La Convention pour la protection du patrimoine culturel et naturel est un accord international adopté par la Conférence générale de l’UNESCO en 1972. Elle est fondée sur le principe qu’il existe sur terre des endroits d’une valeur universelle et exceptionnelle qui devraient faire partie du patrimoine commun de l’humanité. Les pays qui ratifient la Convention (les Etats parties) deviennent membres d’une communauté internationale, unie dans la mission commune d’identifier et de sauvegarder le patrimoine naturel et culturel le plus remarquable de notre planète. Tout en respectant pleinement la souveraineté nationale et sans porter préjudice aux droits de la propriété liés à chaque législation nationale, les Etats parties reconnaissent qu’il est du devoir de la communauté internationale toute entière de protéger le patrimoine mondial.>
Le patrimoine mondial est une appellation attribuée à des lieux ou des biens, situés à travers le monde, possédant une valeur universelle exceptionnelle. A ce titre, ils sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial afin d’être protégés pour que les générations futures puissent encore les apprécier à leur tour. Ces lieux et ces biens, aussi divers et uniques que les pyramides d’Egypte, la Grande Barrière de corail australienne, les Iles Galápagos en Equateur, le Taj Mahal en Inde, le Grand Canyon aux États-Unis ou l’Acropole en Grèce, sont quelques exemples des 1007 biens culturels et naturels inscrits à ce jour sur la Liste du patrimoine mondial.
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La Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO est un traité qui est devenu, en 40 ans, l’instrument le plus important en matière de conservation du patrimoine culturel et naturel mondial. A ce jour, 193 pays (appelés États parties) ont ratifié la Convention, en faisant ainsi un ensemble de principes, un cadre d’action, presque universellement accepté.
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