCO en collaboration avec la NCAM, soutenus par le Fonds-en-dépôt néerlandais. Il est recommandé que le Comité rappelle à l’État partie d’assurer que les actions prévues dans le cadre de la stratégie touristique durable figurent dans la mise à jour du plan de gestion.
Il est recommandé que l’État partie accorde une grande priorité à la conservation de sites de fouilles déjà existants ou actuels et qu’aucune nouvelle zone de fouilles ne soit ouverte, à moins que ne soit envisagée une approche holistique, avec la conservation comme priorité. Les missions archéologiques internationales doivent être encouragées à assister ce processus, dans le cadre d’un programme visant une coordination plus efficace, comme l’a souligné la décision 43 COM 7B.54.
Les dernières initiatives menées avant la récente situation de conflit, à savoir la numérisation des surfaces et des investigations non invasives sur le site de Nuri, doivent être encouragées et leur utilisation étendue à tous les autres sites constitutifs, dans le cadre d'une approche globale pour le bien.
D’autres recommandations de la mission et du Comité, comme l’enlèvement d’une construction hôtelière dont les travaux ont été arrêtés à proximité du bien, et la construction de couvertures améliorées pour des tombes à Zuma, n’ont pas été traitées. Compte tenu de l’urbanisation envahissante, et des projets de développement potentiels dans le bien ou sa zone tampon, il est recommandé que le Comité rappelle de nouveau à l’État partie son obligation de soumettre des notifications préalables en ce qui concerne des projets majeurs susceptibles d’affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations.
La clarification des limites du bien et la création d’une zone tampon étaient en cours avec des études topographiques, mais aucune information n’a été fournie sur la révision de la réglementation et du statut de propriété. Les propositions de modifications majeures des limites du bien ou de la zone tampon doivent être communiquées au Centre du patrimoine mondial avant d'entamer toute procédure d'approbation officielle. Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à poursuivre de toute urgence ses efforts à cet égard, conformément au paragraphe 164 et à l’annexe 11 des Orientations, et en coordination avec le Centre du patrimoine mondial.
À la suite de la mission qui a eu lieu en 2020 pour évaluer l’impact des inondations, avec le soutien du Fonds de d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, un projet a été approuvé en juillet 2021 dans le cadre de l’assistance d’urgence fournie par le Fonds du patrimoine mondial, afin d’étudier les cas d’élévation du niveau de la nappe phréatique dans l’élément al-Nuri. À cet égard, un atelier sur l’engagement et la sensibilisation des parties prenantes a été organisé, des spécifications pour des recherches en géophysique ont été élaborées aux fins de cette étude et un réseau de surveillance du niveau de l’eau a été conçu.
Des mesures urgentes restent essentielles pour inverser l’évolution alarmante de la détérioration. Il est recommandé que le Comité continue d’appeler la communauté internationale à soutenir les mesures urgentes de protection et de gestion par une assistance financière et technique, à mettre en œuvre dès que les conditions le permettront.
À sa 44e session étendue en 2021, le Comité a admis une année supplémentaire avant d’envisager l’éventuelle inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril (décision 44 COM 7B.17). Compte tenu des avancées rapportées ci-avant, antérieures à la récente situation de conflit, et considérant les menaces en cours et les nouvelles difficultés, il est recommandé que le Comité demande un rapport sur l’état de conservation actualisé pour le bien d’ici le 1er février 2024 pour examen à sa 46e session.
Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.40
Gebel Barkal et les sites de la région napatéenne (Soudan) (C 1073)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 44 COM 7B.17, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
- Exprime sa profonde inquiétude vis-à-vis du conflit armé qui a éclaté en avril 2023 et l'instabilité qui s’ensuit, qui a eu un impact sur les communautés et tous les secteurs de la société, et qui pourrait affecter davantage les capacités de gestion au niveau du bien, et demande à toutes les parties impliquées dans le conflit de s'abstenir de toute action susceptible de causer des dommages au bien ;
- Félicite l’État partie pour ses efforts visant à mettre en œuvre certaines de ses décisions et les recommandations de la mission de 2019, malgré des difficultés importantes, et avant le récent conflit de 2023 ;
- Continue d’exprimer sa grande préoccupation face à l’état de conservation général du bien qui est sérieusement menacé par des niveaux alarmants de dégradation du tissu en raison de facteurs environnementaux, notamment d’importantes pluies et des menaces d’inondation, l’absence de contrôles adéquats, le manque d’entretien approprié, l’insuffisance des installations muséales et d’entreposage, l’absence de planification de la gestion, l’inefficacité de la coordination des missions archéologiques, l’absence d’une stratégie intégrée de la conservation des éléments archéologiques nouvellement mis au jour, l’empiétement urbain et les projets de développement, qui ont tous un impact négatif sur les attributs qui soutiennent la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Accueille favorablement les travaux entrepris pour l’élaboration d’un plan d’action global quinquennal, comme recommandé par la mission de suivi réactif de 2019, afin de traiter les questions de structure de gestion, d'instruments juridiques, d'inventaires, de documentation, de conservation, de restauration, de développement, de participation des communautés et de gestion du tourisme ;
- Demande à l’État partie d’accorder une grande priorité à la conservation de sites de fouilles déjà existants ou actuels et d’assurer qu’aucune nouvelle fouille archéologique n’est opérée, à moins qu’une approche holistique n’y soit prise en considération, avec la conservation comme priorité, et encourage les missions archéologiques internationales à assister les travaux de conservation nécessaires, lorsque les conditions le permettront ;
- Note que des mesures urgentes sont nécessaires dans le bien pour inverser l’évolution alarmante de la détérioration, et demande également à l’État partie de mettre en œuvre de toute urgence toutes les recommandations de la mission de suivi réactif de 2019 et de la mission de 2020 du Fonds d'urgence pour le patrimoine de l’UNESCO, lorsque cela sera possible ;
- Rappelle à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux futurs susceptibles d'affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Prie également instamment l’État partie de poursuivre, de toute urgence, ses efforts concernant la définition des limites du bien, et rappelle également à l’État partie de soumettre une demande de modification mineure des limites, avec les délimitations de la zone tampon du bien, conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Appelle la communauté internationale à continuer de soutenir les travaux urgents de protection et de gestion par une assistance financière et technique ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2024, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session, considérant que les besoins urgents de ce bien en matière de conservation nécessitent une large mobilisation pour préserver sa valeur universelle exceptionnelle, y compris une possible inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Projet de décision : 45 COM 7B.40
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 44 COM 7B.17, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
- Exprime sa profonde inquiétude vis-à-vis du conflit armé qui a éclaté en avril 2023 et l'instabilité qui s’ensuit, qui a eu un impact sur les communautés et tous les secteurs de la société, et qui pourrait affecter davantage les capacités de gestion au niveau du bien, et demande à toutes les parties impliquées dans le conflit de s'abstenir de toute action susceptible de causer des dommages au bien ;
- Félicite l’État partie pour ses efforts visant à mettre en œuvre certaines de ses décisions et les recommandations de la mission de 2019, malgré des difficultés importantes, et avant le récent conflit de 2023 ;
- Continue d’exprimer sa grande préoccupation face à l’état de conservation général du bien qui est sérieusement menacé par des niveaux alarmants de dégradation du tissu en raison de facteurs environnementaux, notamment d’importantes pluies et des menaces d’inondation, l’absence de contrôles adéquats, le manque d’entretien approprié, l’insuffisance des installations muséales et d’entreposage, l’absence de planification de la gestion, l’inefficacité de la coordination des missions archéologiques, l’absence d’une stratégie intégrée de la conservation des éléments archéologiques nouvellement mis au jour, l’empiétement urbain et les projets de développement, qui ont tous un impact négatif sur les attributs qui soutiennent la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Accueille favorablement les travaux entrepris pour l’élaboration d’un plan d’action global quinquennal, comme recommandé par la mission de suivi réactif de 2019, afin de traiter les questions de structure de gestion, d'instruments juridiques, d'inventaires, de documentation, de conservation, de restauration, de développement, de participation des communautés et de gestion du tourisme ;
- Demande à l’État partie d’accorder une grande priorité à la conservation de sites de fouilles déjà existants ou actuels et d’assurer qu’aucune nouvelle fouille archéologique n’est opérée, à moins qu’une approche holistique n’y soit prise en considération, avec la conservation comme priorité, et encourage les missions archéologiques internationales à assister les travaux de conservation nécessaires, lorsque les conditions le permettront ;
- Note que des mesures urgentes sont nécessaires dans le bien pour inverser l’évolution alarmante de la détérioration, et demande également à l’État partie de mettre en œuvre de toute urgence toutes les recommandations de la mission de suivi réactif de 2019 et de la mission de 2020 du Fonds d'urgence pour le patrimoine de l’UNESCO, lorsque cela sera possible ;
- Rappelle à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux futurs susceptibles d'affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Prie également instamment l’État partie de poursuivre, de toute urgence, ses efforts concernant la définition des limites du bien, et rappelle également à l’État partie de soumettre une demande de modification mineure des limites, avec les délimitations de la zone tampon du bien, conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Appelle la communauté internationale à continuer de soutenir les travaux urgents de protection et de gestion par une assistance financière et technique ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2024, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session, considérant que les besoins urgents de ce bien en matière de conservation nécessitent une large mobilisation pour préserver sa valeur universelle exceptionnelle, y compris une possible inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.