Comment l’UNESCO assure la conservation du Parc national d’Andohahela à Madagascar
A travers le projet BIOCOM, l’UNESCO se donne pour objectif d’établir, de conserver et de gérer de manière durable les joyaux de la biodiversité dans le parc national d’Andohahela, région Anosy de Madagascar. Pour ce faire, elle multiplie les efforts pour renforcer les surveillances autour et dans le parc à travers le renforcement de capacités des agents de parcs et les dotations de matériels.
Le parc national d’Andohahela s’étend sur une superficie de près de 76 140 ha et s’étire sur les deux districts de la région Anosy, entre Fort-Dauphin et Amboasary Sud. Actuellement, le parc subit l’exploitation abusive de ces ressources forestières à défaut d’autres alternatives économiques pour les communautés locales dépendantes de ses ressources. Un faible niveau de scolarisation et/ou des formations viennent limiter les choix de métiers et la sensibilité à la préservation des ressources naturelles. A travers BIOCOM, l’UNESCO initie des activités de renforcement des compétences et de soutien au développement des activités génératrices de revenus alternatives pour les communautés locales. En parallèle, les efforts de surveillance dans et autour du parc sont renforcés à travers le renforcement de capacités des agents de parcs et des dotations de matériels.
"Assurer la surveillance du parc, vue sa superficie, nécessite une plus grande mobilité des agents de parc. Avec l’appui d’UNESCO, nous avons déjà été dotés de matériels et équipements de surveillance dont 2 drones, 100 tenus complets pour le Comité Local de Parc, 21 GPS, 12 jumelles et 12 lampes projecteurs. Dernièrement, nous avons été équipé d’une voiture de travail. Ces matériels facilitent l’exécution de nos activités de sensibilisation et de renforcement de la surveillance du parc. Récemment, nos efforts nous ont permis de réduire les points de feux et maîtriser le défrichement sur Taviala ; maîtriser la propagation des feux à Mandiso ou encore suivre la construction de poste de garde avancée à Ankazofotsy."
Avec le soutien financier de l’agence coréenne de coopération internationale (KOICA), le projet BIOCOM a pour objectif la sauvegarde du paysage harmonieux de Montagne des français et la conservation des parcs nationaux Andohahela et Marojejy.